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VOf ±og -On pêche des vives dansTG’céaíf.’Sí ’dâns la Méditerranée ; mais celtes-ci sont assez/souvent | fort petites ; -ce qui. fait-foupçonner qu’elles’ 5 : pourreient être te petit poisson connu sous le i ; BOmd’araignée de’mer. - - ’• ri,<J < ;... - S VIVIERS. Ce font de grands réservoirs qui reçoivent ;TC^u.d’une source, dans lesquelsAe poisson,se cpnsorvè : mieux, que".dans.lés." huches, &c èhZplus grande quantité ; mais ils’n'y irnulti-’ pjientpas. . ., _j . .., ’ -.,...-.-Les viviers, pour conserver les poissonsde trieri’ .sont des mares qu’on creuse au bord de la mer, ou des paniers’ qufon dépose., dansTes ;endTojts,.où il entre, de ;l’eau dejner^’ i :-’ ] ",,,’ _" ;.s ,,_..,. -, VIVIPARES, fe dit des animaux.dpnt les petits. naissentvivants. ;ìo. ’_.j ;, ;. &,-,,,’

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• UMBRE o.u-UMB.L-ES’,pô’i. áoç 4e-.ía -fa.miïie des ;saumons..- ., :- ;, ;’,. :, ./i^ .IZÀÌI^.e J .J : . ..•

_Les unib’rcs

’ pèsent toìit. au. pjlus~une"JivfëiV13 paroít."ZqueZ.ces : ;poissons ;jeçl^r’ctìènr : 1auZ^rnoins aVccautans’d'avidité.. ;que,’lés tfu,i"tés !,lès’Jeaux vives , claires &’ limpides "q’ui"descendent’dés mentagnes. l.L’umbre fiúviatïïè !- !srancnicZles[cat’aractés-c«mme les truites. On trouve des truites dans presque ; tous les endroits ou 1on pèche Jes ambres ; ] mais il n’y a pas des umíres par-tout où l’on ] trouve des truites. Ces petites umbressont assez j communes dans les petites rivières de la Franche- : Comté <kdu Eug=y , au pied dts Alpes, oùon : ies VGÌÎremontant contre le fil de Teaii, raf- : semblées en troupe ; ce qui fait que.^dansquel* ques endroits on ks nomme JíarèsgS’M'raíidouce. On en voit dans les rivières de SaiKt-GJaude,de Dortsms , de Furan. Jl s’en montre peu Thiver ,. & l’on dit que dïns ce ; te saisonjSèllésTeîtèfirent’i dans des rochers, dans des cavernes % aufresi lieux ombragés. - ]- Z. ""-r~-* : Les umbresfluviatiles ont des dents ttès -fines. Ces ambres font un manger très-délicat & fort estimé ; mois fa grands délicatesse : fait qu’il se corrornpt promptement ; &r comme c’est Tété qu’on en prend te plus , pour peu qu’il fasse chaud , on ce peut pas le transporter dans les villes y où l’en en rrouvercit un débit avantageux. L’umbre - chevalier du lac de Genève est un poisson fort gras ,- fa chair est p’us délicate que celle de la truite : aussi est-il plus estimé, & peur cette raison d’un prix plus considéiable. II a tous ks caractères des poissons de la famille des saumons & des truites. On distingue deux espèces d’umbre-chevalier : t£gux de in grosse espèce"ne diffèrent de la truite qu’en ce-qu’ils sont riioins-Jóngs-, beaucoup"plus larges & plus épais- :ilt.y en -a "qui pèsent 10 ,- 15 8c zo livres. Ce poisson est.fort gras ; Jl est ; d’un gris blanchâtre. Cette espèce d’umìre ne se prend’qu’à Thameçon-dans les endroits les plus profonds du-lac ; on. amorce tes hameçons avec dé ’petits -poissons.-’IF-estrare que cette espèce-d’timbrese prenne rr. ;.ftk-t , parce .qu’elle ne vient gúère sur’ tes ; bords : ’ c’est pourquoi, ón juge qu’elle’ ffaié din,sleï grandsfonds’. Ce’ ppisson a de,s dénts/’çomijiê la .t.rûitë.j.scs’écaiiîès ".ípnf imperceptibles’. ;" ’Z "_’ !; ;!Z"-Z. ’"' 3 : La secondé eCoècej :d[’umbje-ehc<yaliefre&. moins grosse, & se pêche avec le filet à une petite distance rdesrlríorHs^Zqíroiqué "quelquefois" :dáns des7endroits "a'ssez>profohds^ -Le’mâie Terdistingue assezíraisémenfjccte.ila"ifemelle’ parsses-. diffêi refilesZconléufs :3"iTra’te]dos d’un béaingrísnar^ genté ; mélahgènde. ;peRtès-, ;taches ;noires-, :ié niufeau>párfakemëï3t-noír’yile -ventre d ?un jaune éclatant.& ídôré ; tes-nageoiresiniitahf riasnacré de.perle. Le ’"nlálerde certe ; espèce ;n ;est. ni si gros hi :i-sirépaîs-que- ;í5ÉU3nde-’ -lâ ;piemière’í' il’iest plus applati & plus large. Ls.3femeile essieìum gris plus _brun que celles der la..grosse^espèce. Lè’s pliirsxgto"sséì^ér’pè’ferit-qúe-8à ’10 ’livres. ZZIÍ !Y.". â’-VôUtre.çejâ’.la péfité’ umbrede rivière., cui’.a’-la ,g"ueùte’.îp,ft-"p’étíte ;;eile nz_ point de dents. jûrnh~redé’fivíèfe se nourrit "de petits coquillages, d’insectes & de moucherons qu’eî.’e prend à la surface de l’eau : ses écailles sont assez grandes relativement à la grosseurdu poisson, qui n’excède guère une livre ou une livre & :demie. VO ÎLE,, assemblage de plusieurs lès de toile coufus’-à -côtéJes uns des autres, pour foire de grandes pièces de toile qui donnent le mouvement aux batimens de mer parl’action du vent. Il y • en a de quariées qu’on tendfur des vergues,- de ’latines’ou,.triangulaires qu’on attache aux an-’-tënnés des galères ou autres batimens de la Mé- "diterranée ; d’autres qu’on rend fur les cordages "nomrnés~£í<ziî.Les voiles tirent leur nom dzs mâts où elles-’sontattachées. Le’grand mât porte la grande voile, le grand hunier 8e le grand perroquet :

le mât de misaine 1a grande voile de misaine , 

le petit hunier, le p<-tìtperroquet ; "i’artimon , ses voiles latines & le perroquetdefouguey le beaupré, la civadìère. r VOLARDS. Ce sent des rames ou menues branches d’arbres qui servent à faire les clayon- . nages. j VOLETS, gaules menues & pliantes sor | lesoueiks les pêcheurs montent les filets de leurs i bouteux. f VORACES. Quoique presque tous tes pois- | sons vivent d’autres poissons, il yen a cepen-

! dant qui en font une telle destruction qu’on ks 

j regarde particulièrement comiae voraces.