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violens, parce qu’ils sont nécessaires ; mais, je le répète, il est dangereux de le surcharger d’un autre fardeau.

SECfION XVIe. De quelquesusagesparticuliers relatifs au parlement. ’" - J’ai déjà indiqué plusieurs des usages relatifs au, parlement d’Angleterre ; mais il en est quelques autres dont je-crois dévoir parler dans une section particulière. Lorsque le roi va à la chambre haute, ils’assied dans un fauteuil sous un dais ;, à ,1a droite du roi, contre la muraille, sont les bancs des prélats ; 8c à la gauche, aussi contre.la muraille, d’autres bancs pour les ducs, les marquis Sc les comtes : les officiers de la couronne, s’ils sont barons,,sc placent au-dessus des ducs, des marquis 8c "des comtes ; sinon ils sc placent au haut bout, "fur des sacs ou des balles de laine ; il y a plusieurs bancs en travers, dont le premier est occupé par les vicomtes , Sc les autres par les barons. Au-dessus de ces bancs , on trouve des sacs, de laine, où s’asseyent les officiers de la couronne, dans le cas que j’ai marqué. Les juges du royaume, les conseillers d’état, les gens du roi Sc les maîtres de la chancellerie, qui n’ont point voix délibérative ,. à moins qu’ils ne soient barons, ont une place inférieure. Le dernier sac de laine est. le siège des greffiers de la couronne 8c du parlement ; l’un d’eux enregistre tout ce qui sc-passe dans la chambre ; il y a deux greffiers sous lui qui écrivent à genoux fur un

sac de laine. Ces sacs de laine sont bien anciens ;

on les emploie afin de rappeller au parlement lès s grands avantages que YAngleterre tire de seslaines,

Sc Tengager à soutenir toujours cette branche de

commerce. Les douze juges du royaumes les .’- gens du roi 8c les rapporteurs de la chancellerie , ne siègent dans la chambre des pairs que pour donner Jeurs avis fur les points de droit, quand on les consulte. Lorsque le roi est au parlement, ils ne doivent, pas s’asseoir fans fa permission ; ils peuvent s’asseoir en Tabscnce du roi, niais ils ne dôiventpas se couvrir avant que Torateur de la .chambre, qui est toujours le chancelier ou Te garde du grand - sceau , leur dise que les pairs le permettent : encore n ?y a-t -íl jamais que, les douze juges qui se couvrent, les autres sont toujours tête nue. Il n’y a point de préséance dans la chambre des communes , Sc l’on s’assied fans garder aucun «rdre. L’orateur de la chambre est scul assis dans un fauteuil. La chambre basse s’assemble quelquefois les dimanches Sc Jes jours de fête, s’il y a des affaires bien pressantes ; si Jes débats, sont longs, les séances durent jusqu’à'trois-ou quatre heures du matin. Lorsque lé roi se rend à la chambre des pairs , -i l est en habit de cérémonie ; iTa la couronne, fur la tête, Sc on porte Tépée de Tétat devant lui. Les pairs ecclésiastiques ont leurs habits épis- -. cepaux, Sc les séculiers, des robes d’écarlatte. Les quatre députés de Londres paraissent aussidaás^la chambre basse en robes d’écarlatte, à :la première assemblée-Avant d’entamer aucune affaire,.les membres des deux chambres doivent prêter lès sermens, qui furent ordonnés par acte du parlement ( én 1689) après la révolution. Ils doivent aussi faire une abjuration du papisme, Sc une abjuration particulière à Tégard du prétendant. Ceux, des communes-, quoique députés des provinces^ des villes ou des bourgs, ne sont pas astreints i suivre les instructions de leurs commettans ; ils ont pleine liberté de voter, scion leur opinion particulière : ils donnent d’ailleurs toute Tattention qu’ils doivent aux intérêts Sc aux" idéesde ceux qu’ils représentent. Les communes, de retour dans leur chambre, commencent ordinairement par établir diverses commissions, qu’on nomme comités $ - l’un est chargé de Texamen des privilèges de la chambre 8c des élections contestées j un autrè des griefs de la nation ; ùn troisième du commerce ; -ún quatrième des affaires de religion ; 8c un cin- ! quième de composer une adresse de remerciement au roi, pour la harangue qu’il a faite aux deux chambres. Cette adresse indique la. dispositionoù est la chambre basse de concourir aux choses que fa majesté a proposées : la chambre des pairs-présente aussi une adresse de la même nature. Celui qui parle pour ou contre un bill, séiíérít . debout Sc découvert, Sc adresse la parole à Torateur. Personne n’a droit deTinterrompre, à moins que son discours ne soit trop long ou n’aille pas au but ; dans ce cas, Torateur Tavertit d’être plus court, Sc de ne pas s’écarter de son finet. Quahd un homme.a parlé sur une matière, il ne peut plus, fans la permission de «Torateur, parler une seconde fois, ou répondre à ceux qui Tont ré- . futé. Les séances de la chambre des communes manquent absolument de majesté ; on y méprise même les bienséances à un point qui scandalise beaucoup les étrangers. Les membres arrivent ea bottes, Vchapeau, fur la tête j ils courent d’un. lun, Ie_ brasseur seul paye le droit ; dans l’autre , il est levé indifféremment fur tous les siijets qui consomment. Daae le premier penoane ne sent la rigueur de l’impôt : dans le second, il est regarde comme onéreux : dans celui-là, le nïnWo qU£ , TM ^ v a 4e ne pas payer : dans celui-ci , il ne sent que la nécessité ^ui l’y oblige. ’ ’f* liber f" fr KnV Tf <K-ïï£yeQ p^e ’ U fáuc des recherches perpétuelles dans fa maison. Rien n’est plus contraire i faTà’rtmká^iw etabllís^t*« 

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