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d’Autriche :ses" successeurs. Les fuisses l’enlevèfent au duc Frédéric : en : 141 y , d’après -les sollicita^ tions de l’empereur Sigismond- 8cdu concile de Co,nstance.’ -Zurich Payantòbtehuenhypothèque dé 4ÍCO .florins, ne ypulut pointée-garder pour lui seul j il associa à ce domairìe-lès cantons de Lucerne :i Schwitz j.UnderWáB, £ug 8c Glaris, qui avoient aidé, à : lé. conquérir.- Cet -arrangement fut, confirmé.dans.le trnité- ;de réconciliation, entre l’empereuf 8c lé dtìc. Les cantons de Berne 8c d’Uri. furent, admis à la-cO-régence , le premier ena42<5, le. dernier en 1445.-.Lës huit cantons faifoient. gouverner le 1bailliage alternativement par des baillis de leur choix, quj se soccédoient. tous les deux ans. Lors du traité de paix qui termina la guerre civile de 1712,, les cinq cantons. catholiques : cédèrent leurs droits aux deux cantons de.Zurich 8c Berne ; celui de Claris qui iétojtdemeuré, neutre conserva les siens} depuis cette époque les baillis des deux premiers.cantons font en préfecture chacunpendant .sept !ans. Lé bailli de Baden est : juge de seconde instance en matière civile, 8c seul juge de tous les bans qui excédent les droits des vassaux : il a ppur conseillers l’untervogt ou lieutenant-baillival, 8cïle secrétaire-baillival ; il faut être pourvu dé ces deux dernières charges par le choix des tróis états. souverains i la première ne peut tomber que. fur. un bourgeois de la ville de Baden ,. la seconde alternativement fur un citoyen d’un des trais cantons. L’appel des causes majeures íst,porté à,la diète annuelle des. députés des trois cantons corrégens ,& ensuite aux cantons eux-mêmes. La cour des causes capitales est composée de huit châtelains- ou untervogts, & de seize autres assesseurs que le Bailli prend ; dans les quatre jurisdictions foraines ; le bailli a seul leároit d’adoucir ou de commuer lapeine. Chaque paroisse a. une forte de justice civile ordinaire.

Le comté ou gouvernement de Baden contient, outré la ville de ce nom, huit juridictions, in- îérieures, quatre ;jurisdictions extérieures ou fo- . ïaines , comprises.dans la souveraineté de Baden, v mais non dans lé bailliage proprement dit, 8c quelques terres ou. sièfs particuliers. Autrefois les députés dé tous les cantons s’assembloient à Baden ; depuis 1712, les trois cantons seuls, qui sont les maîtres du gouvernement, y envoient. leurs : députés , après la diète ordinaire de Fravenfeld.

Le conseil des ;dix ;8c celui des quarante, 8c divers.corps de justice,8c depolice, exercent le gouvernement municipal dela ville : un advoyer, choisi par les quarante 8c par un comité de 60 bourgeois, est le chef de la magistrature ; le conseil des quarante est présidé par son advo3’erparticulier.

La majeure partie des habitans. du comté de Baden fuit îa : religion romaine ; les réfoïthìes h’ocçuperit que qiielquesvillages.

On évalue à 240 000 âmes la population du comté de Baden.

BAHAMA, isle de l’Amérique septentrionale. Elle appartient aux anglois. Voyez le Dictionnaire de géographie.

BAHAREM, BAHAREN, ou BAHRAIN, isle du golfe persique , >h. l’embouchure du bras dt-Schat-el-Arab. L’iûtde Baharem a souvéht changé-1 de maître. Elle passa,sous la domination des íor-^ tugâis âvec’Ormuz, dont elle recevòit les loix. Ces conquérans la perdirent dans la fuite, scellé éprouva depuis un grand nombre de révor ! lutipris. Thamas-Koulikan la rendit à la Perse, à qui elle avoit, appartenu. Ce fier usurpateur avoit alors le plus vaste plan de domination. U vouloir régner fur deux mers, dont il possédoit quelques. bords ; mais s’étant apperçu qu’au lieu.d’entrer dans ses vues, ses sujets les traversoient, il imagina, par une de ces volontés tyranniques qui ne coûtent rien aux despotes,, de porter ses sujets du golfe Persique fur la mer Caspienne, 8c ses sujets de la mer Caspienne sur le golfe Persique. Cette double transmigration : lui. . paroissoit propre à rompre les liaisons que ces deux peuples avoient formées avec ses ennemis» : s8c à lui assurer, sinon leur .attachements du ; moins leur fidélité. Sa mort anéantit ses grands projets 5 8c la confusion où tomba son empire.» : offrit à l’ambition-d’un arabe entreprenant ,1a facilité de s’emparer de Baharem, óù il règne encore. Cette ifle célèbre par fa pêche de perlés, dans le temps même qu’on en trouvoit à Ormuz, à ; Karek^ à Keshy, dans d’autres lieux du golphe, est devenue’bien plus importante depuis que les autres bancs sont épuisés , fans que k sien ait éprouvé uhe diminution sensible. Cette.pêche commence en avril 8c finit en octobre. Elle est renfermée dans l’espace de quatre à cinq lieues ;!’.-’ Les arabes, les seuls qui s’y livrent, vont coucher chaque nuit dans Piste ou fur la côte ,. à moins que les vents ne les empêchent de gagner’ la terre. Autrefois ils payoienttous un droit à des ; galiotes établies poúr les recevoir. Depuis le.der-y nier changement, il n’y a queles habitans de Piste qui aient cette soumission pour le scheik-, trop, foible pour Pobtehir des autres.

Les perles de Baharem sont moins blanches que. celles de Ceylan 8c du Japon ; mais beaucoup, plus grosses que les premières, 8c d’une forme plus régulière que les autres. Elles tirent un pea fur le jaune, mais on ne peut leur disputer Pá», vantage de conserver leur eau dorée, tandis que les perles plus blanches perdent, avec le temps ,.y beaucoup de lëur éclat, fur-tout dans les pays chauds. La coquille des unes 8c des autres.^ connues fous lé nom de nacre de perle ^ sert en Asie à beaucoup d’usages.