gemens de ftyle , continueront de porter le nom de leurs auteurs , eu h flSarque q£
les défignoit , foit dans rEocyclopédie , foit dans le fupplément , ou enfin une indicactien
quelconque j qui aflure à chacun ce qui lui appartient. Au défaut de nom , les
lettres ^. R. (lénifieront ariicle refté. Mais le nombre de ces articles confervés en entier
oe fera pas auiïï grand qu’on l’auroit déHré , du moins dans la biographie. Los articles
tirés de lliiftoire fainte nous ont paru le plus dans le cas d*étre confervés.
On nommera ou on indiquera de même les auteurs qui auront fourni àts articles Bouveaux : il n’y aura enfin que les articles appartenans en propre à l’auteur de ce diâionnaire ^ qui n’auront y comme dans le di< !tIonnaire du blafon ^ d’autre indication ^ue de n’en point avoir.
Quand on ajoutera quelque chofe aux articles même confervés , foit pour les coi>* %e^, foit pour les modifier, on mettra ces additions entre deux parenthèfes-
Nous ne prenons de l’hiftoire ancienne , dont l’hifloire fainte fcwrme une partie fi jqportante 9 que la biographie, que l’hiftoire perfonnelle & individuelle ; le refte aprient ou à l’auteur chargé des antiquités» médailles > monumens , &c., ou à l’auteur diâionnaire théologique & de l’hiftoire eccléfiaftique , ou à l’auteur de Thiftoire de la philofophie ancienne & moderne , ou aux auteurs du didionnaite de l’art militaire^ ou aux auteurs du diâionnaire de géographie , qui font en poiïeffîon de joindre à la géoçraphte proprement dite des détails hiftoriques & politiques, ficc. Quanta fhiftoire moderne, nous embraiTons, comme nous Tavons dit plus haut > & les ch^es & les perfonnes, mais toujours en abandonnant aux auteurs que nous venons d’indiquer, & a d^autres encore , tout ce qui peut appartenir à leurs genres. En général , nous nous laifferons circonfcrire & ferrer de fort près par nos voifîns ; ne cherchant qu’à refltreindre notre genre , que nous avouons être trop étendu » tout facrifice fera pour nous une acquifition.
Voici donc les différences principales qui diftingueront ce nouveau drârorniaire hîptorique, de prefque tous les autres. Il fera d’abord efTentiellement diftingué des grands diâionnairés hiftoriques de Moréry , de Bayle , de Profper Marchand, de Chautfepié^ Icc. , en ce qu’il fera un abrégé, aftreint par conféquent à toutes les loîx des ouvrages de ce genre, comme de rejetter tous les articles peu importans > peu utiles, de choifir même entre les autres, & fur-tout de les reflerrer pour la plupart dans un efpace affez courte de rejetter encore les longues diflertatîons , les difcuflions favantcs , & de ne préfentec Sue des précis & des réfultats. Telle fera du moins la règle générale ^ mais elle recevra , es exceptions , qui feront déterminées par les cîrconftances. Il fera diftingué enfuite & de ces mêmes grands diâionnaires , & des abrégéis, par Tavairtage qu’il aura d’être mixte > c’eft-à-dire, d’être à la fois une diâionnaire & des chofes & dfô perfonnes.
Il fera encore diftingué & des uns & des autres ,. en ce que ceux-ci tendent toujours à multiplier les articles , & qu’il tendra toujours à les choidr.
Pour rendre les articles plus fubftantieîs^ on aura foin d’y inférer, fans Tes charger îles allonger , autant qu’il lera poflîbte, les difcours mémorables, les traits qui peignent, €t% mots qui quelquefois montrent encore mieux que Us aâions le fond de Tame, enfin tout ce qui fait lire Fhîiloire ; car puifqu’il n^ a d’utile que ce qu’on fit^ il faut tacher ëe faire lire jufgu*aux diâionnaires ,. ce fera peut-être encore une diftînâioiTi.
Mais il en eft une plus importante que nous ambitionnons fur-tout de procurer a c^t Mvrage , autant qu’il peut en être fufceptible , c*eft de faire fervir le paflfé à Hnftruâioiï du préfent & de l’avenir,, de donner à Thiftoire toute fon utilité , en la rendant fa Feçon des rois & àts peuples , de la purger de ces faux jugemens ,. de ces réflexions macluavelliftes qui înfeâent nos hiftoires , même les plus eftimées , de cet éfoge perpiftuel dei gieires j des conquêtes y àts viâoires U du fafte ruineux des rois ; de cette admi-
