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Le chemin qúi conduisoit de Megalopolis -à lacédémone, côtoyoit TAlplìée Tèspacè de trente ’ ílâdes j^irsqù’à Ternbòuchurè du Thìits, qui sè rendoit dans ce fleuve. Gnlaiflbit le Thius à gauche, èk à quarante stades au-delà, -oh arrivoit à Phaiéfiee\( i). 4°. De Megalopolis à Methydrium,Sc à quel- 5’ u’es àuttes placés situées dans ; les limites des Lrcadieris,-il-y avoit cent-foixante-dix stades. Qn passoit d’abord par Scia, où avoit été un «impie de Diane : il y avoit. treize stades ; A dix plus loin avoit été la Ville de’ Charìfi," dont on ne voyoit pliis que les ruines. A dix stades au-delà âvoit été la ville de Tricòlonï i aussi ruinée. Sur la gauche de Tricòlonï étoit, à quinze stades, b ville de Zoelia. A dix stades au-délà étoit la ville de Paroria ; elles étoient désertes. . On voyoit austî les restes de quelques autres villes : telles que les suivantes. A quinze stades de Paroria étoient les ruines de Thyraus. Et les ruines d’Hypfvs, sur la plate-forme d’une montagne de même nom. Le .pays entre Hypfus èk Thyraus étoit monta-, i •gneux èk rempli de bêtes sauves. ’ À Tricòlonï., sor la droite, le chemin qui étoit en pente conduisoit à une fontaine appelée Cruni., De Cruni il y avoit trente stades jusqu’à la sépulture de Calisto, éminence couverte d’arbres fruitiers. A vingt-cinq stades de ce lieu èk à-cent -de Tricoloni, vers YHeliffus, sor le chemin qui conduisoit à Methydrium, on trouvoit le village à’Anemosa.8c le mont Phalantus, sor lequel étoient -les ruines d’une ville de même nom. Au bas de la montagne étoit une plaine appelée ’sali ; & tout près la ville de Scoenus. Tous ces lieux étoient compris dansl’Arcadie. Methydrium ( c. 36) étoit à cent trente-fept stades 8e Tricòlonï. Son -nom lui venoit de ce- qu’elle étoit sor une’hauteur, .entré le fleuve Mylaon & Malettas. Le mont Thaumafius domine sor ce dernier Jeuve (i). A trente stades de Methydrium étoit la fontaine -ÍNymphafia. A trente stades au-delà étoient les bornes des Mégalopolitains, des Orchoméniens 8c des Caphyates. ç°.-’Iiy avoit une route de Megalopolis à Mé- -n’àle, en traversant YHeliffus. (_| Sur .la carte de M. d’Anville il y a Phalafiá ; c’est tine faute de gravure. ’ Pausaniás ajoute qu’il n’y avoit plus que vingt.sta-les -JMM-rarrivera un temple/de Mercure,-situéprès de Bele- .mina en Laconie. <-2l J’admets la correctionde P-U-lnúer. car onlit dans le texte Molojjts, o» même -Matou**,--’-. ; -,Qn paffoit vd’abord ùu dénié, ; appelé Pylce’ad Helps. Qn trouvoit quelques temples & des tombeaux sor cette route. -A cinq stades d’Hélos étoit un bois consacré à Cérès. . ; Mais quand on avoit fait-trente stádôs.on trouvoit un champ ;np.mm’é .Paliscms ;. En laissant à gauche ì’Elaphus, qui est quelquefois à sec, -On trouvoit à environ vingt stades, les ruines de la ville de Peraiheus, où rest»it encore un temple de Pan. Quand on avoit passé le torrent (I’Elaphus, je crois), pn trouvoit j à quinze stades, les campagnes de Ménale,. avec une .montagne de même nom. "’.^ Au bas de la montagne étoient les ruines de la y’ùìe de Lycqa. ’ _ Sur la pàrtLe de la montagne qui étoit vers le sud il y avoit eu Ja ville de Sumatïa (%).. .-, Sur la montagne étoit un lieu que Ton nommoit Triodoï, ou 7>ivi_r, c’est-à-dire, les trois chemins. La ville de Manalus étoit alors rusoée. Le mont Ménale étoit particulièrement consacré au die» Pan. . :, . .-- 6". L’intervalle entre Megalopolis 8c le temple de la-divinité appelée Defpoïna, pu la Maîtresse ; ( au sud-ouest),étoit de quarante stades : on passoit TAlphée à moitié chemin. À deux stades du fleuve étoient les ruines de Macarei. Et à sept stades de-là étoient cèllesde Dafei. A sept autres stades étoit le mont Acacefius. Au bas dela montagne il y.avoit-eu une ville nommée Acaccfium, qui étoit.,à quatre stades du temple de la Maíueffe, sor les confins de la Meffénie. En montant.,on trouvoit sor la droise, jun pe» au-delà .du temple, le monument que Ton nommoit Megaron. Au-dessus étoit un bois sacré. Un peu au delà (mais la route -tournois vers lé nord-est),..pn trouvoit Tenceinte des murailles de Lycofura, où il ne restoit plus ^qu’un petit -nombre d’habitans (4)., .Sur la gauche du -temple -de la. Maîtresse étoit le mont Lycaus, que Ton appeloit quelquefois mont Olympe. Au nord de cette montagne étoit le territoire de Thifoaa. Le Mylaon, le Nous,\ Acheló’ùs, le Celadus & le Naphilos, arrosoient .ce canton èk se jetoient •dans TAlphée. ’ A la droite de Lycofura Vé’Ieyoient les mon-’-• .agnès nommées Montes Nomiï, ou étoit un temple •de Pan. U y avoit là un lieu appelé. Melpea, (3) J’admets la correction de Sylburger ; car le texte -porte Sumitia. (4) On croyoit, félon Pausaniás,,-que c’étoit la pre-- mière ville qui eût été bâtie, lajHemière qu’ait vu le soleil, 1 % M-