remplit d’eau , & derrière lequel on p !ace la
lumière pour travailler le foir. Le bocal efl : placé
entre la lumière & l’ourrage , ik fournit à i’artifte
un foyer brillant , auquel il jouit de toutes
les parties les plus fines de Ion travail.
Fig. 5, Sceau ou cachet , avec l’on plan.
Eig. 6. Boëce à contenir les poinçons.
Fig. 7. Sceau avec fon manche.
Fig. S. Marteau à ci fêler.
Fig. ç. Gratte-bofle.
Fig. 10. Pince qui fert à tîrer les cachets du
fci ! 5 comme on le voit dans la vignette.
Fïg. 11. Cire pour tirer les empreintes des
cachets , & jugsr de l’efFet que produifen : en
relief les travaux qu’on a faits en cieux.
PLANCHE II.
Fig. I. Plomb pour effayer les poinçons.
Fig. X. Qiiarré pour travailler les poinçons.
Fig. 3. Même quarré avec fon poinçon.
Fig. 4. Plan du dit quatre.
Fig. j. Matrice pour conferver l’empreinte
des poinçons.
Fig. 6. Quatre fervant à applatir les cachets
qui ont été coulés.
Fig. 7. Liège pour polir les poinçons lorfqu’ils
font trempés.
Fig. 8, Poinçon de différentes groileurs.
Fig- 9. Lime plate.
^i^. 10. Liijie den)i-rond9t
Fig.
Fig.
tî R E ’<f ;i
. Lîme tianchanre.
. Pince pour prendre les poisçans.
GREN"É , ( fubft. mafc. ) Le grené du crayon
eft la for.e de grain que le crayon laitTe fur le
papier , quand au lieu de faire des hachures diftincles ,
on les place fi près les unes des autres
qu’elles font des niaffes parleur réunion. Le grene
eft bien plus moelleux que ne le feroient des hachures
qui laïfleroient voir entre elles le blanc
du papier. Cette oppofition du blanc avec la
couleur du crayon ne peut manquer d’avoir de
la le’chereffe 5c de la dureté. D’un autrcr côté un
deilin qui ne feroit fait qu’avec du grené , auroit
de la molleffe & feroit trop flou. II efl : bonde
commencer par établir un grené , & de porter
les hachures par-deflus ce premier travail. Le
goût infpirera quelque fois de laiffer le grené
pur ; mais on ne peut là-delTus établir des préceptes.
Le grené , dans la gravure en maniere-noire ,
eft formé par les points innombrables que trace
fur le cuivre l’inftrument appelle berceau. Dans
les parties ombrées , ce g’-ené ne le remarque
pas ; il produit des malTes fourdes & oblcares,
que l’on peut comparera un beau velours noir.
Mais dans les parties voifines de la lumière, 8c
même dans celles qui ne font pas frappées de la
lumière la plus piquante , l’artifte laifle voir ufi
refle de grené , ce qui fait un ellet heureux d^rjs
ce genre de gravurf .
îî n n a î î
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