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& porter , au-deflus de l’épine du dos du clieval , lieux barres de fer qui étoient conduites en Jigne droite depuis Ici premières équerres, vers le poitrail, jufqu’à celles qui approchoienc le plus de la croupe du cheval : là chacune reçut I fes extrémités d’autres barres de fer qui y furent affujettiesavec des écrous, & qui, s’écartant & formant un cercle , devinrent le foutjen du noyau en cet endroit. Des efpèces de «nains , aux extrêniités des branches inférieures & horizontales des mêmes équerres, fervoient de pafTages ■& de fupports à des_ fers , qui , ■’ contournes luivant les différentes linuoficés da fiorps du cheval , dévoient le parcourir le long jde chaque flanc. Toutes ces équerres, ainfi que les fupports ou potences , formant des branches plus ou moins aliongéps fuivanr que leur deftination l’exigeoit , arrivoien : toutes à une hauteur égale.

Alors la charpente qui avoir été établie dans Ja foffe fut retirée. On pcfa autour de la grille, en dehors , quatre dés de pierre de chaque côté. t,eur plan étoit un quarré de deux pieds , leur hauteur étoit de deux pieds & demi. Ceux des quatre encognures furent fortifiés dans l intérieur par une maçonnerie en moellons, qui , du côté de la tête du cheval , fermoir une portion de cercle taillante. Ces dés de pierre étoient dellinés à affeoir le chaflls de charpente qui avflic été employé dans la conftruftion du tçoule de plâtre.

Leî pièces de cet ancien chaflîs furent donc •faffembjées & bien affermies ; les fix barreaux de fer fur lefquels avoient été érigées les premières allifes du moule furent remis aux mêmes places & aux mêmes diftances qu’ils avoient ■ occupées , & le retabliffement du moule ne fouffrit pas de difficulté.

Il étoit néceffaire que les cîres dti moule confervaffent leur duâilité ; on l’entretint par une chaleur douce qui n’étoit pas capable do les trop amollir , & on les garantit de la pouflière par un chalfis de verre en for-me de comble.

Quand le moule eut atteint la hauteur de la grande traverle longitudinale, on s’occupa de mettre en place les quatre autres traverfes qui étoient déjà rangées fur leurs trétaux de fer. Elles fe logèrent dans les ouvertures qui avoient été ménagées à cette intention dans les pièces du moule au temps de la conftruftion , & furent fixées par le milieu avec des brides de fer fur la grande traverle longitudinale, &à leurs deux extrémités fur les deux trétaux latéraux. L’armature fe trouvoit prefqu’entièrement formée. Il s’agiffoit de mettre en place ies fers des jambes & de la queue. Pour agir avec plus de fureté, on laiffa l’intérieur des jambes du cheval à découvert , en ne montant que la moit>4 des pièces du moule de chaque jambe. r o N

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Oh avoit eu foin précédemment de faire mouler à part , d’une feule pièce, cette moitié de jambe. Ce fut conformément au creux qu’elle avoir donné que le ferrurier forgea les fers. On employa le même moyen pour régler la forme des fers de la queue, & de ceux du col & de la tête du cheval.

Les trois fers qui, après la fonte, dévoient refcer’en place & fervir au fcellement de la figure , furent tenus de deux pouces de gros. Un moyen fimple fut employé pour qu’ils reftaffent intimement adhérens au bronze ; ce fut d’en arrondir la tige depuis le fabot iufqu’au genou, partie qui devoir être fondue miffive, i& de les forger quarrément au - deffus & audeflbus.

Ces fers furent forgés pour avoir quatre pieds de fcellement. Ils ne remontoient guère à leucpartie tupérieure qu’à deux pieds au -deffus du genou. Là chaqus fer fe lioit avec un autre ter, qui, par le haut, alloit s’accrochera celle des grandes pièces trantVerfales qu’il rencontroit. On en ufa de même à l’égard des fers de la jambe du montoir , qui étoient de moitié moins forts que ceux des trois autres jambes, 8c à l’égard des fers de !a queue.

Ceux-ci, remontant en contre -haut depuis l’endroit où le fcellement en fut fait dans la pierre , parcouroient l’intérieur de la queue dans toute fa longueur, arrivoient à Ton fommet, & y trouvoientunepièce de fer courbe à laquelle ils le lioient. Cette dernière , de quarrée qu’elle étoit à l’endroit de fa jondion , s’arrondiffoit infenfiblement à fon fommet, où une forte vis, entrant dans un écrou , la tenoit affujetrie à ua barreau de fer montant, qui étoit établi à l’extrémité de la grande traverfe longitudinale. Ua troifième fer , lié avec les deux précédens , fer prolongeoit en dehors, au - deffus de la queue , & : étoit terminé par urf anneau deftiné à recevoic une traveilb qui devoir être enterrée dans le moule de potée lorf’ju’il leroit entièrement formé. Son ulage étoit d’affermir encore davantage les fers de la queue , que deux petites traverfes polees en fens contraires achevoienn de tenir en état.

Un fer fembiable , & portant en tête un anneau pour le même ulage , rut ajufté aux pièces d^ fer qui , avec les deux traverfes qui les forcifioient, dévoient fervir au Ibutien du noyau du çol & de la tête du cheval.

On mit en place la pièce de fer qui , moritant perpendiculairement, devoir traverfer , par le milieu , le corps de la figure équeftre , ea déborder la tête d’un pied, & le terminer par un anneau. Eile devoir être le foutien de la fi<’ure. Lorfqu’elle fut arrivée à la hauteur des épaules, on lui fit porter une traverfe de fer, telle qu’il la falloit pour maintenir le noyau en ce : endroit, &-fiette traverfe reçtrt, aies dg^y C e c ç )j