Page:Encyclopédie méthodique - Histoire naturelle, 5, Insectes 3, Cas-Cin, T5.djvu/118

Cette page n’a pas encore été corrigée

Phalena noctua Ancilla alis fulcis : superioribus puncto maculisque quatuor albis ; inferioribus luteis, margine arcuque fusco. Lin. Syst. nat. pag. 835. no. 93.

PhaUna- seticornis spirilinguis y a//j deflexis, superiorìbus nigris, punBis quatuor albis, inferioribusflavis fufeo marginatis. GEOEE.Inj. tom. 1. pag. Iá8. >°. 114.

La Phalène à quadrille. GEOFF.ib. SCHAEEF.Icon. inj. tab. 278. fig. 4—7. Pha &natemopiBa. FOURC.Entom. par. p. 302. PhaUna NoBua Ancitla. Wienn. venr. pag. 69. n ?. 14.

La servante.ERNST.Pap. d’Europ. tom. 6.p.j%. pl.-’zïy. a°. 314

II a environ dix ou orze liVn.cs ae iârgetir lorsque íes siles sciìt étendues. Les antennes sont filiformes.Le corcelet est d’un roux brun. La partie supé ieu-.ede l’abdomen est jaune , avec une rangée longitudinale de points noirs. Les ai es supérieures soi t roussâtres, brunes, avecdeux , trois ou quatre ppiiîts ovales , blanchâtres , tranfparens. Les ailes inférieures sont roussâtres , obscures , fans taches. -Ledessousdu corps Siles pattes sont obscurs. II varie un peu par le nombre des lâches Si par la couleur des ailes inférieures, qui sont quelque^ fois jaunâtres , Si bordées de brun. II se trouve en Europe.

La chenille est velue, noire, avec trois lignes longitudinales, jaunes, dont une fur k dos un peu plus grande que les autres. Les pattes postérieures font jaunes.

273. BOMBIXponctué.

BOMBYXpunBata.

Bombyx alis incumbentìbusçoncoloribus, anticis fuse :s aibopunBatìs ,-pofticisflavis apicefufeis. LAB. .Spec. inj. tom. z. p. 207. a ’-. 1j-7. —Mant. infe.

tom. z. p. i 34. a°. 218.

EsPE.it.Pap. d’Europ. tom. 4. p. jo,. tab. Zj. fig- h

La ménagère. ERNST.Pap. d’Europ. tom. 6. pag, 60."pi, 223. a°. 31y.

II ressemblebeaucoapau précédent.Les antennes, la tête Sí le corcelet font noirâtres. L’abdomen est Saune,

avec une ligne longitudinale ;, formée par lespoints noirs. Lesailes supérieuressont obscures , ’. avec deux petii.estaches ovales au mi’ieu , Si tieU vers le bord postérieur, blanches , transparentes, ! La tache extérieure des trois dernières ne forme : ’souvent qu’un petit point. Les ailes inférieures sont ; jaunes, avec k bord postérieur noirâtre. Le dessous ! des quatre ailes est semblable au-dessus. Ilm’a été envoyé du haut Dauphine parírí. Dàrithoiuc ; ’ il sc trouve aussien ItalieSt aux environs de Lyon.

BOMBYX. Voyez Bombix.

BORD, Margo. On a donné, en Entomologie, le nom de bord à la circonférence des ailes, à la partie qui termine le corcelet antérieurement, postérieurement & latéralement, à celle qui termine latéralement les élytres, à celle qui termine postérieurement chaque anneau de l’abdomen ; à celle enfin qui termine la lèvre supérieure, la lèvre inférieure, le chaperon, les mandibules, les mâchoires, &c. Le bord de toutes ces parties est entier ou cilié, crénelé, denté, dentelé, en scie, épineux, déchiré, &c. On lui a donné le nom de rebord lorsqu’il est un peu relevé.

BOSTRICHE, Bostrichus. Genre d’insectes de la troisième Section de l’Ordre des Coléoptères.

Les Bostriches sont des insectes presque cylindriques, dont le corcelet est globuleux, ordinairement épineux, ou denté à sa partie antérieure & supérieure, dont les deux ailes sont cachées sous des étuis, qui paroissent souvent tronqués & dentés vers leur extrémité ; enfin dont les tarses sont filiformes, & composés de quatre articles.

M. Geoffroy est le premier auteur qui ait distingué ce genre d’insectes : Linné, & presque tous les entomologistes, qui ont écrit après lui, l’ont confondu avec celui de Dermeste, auquel il ne ressemble ni par aucune partie du corps, ni par sa manière de vivre. M. Pallas a décrit deux espèces de Bostriches sous le nom générique de Ligniperda, c’est-à-dire Percebois. M. Fabricius a établi deux genres, l’un sous le nom de Apate, qui répond à celui de Bostrichus de M. Geoffroy, & l’autre sous celui de Bostrichus, qui est le même que celui de Scolyte du même auteur. Nous ignorons quels ont été les motifs de M. Fabricius, en transposant des noms déjà reçus. Il nous paroît que ce naturaliste, d’ailleurs très-exact, n’avoit pas examiné le Bostriche de M. Geoffroy, puisqu’il ne l’a point placé parmi ses Apates. Nous croyons devoir conserver le genre Bostriche tel que l’a établi M. Geoffroy, en y ajoutant les espèces découvertes depuis ce célèbre naturaliste. Nous conserverons aussi le genre Scolyte, que M. Fabricius a mal à propos confondu avec le Bostriche capucin.

Ce genre a quelques rapports avec celui de Scolyte ; mais il en diffère par plusieurs endroits. La masse, qui termine les antennes des Scolytes, paroît d’une seule pièce, tandis que celle des Bostriches est composée de trois articles perfoliés : de plus, les tarses des Scolytes sont garnis en-dessous de pelottes, & ceux des Bostriches sont simples & filiformes.