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s c u i«n bo !s. C’étoît encore du même ft-atBa’ii*e , qu*5 quelques ftades d’Acacefuim , dans le temple do Proferpine furnommée Dejpœna , ( la Maî- ■frefle) étoit la llatne de cette divinité & celle de Cérès, taillées dans un feul bloc de marbre, a’ec le trône fur lequel elles étoiont alTUes. Cérès tenoit de la main droite un flambeau , &poroit la gauche fur Proferpine. Celle-ci avoit un fceptre, & appuyoit fa main droite fur la corbeille myftérieufe qu’elle tenoit fur fes genoux. D’un cô :é du trône, & près de Cérès, étoit Diane qui, fuivant les Egyptiens, étoit fille de Cérès & non de Latone : elle étoit couverte d’une peau de cerf, & avoit fur les épaules un carquois. D’une main, elle tcnoic une lampe, & de l’autre deux dragons : à fes pieds étoit un chien. De l’autre côté du trône, près de Proferpine, étoit Anyras, couvert d’une forte armure : les prêtres difoient que cet Any tas atoit du nombre des Titans, & qu’il avoit été le nourricier de la déeffe. Paufanias dit que Daraophon étoit le feul flatuaire Meflenien digne de quelque attention. Nous ne favons pas en quel temps il vécut. Si nous l’avons placé vers la fin du quatrième Sècle avant notre ère, c’efl que nous avons fuppofç qu’il avoit dii i’écouler un temps affez long avant que le Jupiter Olympien eût befoin de réparation. Nous nous rendrions cependant volontiers à l’opinion de ceux qui croiroient devoir le rapporter à une époque un peu plus feculée.

C96) Héiiodoxe peut être placé dans Je 

jenême fiècle par conjefture. Pline eft le feul .écrivain qui l’ait nommé ; mais il nous apprend que cet artifle avoit fait un grouppe qui paffoit pour le fécond en beauté de tous ceux qu’on connoiffoit. Il repréfentoit Pan & Olympus difputant le prix de la flûte. S C U ( ?^ (97) Pasitele appartient au troifième fiècle avant notre ère. Né dans la grande Grèce, à l’extrémité de l’Italie, il reçut le droit de citoyen P^omain, lorique ce droit fut donné aux habitans des villes de cette contrée. Il avoit fait un Jupiter d’ivoire qu’on voyoit dans le palais de Métellus. Pline ajoute que cet artifte avoit fait beaucoup d’autres ouvrages , mais dans la foula des llatues que Rome renfermoit, on ne fa voie plus quelles étoient celles qui étoient de famain. C’eft donc fur la foi de Varron que nous croirons que fes talens étoient dignes d’éloges. Il parole, qu’il s’appliquoit à repréfenter des animaux. Pline raconte que ce fculpteur étant un jour fortement appliqué, fur le port, à deffiner OLi à modeler un lion qu’on venoir d’apoorter d’Afrique, une panthère s’échappa de fa loge, amitiés jours en danger. Il avoit écrit cinq livres fur Ibs chefs-d’œuvre qui ié trouvoienc dans le monde entier. Il ne croit pas que ce Pafitèle foit le rnêm» qui eut pour élève un Colotès" de Paros , auteur d’une table d’or & d’ivoire fur laquelle les vainqueurs aux jeux olympiques dépofoîenc leurs couronnes. Depuis la fin du quatrième fiècle avant notre ère, les arts languirent fans honneur dan* la Grèce fubjuguée. Peut-être quelques uns de» artiftes dont nous lifons les noms dans Pline & dans Paufanias, fans apprendre le temps oà. ils ont vécu, appartiennent-iîs aux fiècles pofterieurs : mais nous n’avons aucun moyen de les rapporter à des époques même conjecLurales. La magnificence des Pcolémées attira les arts à Alexandrie ; on fait qu’ils y jettèrent quelqu’éclat , mais on manque de matériaux pour tracer l’hifloire des artiftes Alexandrins & de l&urt ouvrages. ( L, ) TABLE ALPHABÉTIQUE DES SCULPTEURS GRECS/ tes chiffres rappellent à des chiffres correfpomlans placés en ttte det monts noms diO^ l’article p-écédentf^ Agélades (17). Agéfander (90 ). ^ Agoracrito ( 45 ). Alcamène ( 44 ). Alypus (72, ). • Anaxagoras (55). Angélion ( 11 ). Apelles (41 ). Beaux-dr(s, Tome Xli : Apollodore (78). Apollonius , (94. ) Arifronus , ( 54. ) Aihenis, (16.) Athenodore, (56,) Bathyclès , (iS. ), Bédas, (83.) BryaxiSj {63-1