Page:Encyclopédie méthodique - Géographie ancienne - Tome 2.djvu/49

Cette page n’a pas encore été corrigée

GRÆ GRÆ 41

La ville de Messène, ou Messène ; dont la forteareffê étoit Ithotne, n’existoit pas encore. Les sept villes qu’Agamemnon promet à Achille J^Iliad. L. ix, v. if o), pour réparation de .’injure qu’il lui a faite, étoient dans la Meffénie. C’étoient, Cariamylen, Enopemque, herbosie maniaque "’-.-’- Hira . ^ • ;’.. Divinas Pherasque, fitâm inter prata Antheiam, Pulcramque Alpïam, èk palmite Pedason aptam. II y a sor les frontières dé la Triphylie èk celles de la Meffénie, un promontoire qui leur est commun : au-delà on trouve Coryphafium èk Cypariffia’i). Là, le mont jEgaleus se trouve à sept stades de la mer. • AubasétoirTancienne ville de Pylus Meffeniacus, ouPyledela Meffénie. Seshabitans paflêreiit ensuite à Coryphafium, qui en étoit peu éloignée (2)... En face étoit la perite île de Sphagia ou Sphaàeria. Dans cette même mer sont deux autres îles, appelées Strophades ou Strophades (3). - . Pylos étoit un port des Mefféniens. . Au-delà est Méthone (que Ton croit être la-Pedasos d’Homère), près lè promontoire qui pprte le nom d’Acritas. C’est où commence le. golfe de Meffénie," appelé aust. Sinus Afinaus, d’après la Ville d’Asine. Ce golfe finit à Test à Thyrides, où font les bornes de la Laconie (4). En partant de Thyrides pour aller par le nord, on rencontrait Tylus, appelée par quelques auteurs OEtylus, ensuite Leucírum, colonie de Leudïre . cn Béotie ; puis Cardamyla, située sur .une hauteur ; ensuite Pliera, Thurïa, Gerenïa. ~ Pélops paffoit pour le fondateur de Leuctre, de Charadra & de Thalames (Leu&rum, Charadra, Thalami ou Thalama). Le petit fleuve Nedon se jetoit dans la mer à Perte (5). II y a des auteurs qui croient qa’Enope étoit depuis appelée Pelana ; d’auttës, qu’elle avoit été prés de Cardamyle ; d’autres, près de Gérénie (6). On montroit Templacement à’Hira ou Hiera sor une montagne qui se trouvoit sor la route d’Andania _________________M__—___ -, • ——_____ (1) Ceci n’ast pas d’une conformité rigoureuse avecxeque l’on sait d’ailleurs, tant de la figure du pays que des positions locales. (2) De ce que Thucydide dit que Pylus avoit été située dansun terrein que l’on appeloit Coryphafium(Ko/i_ç_ !a-i.ï), Casaubon croit devoir : en «Miclure que ces deux villes n’en firent qu’une ; cela n’eli pas concluant : le nom de celle qui avoit existé le plus long-temps étoit demeuré a"u territoire ; du moins, cela est plus probabíe. (3) Les iles que.l’on croit avoir porté ce nom sont plus au nord. "•’"’ ’.’ (4) La carte rie M. d’Anville, d’après.Paufanias, indique les bornes de la Messénie plus áú nord du fleuve Tdmisus, dont .’embouchure est au nord de Leucírum. (5) Strabon observe qu’il a déjà fait connoître trois villes des sept villes offertes, par, AganVemnon ; savoir, Cardanïyle, Phefes 8c íedàfós. II va parler dés.autres., (6) Nous verrons que c’estle sentiment "de Pausaniás, Géographie ancienne. Tome U. à Af.^_i/cyjo".«,’J’autresdisoientqu’Ì ?iVá étoit depuis nommée Mesola (7). JEpeïa avoit par la fuite pris le nom de Thurïa, selon quelques auteurs ; selon d’autres, Thuria répondoit à la ville d’Antheia. ; & Méthone à AEpeïa ’ : d’autres enfin plaçoient cette dernière ville dans le territoire de Corone ; mais, suivant quelquesuns, cette dernière étoit Tancienne Pedafos. Péti loirt de Goronè, dans le fond di# golfe, se trouvoit Temboiichùré du Pamifus. A Touest étoient Corone, & plus loin Pylos èk Cyparifiia ; entre elles etoit Emna, que mal-à-prppos on a cruêtre Arena : à la gauche du fleuve étoient les villes dé Thuria èkde Plierai. : ’ " "- Lorsque Cresphonte se fut emparé de la Meffénie, il la divisa en Cinq parties : Stenyclarus fut fa capitale. La ville de Messène étoit dans une position pareille à celle de Corinthe (8) ; èk cette ville étoit défendue par une forteresse • : c’est le mont Ithome (9). La longueur des côtes de la Messénie, si Ton n’a pas égard aux sinuosités, est ’d’environ huit cens stades. Laconie. Le golfe de Laconie soit immédiatement celui de Messénie, dont il n’est séparé que par le promontoire de Tenare ; le promontoire Maleas, ou de Malée, le termine à Torient. Le mont Taygète, qui domine sor le golfe ^ s’étend depuis les montagnes d’Arcadie, jusques vers le promontoire. Selon Strabon, il finirait où se trouvoient les limites de la Meffénie èk de la Laconie. .Au bas du Taygète étoient Sparta,-Sparte, Amycla. 8c Pharis. Tanarum étoit à la partie des terres avancée dans la mer. En face du promontoire de Tenare, à quarante stades, est l’île deCythère, avec un bon port èk une ville de même nom : là aussi est file Onu guatos. .. En rentrant du promontoire dans le golfe, on trouvoit la ville d’Amathus, puis Afin£y8c Gythium, port des Spartiates. Entre^GytAiàm-èk Acria se trouvoit Tembouchure —deJ’Eurotas. Au-delà étoit, dans les marais, la villë"cTjrïeïw", qurétoit devenue ïin village. II y avoit un champ que Ton nommoit Leuçe ; puis une ville nommée Cyparislia, avec nrt port.. (7) Pausaniás dit que c’étoit Abia. (8) C’est ce paffag/de Strabon, & peut-être quelques áutrés, qui avóieht fait adopter la fausse position que M. déXisle donné à Meflehe sur ses cartes, position adoptée par d’autres géqgraphés qui n’avoient pas mieui étudié i’ántiqùité, quoique d’ailleurs M. de Lifle fût un ’habile homme. (9) En’cómparant, polir la force sans doute, le Péiôponnèse á uri taureau, Démétrius de Faìèrë disoit que la forteresse d’Ithóme.&çeUe d’Acrò-Corinthe, en étoient :’ les cornes.