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4o5. ’ NÉG . . NÉQÍ sent toujours prêts’à marcher à Tenhem’i. Lprfque les-neveux.sont en âge déporter :les. armes., . ils- suivent leurs oncles>; k nom : de père est inconnu, à un enfant"<’y«.I,l parle des. maris de fa-, mère :,, de ses : oncks ,, Si.jamais.de son père. Les. nayres, s’étant- révoltés ces.années dernières , Ayder-Aly-Khan ks a. soumis. ; . & avant.de quitter leur, pays, i ! ks a-.déclarés-déchus dé tous leurs privilèges

on dit que leur caste", qui étoit

la première après celk. des bramines., est.devenue, la dernière ; qu’Ay.der.Aly Jes,a . obligés à ; saluer, . les parias & autres gens.des.-’ plus basses castes -, . í : se ranger devant : eux. comme les auties malarbares étoient obligés "auparavant.de kfaire devant les nayres :) qu’ilapermis à.toutesdes castes déporter : ks armes, & quil les adéí’endues aux nayres,/ lesquels, seuls avoient eu jusqu’alors. k droit d’au porter ;, qu ;U : a : permis : & : ordonné à toutlemonde , de tuer les nayres que Tontrouveroir armés. Par cette- ordonnance^, publiée dans un moment : de, colère,, Ayder .espéroitrendre ;toute.s ks.autres.eas tes. enn.emiesdesiffaywí^.iLçroyoit qu’elles chercher roieht à se venger de Toppressipn. tyrannique.que cette ripbksse.avoit,exercée contr’eux. ’ Elk-rendoitimpossibledasuccession des nay.res , . qui eussent trouvé Ja : mort mille sois.moins cruelle que :, cet avilissement ;..& : Ayder..en publia une nouvelle , qui rétablissoit, dans tous kurs droits-Si prééminences : ks nayres ,. lorsqu’ils embrasse- 1roient : la religion. de- Mahomet... Plusieurs de ces nobles’.prirent :àcette.occasion-le turban ; mais ja-plus grande partie est/restée errante ;elk a mieux aim’éíse réfugier daíis le royaume dé Travancour que de se soumettre à cette dernière loi, Noys ignorons ce. qui eif arrivé depuis da-mort d’Ayder-AÍy^Fo/yíç ks-articles MAISSOXJB., MA- 3LiAJ5A’B.-,,j& :c.-. .’."... NÉGOCIATION /NÉGOCIATEURS, ma-’ nièré de traites ks.aiffaires’.politiques ;,& hommes qu’on y emploie-. < f -’ ". ’Les négociations .politiques-- sont beaucoup, plusdifficiles .qiTelks-ne. l’étoient ; autrefois. Anciennement. , ks. ambassades n’étóient que momentanées ; il suffisoit. à un ministre de bien connpjtre un pbjet. unique ,. qui étoit celui de sa mission ; ii-exp.osoit : sa ; demande , on ’ lui faisoit une réponse. , & lá négociation se. ter’minqir.-en peu.de. jours- Aujourd’hui.’que’ : les ministres publics résident "cputihuellement , mille Sù mille ;pbjets doivent attirer, kur attention. Les intérêts de. tous : les états , les vues dç t»us les princes,, celles des. autres ministres publics’, les. changemens qui peuvêtit arriver dans chaque cour, ks mouvemensT , qui peuvent agiter TEurope :: un niinistre public. s’pceupe de.tout ; "* . _ Les divers, états’.de TEurope ont entr.’eux un commerce & des rapports si bien : établis , qu’un changement dans l’un de ces. états est presque ÇOiíjoufS capable :4e trpubkj ; le-repos-des, autíçs, Les démêlés des moindres souverains mettent de Ia, division, entre. Jes principales puissances .y,-à ;

,Gause des ; divers-, intérêts’qu’elles, y pr<nnent.Lés

i,diverses puissances nc.devrpknt se’niêkrque des Ì choses essentielles ; mais,. : par une foibkíTe na--

turelle aux hommes „ elfes veuientxse.mekr.de

i tout, &i ces rapports, obligent presque- ! cBaque. | souverain ;; d’entretenir- conrínue’kmentr dçsvtói-,

ni lires dans les cours étrangères. Un prinçe^yeut

í être instruit détour ce. qui se passe, hors, de.soií | royaume , qui-a quelque ;rapport à : lui,, à, "sesaK ’ liés, àses’ennemis, auxspni^îances qui n’oufcpoint | e-ncpre-pris de parti. Mais jusqu’à quel point ces : 1instructions : lui.fcn.r-elles nécessaires, & pu com-- (menée Ja simple curiosité ? C’est ; ce que,nous ; n’indiquerons pas ici. Quoi qu’il en soit, un mi-" niltr,e habile peut découvrir dans une cour ; çt, qu’on caché à : son : maître dans une autre ;, Laï

cpiinpijíancê-de ; tout ce qui se passe est impor-j

tante ou utile au gouvernement ; elle n.edèj fçroit. > pas, si chaque état se bprnpit à savoir ies faits ì vraiment intéressans. ..."

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. ".’ . :"

Un négociateur appliqué découvre & dissipé,
ks projets qui se forment contre ks intérêts de

ì son prince , dans les pays où :il :négoçk. Un fou-. j verain habile , du fondde son cabinet,. fans faire, i de grandes dépenses, fans mettrefur pied dés !

! armées nombreuses, parvient, souvent à ; affaiblir ; 

j dés, états ;, dcncdaipuissance lui •d.ohne.de-l’oni-. ì brage. C’est par ce moyen qu’un bon miijiltrc :

! entretient quelquefois dàns les états de son maître 

I une tranquillité profonde , pendant qu’il produit ’ des révolutions, . ailleurs., . & qu’il ; fait même ! agir í des nations contre kurs propres intérêts. C’est j par-là enfin que Ton : rohiptles liaisons ks plus [étroites, & que Ton conclut ks traités le# plus

utiles.

’ ’..’ V. ’ ’" . .’

?! ; 

• . II. est. aisé de faire échouer ;les plus grandes/ Jentreprises , lorsqu’on, ks déco.úvre au moineutoù elles se forment, parce qu’on a besoin de plusieurs ressorts, pour les faire mouVoir, & qu’il n’est presque pas possible de les cacher à un né-’gocinteur "habile "qui se : tmûve. fur les lieux : ’En " général, on,s’y : prend trop tard, quandoiiatM tend- pour envoyer dans des pays voisins, qjriby". survienne-des affaires importantes. ; S’il s’agit-, par exemple, d’empêcher la conclusion de^quelqua ; traité , ; soit.avec.une puissance.ennemie,,’óu avec* une.puissance qui donne dé-la jalousie !, ou dç : détourner,une déclaration de guerre . quitétáhç faite contre notre allié , nous lexendroit inutile,*.en le mettant dans, la nécessité.de pourvoir isas propre défense., Itsnégociateurs--qu’on,envpie :dansi jes epurs au moment mêmê.’-j-n’bn’t.pas, k retnp^ d ;établir des. liaisons & de puendre des-, méíures ;. propres à.faire changer lès résolutions prises rX moins qu’ils.nè portent avec eux-de grands moyens, tû’ujoms à chargé au prince : qui- les-donne, St.. souvent inutiles., parce qu’on : s’en sert trop tardv- " Op peur çjeriç aujourd’hui twblic «n. maxime