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& Mercure, entre la verge d’Aste & le caducée. (Article savage).

Aaron d’Alexandrie (Hist. moderne. prêtre chrétien & médecin en Egypte, vers l’an 695, est le premier qui ait traité de la petite vérole, maladie venue de l’Arabie. Ses ouvrages écrits en langue syriaque, seront traduits en arabe, vers la fin septième siècle, par ordre du calife Mervan I.

Aaron-Rashid, ou Al-Rashid, ou Rachid, c'est-à-dire, le juste (Hist. des Arabes), vingt-cinquième calife & le cinquième de la race des Abassides, étoit fils de Mahasa. AAftOy-RASHio, côAirKASH’o, cuRachid, tr^iJcbLJt ûjr^l’jtsitét z race ces AlaSEàd, étott fikde Makaâ. La k/s 6é£j’Ax]c<ilAt^ oco ac n !s» ci 20 p !^ Cloche part ?», m^aLp ?:» âztceb fansiVir, Mahaa aTMtdeoz fikJla£crùHii»-Mii(a & Amtot^ Soif prê^tay>n pour X^npi : , (oh cxniciflâiKede la iupémroé de itsvl^tfferk^ MihaàiltrxjmoapcKir ton (iMUCtfttvf » au pr«îodkcdeMB(â.>A»nm jugea cette préfereace iiijtfte & rcfiiû ifen pr^^fiter : Xfda, viosm touché de îa modératioo de fos frère ^ne de Pintcrét de (on fik, déclara cek î et fon héntxer. Ce rtnver(emefn de b loi frandatifa les Miifiilmans aélét ; Muia éprouva de» cootradtâsoDS, il s nrnca, & il alkiit (e (K>rter au dernières rkriences coatre ion frère 9 loriqull moitruc ^^^/m (ut proclanié cali/e » lan de notre ère 7f(^, de Vhéprc 164. Son règne fut brillant &heureux. Il étemEt les conquêtes dans les trois panîes du n :onde, depuis FETpagne & l’Afrique jufcju’aux Indes. Il gaçna en peribnne huit grandes batailles, il impoiâ tribut à rein|nre Grec du temps de Timpératrice Irène, & Nicéphore, {ucctfftur d^Irène, lui ayant écrit à fon avènement une lettre trev(ière, pour lui demander la reflitutîon du tribut f^yèozr Irène, Aaron ne lui répondit qn*en f’avançant |u(qu*aux Dortes de G>n(bntinople p & en A^met unt Nicépnore à un tribut plus confidèratile. Nic’-phore, pour mieux rappai(er, joignit an tribut de riches préfens. Parmi ces pré(ens, il y avoit des épces, le calife en fit Tedâi en pré(ênce des ambaflaJ’*urs Grecs, & les ayant toutes coupées avec Ton cimeterre : u Vous voyez, leur dit-U, û 9» les armes de votre maître peuvent ré(ifier aux 9» miennes. Mais , eùt-il mon cimeterre , il lui (au- 9f droit encore mon bras pour s*en fervir n. Ce (ut (bus le rèjgne i Aaron ^ que les Arabes commencèrent à aller commercer à h Chine. De tous les (buverains du monde, Aaron tCtAVinoit, & ne vouloit pour allié que Charlemagne. (xs deux princes, fans s*étre jamais vus, eurent toujours, Tun pour Tautre , le cœur d*un ami. La feule renommée ctalilît entre ces rois, uneamit.é plus tendre & plu& con(hinte que celle qu*un commerce aflidu fait naître & que Ihabitudc entretient entre des particuliers. Les hifloriens fe font plu ï décrire les prifcns {vl Aaron envoya en différentes rencontres & Charlemagne ; une tente d’une étendue auffi vaAe & d*unedîftribution intérieure, ufTi commode que lek palais les plus fomptueux ; une horloge d*un travail fineulier ; mais fur-tout un ék^phant, le premier qui etit encore paru en France , le /bil 4u*eut alon le calife , & dont il fe priva fans jes Cjtts oc lar

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j ir iier i i c&sse Ha^f " r. r ôes crtàoâes, fch est piCS vrai £l pu» l :=p<>r :irr . c s= 2a pdlb co iJ jf gat ê de tajecs, ôe Lzsikrcs , ds 11 iMjjil fe crocToE : ertre ces c^tûz ^asês p e in oe i ;lS cSecx ùncci pôis cèltbres esscore var les ; paix , que par les ta !ez :s de îa pjer.z « & [ fcience Ldie du gc ucja gicert • que par li ] frssefie des conquêtes ; tc-js deux pn cuhivèrent les lênres, & s

oulls iaflnâffKCCt enx-eéiaes ; tccs wr tous kizrs fajets , certe ( i yérior îré de mUI oiâ devrcMt diâinçoer tocs les (ônreraiBS, &. qpj (êmble être le rêritarle droit de r^ner, iiiifiiffi à toute loi, & indepem !!ast de tosite o>nTCoqoi|i Charlemagne monté fur le trot» , cfix-hnit wm avant Aaron , paroit avcû ferri de modèle k prince, & c*e (â plus grande gloire. Aaron aiffioît à répandre n !?(truâion parmi 10 penple ; il ètoit per(iiadé que la connoîfiance dci devcnrs en (âcilîte b pratique, il avoit été fiaffè àa difirours d’un (âge avec lequel il s*en(enBoitiB jour pour lire & expliquer un paflâi>e imponaè d*un auteur, concernant les devmrs oe rhosBiQ Aaron ordonna de fermer la porte de 6 chambiei pour n*ètre pas interrompu dans (â leâure. u Fait» » plinot ouvrir toutes les portes, lin £t le bnÊ. . qui Faccompagnoit , n une leâure utile eft on biei» V (ait dont un prince ne doit point priver icspeij)kM ’ Aaron avott (ur-couten recommandation la pifiav & la vérité ; mais un conquérant peut-il toujours éot jude ? Un jour marchant à b tète de (on armée ,1 fut abordé par une femme qui vint lui poner dei plaintesde quelques vexations que les folœtsaToim commifes en paiTant fur (es terres. Aarun trop in* dulgent pour des foldats qui lui ètoieat trop necef» ^ faires , (ut i cette femme : N*avei’VOus pas in dam ’ n tAUoran , que Us princes déjàlent tous les ham n par ohpajjent leurs armées ? — Oui ; mais j’y jili n auffi , répondit cette femme, que les wuufons det n princes feront détruites â caufe de leurs injnfiices sw Le dommage fut réparé.

On a , dans fOrient , une vénératioapaniculiérS pour les fous ; le proverbe que les fous & Us en fans prophètifent , V eft trés-accrédité ; les Mil-Ailmans croient que Dieu parle dans ceux que b raifcn ne fait point parler, Scquep^r con(equeDt ils ne peuvent rien dire que de vrû ; il vaudroit mieux croire plus fini plement, eue b railbn nV giffant point enrcre dans les eiifans & n*agi(&iit plus dans les fous , leurs di(cours ne méritent aucune attention. Aaron vouloit bien que les (bus ccr.fervaflcnt leurs privilèges , mais il ne vouloit pas que ces privilèges (uflcnt ufuipés pai