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Les sergens ès loix.
Les fils aînés des baronnets. Lés fils aînés des chevaliers de la Jarretière. Les fils aines des chevaliers du Bain. Les fils aines des chevaliers. Les fils cadets des baronnets. Les écuyers par création. Les écuyers par charge. Les hommes vivant noblement. Lss citoyens. Les bourgeois. Lés diverses classes du peuple. Lorsque George II mourut , il existoit 25 ducs anglois , y compris les deux du sang royal

le même nombre subsiste aujourd’hui. A Tavé^ nement du roi actuel au trôné en 1760, il n’y avoit en tout que 184 pairs ou pairesses ; il y en a’aujourd’hui 201 , ce qui fait une augmentation de 17. La liste de ces titres sc trouve dans les almanachs, particulièrement dans celui de Cardams Ryder ; mais voici ce qu’on n’y trouve pas : c’est Texplicatîon de la note qu’on a vue dans Tordre de préséance, à côté des fils aines Sc cadets des pairs. . La courtoisie d’Angleterre donne à tous les fils de lords des titres proportionnés à ceux qui placent leurs pères dans la chambre haute. Le fils unique d’un duc est appelle marquis , les cadetá ont le titre de lord, auquel on ajoute leurs noms de baptême pour les distinguer

on dit, paf exemple,

lord John Cavendish , en parlant de Toncle du duc de Devonshire , que la gazette nomme simplement le très-honorable John Cavendish ; de même o,u’on appelle comte de Surrey le fils du duc de Norfolk, premier duc d’Angleterre , que îes gazettes nomment le très - honorable Charles Howard. , Le fils aine du comte est appelle vicomte , ses soeurs sont Jadies ; on le qualifie lui-même de ’lord, mais ses frères cadets n’ont aucun titre. Le fils aine d’un vicomte n’est point titré ; il est feulement rangé dans la première classe des citoyens. Les barons ne donnent aucun titre à leurs enfans ; les fils aines , comme on Ta vu plus haut, " "ont cependant le pas , même fur quelques-uns des principaux magistrats du royaume ; Sc les cadets , .fur les baronnets, 8cc. Les deux archevêques pnt le titre particulier de très-révérend père en Dieu., 8ç celui de grâce en commun avec les ducs : on dit en leur parlant , ou en parlant d’eux : votregrace, fa gmce , Sec. L’archevêque de Çantorbery est premier pair Sc lord primat du royaume , 8cil alepasimmédiatement après les princes du sang ; il peut être regardé comme.le vicaire général du souverain pontife de Téglise anglicane ; il exerce pour lui fiï<<yz. polit, & diplomatique. Tom. Ie toutes les fonctions du pontificat ; il accorde les dispenses , 8cc. 8cc. . Celui d’Yorck jouit, dans son district, des mêmes privilèges ; il a , comme on Ta vu , dans la liste ci-dessus, Je pas fur tous les pairs, à Texception du chancelier. Les 23 évêques ont le pas fur tous les barons laïques, Sc sont eux-mêmes barons sous deux aspects différens ; ils le sont comme féudataires , . par Tordre du roi qui les appelle au parlement sous ce titre ; ils le sont par création , les lettres patentes du roi étant , au moment de leur con-’ sécration , présentées à- Tarchevêque qui en fait la cérémonie. Ces barons , au reste, sont les seuls au titre desquels leurs épouses ne participent pas : òn ne les appelle point ladles, mais simplement miftrefs , ainsi que les.siMples bourgeoises , à ’ moins que leurs maris n’unissent quelque titre temporel à celui de Tévêque, comme Tévêque actuel de Derri en Irlande, qui est en. mêmetemps comte de Bristol. - L’ainé des enfárís mâles d’Angleterre est né duc de Cornwal ; 8c , à Tinstant même de fa naissance , il possède les revenus de cet appaiíage , en son propre 8c privé nom, comme s’il avoit atteint fa 21e année ; il est ensuite créé prince de Galles. L’investiture de cette principauté se donnoit jadis par Timposition d’une couronne

on mettoit

entre les mains du prince, appelle à régner, une- verge d’or, emblème du pouvoir souverain , Sc on lui passoit une bague d’or au doigt pour Tavertir qu’il contractoit une espèce de mariage avec son pays dont il s’engageoit à protéger les enfans. Les puines mâles de la famille royale sont créés ( non pas nés ) ducs ou comtes avec les titres qu’il plaît au roi de leur donner : comme ils naissent fans appanagè, le roi les entretient fur la liste civile. , Les enfans de l’autre sexe naissent avec le titre de princesse. : on ajoute royale à celui de Tainée. On a déja vu que porter atteinte à la chasteté d’une princesse royale d’Angleterre avant qu’elle soit mariée, c’est commettre un crime de haute trahison au premier chef. Les enfans de l’un 8c l’autre sexe , ainsi que les frères du roi, lorsque fa majesté n’est pas présente , sont servis à genoux par leurs officiers respectifs. ^ [ Lé roi étant la source ou le distributeur arbi- traire des honneurs , on conçoit aisément que , pour y parvenir, une naissance bien distinguée n’est pas de nécessité absolue

nous pourrions

ajourer avec beaucoup de vérité , qu’il n’est point de pays où, parmi ce qu’on nomme les grands t on compte si peu de gentilhommes. II est des nobles d’une autre espèce , qui ne doivent leurs titres qu’à des femmes qui sontpai-Bb