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7P« .JUS JURE. Terme fort connu dans Içs anciennes déclarations des rois de France , au fujec des corps des marchands 6c des communautés des arts Sç mé- tiers du royaume. On appelle vllUs^juréeSy bourgs- jurés , les villes 5c bourgs dont les corps *& com- munautés ont des jurés ; villes non jurées , bourgs non jurés , ceux àc celles qui n'en ont point. Juré teneur de livres. Ceft celui qui eft pourvu par lettres patentes du roi , & qui a prêté ierment en juftice pour la férification des comptes & calculs , lorfqu'il y eft appelle. JURÉS MATSTRES-MARQUEURS DE MESURES. On fioAime ainft en Hollande des officiers établis par les collèges des amirautés, pour Faire le jau- geage & mefurage des vaifleaux. Voyei^ mar- queurs DE MESURES. JUS. Liqueur, fuc ou fubftance liquide que Ton tire de quelque chofe. Jus DE LIMON ET DE CITRON, VoyC^ CITRON & LIMON. a Le jus de tîtron paie en France les droits V d'entrée â raifon de 5 o f. du cent pefant , confor- «ménient au tarif de 1664; 5c fuivant celui de la » douane de Lyon , 11 (,6 den. du quintal », ' Jus DE REGLISSE. Voye^ REGLISSE. <c Le jus de regUJfe paie en France les droits w d'entrée Ar lé pied de 50 C du cent pefant , par jf> le tarif de 1^64, 5c par celui de la douane de i> Lyon i8 f. du quintal , tant pour l'ancienne 5c » nouvelle taxation , que pour (es anciens 5c nou- » veaux quatre pour cent i^^ JUSTE. Ce qui eft en équilibre , ce qui rie pv^chc pas plus a'un côté que dç TautrCf On le l I Z É dit des balances. Cette balance eft txhîjujle » qji^ rien la fait trébucher. Pefer jufle y c'eft ne point donner de trait. II a des chofes qu'il fout pefer jujie , comme l'or , 'areent , les per>es 5c les diamans > dont le boa poids apporterôlt trop de préjudice au vendeur, a caufe de leur prix. La plupart des autres marchan- difes fe pèfent en donnant du trait , c'cft-â-dire , . en chargeant aflez le baffin où on les met , pour emoorter celui où eft le poids. On dit , pcfiir entre fers , pefer entre deux fers , pour exprimer la même cho(è qu'on entend par pefer juJie. Auner juJie , c'eft auner bois i bois 5c fans poucecvent. • JuSTEé Fpithéte qu'on a coutume de donner i un marchand qui n'a pas profité dansfon commerce, mais qui cependant ne doit rien. Mon voijin eft. mort jujie , c'eft-â-dire , il ne laijfc rien , mais il n emporte rien à perjonne* JUSTINE. Monnoie d'argent fabriquée à Vcnife, qui tient onze deniers de nn. On l'appelle autre- ment ducaton*. Le non) de jujline lui vient de ce Îu'elle a été frappée fous un doge de |a famille des. uftiniani. Voye la table des MON)«oi£$t I Z IZELOTTE, Monnaie de V Empire. Elle paflè â Conftantinople 5c dans les échelles du Levant, pour les deux tiers d'un aflelani ; 5c quoiqu'elle ne loit pas d'un argent aufti fin , le titre en étant naoin-» dre d'un quart que celui des piaftres SéviUanes , la peuple les reçoit volontiers dans le commerce* J^oy% tA TABLE DES MONMOIE^. Tba du fécond f^Qlum€% v<> De riroprimèriQ de P. M. DELAGUETTE 3 rue de la Vieille - Draperie.