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» loîf dîmînoer proportionnellement l’archîteûure , & travailler à la rendre mefquine. •» Lorfque dans un grand fronton porté par » des colonnes de dix à douze pieds , telles » que feroient celles d’un troifième ordre, » on voit des figures de neuf à dix pieds, il » faudroit avouer de deux chofes l’une, ou ■55 que l’architefture eu trop petite, ou que » les figures font trop grofles.

» De la prétendue règle dont nous avons . » démontré la fauffeté , continue M. CotAin , » s’ell enfujvi celle de tenir les figures démefuréroent fortes, lorfqu’elîes iont dans un » grand lieu , & où l’on à beaucoup de reculée. On femble ne penfer qu’à l’effet du

  • point de vue ;le plus éloigné qui, à la vérite,

les rend plus fupportables , & l’on né-

  • glige de remarquer le mauvais effet qu’elles

» font des divers points où l’on peut le trouver en s’en approchant ».

L’exemple le plus fameux fur lequel en s’appuie pour juftifier cette opinion , dit M, Co-’ chin , eft celui de l’Eglife de Saint-Pierre de Rome : mais il trouve que ,’ même dans cette eglife colloffaîe, la pratique qu’il combat eft défedueufe, puifqu’elle empêche cette bafilique de paroître à beaucoup près aufli grande qu’elle l’eft en effet. Il n’ignore pas que ce qu’il regarde comme un défaut eft regardé par les Italiens comme un àes plus grands mérites de ce temple, qui, malgré fon énorme proportion, n’offre guère que l’appar.ence d’un édifice ordinaire, & n’excite l’étunnement qu’à melure qu’on en parcourt la vafte étendue : mais il ne veut pas reconnoître comme un mérite I dl rappetiffer une grande chofe. Il attribue cet eflret à ce qu’on a obferyé dans cette bafilique les mêmes /7/o^07no ;:j, les mêmes’ décorations , que dans une églife ordinaire, en ne faifant qu’augmenter les.dimenfions de l’échelle^ Les figures d’en-bas ont environ treize pieds celles des niches dix-huit, & celles qui font au-deffus des archivoltes & des arcades à-peu- ,près vingt-cinq ; enforte que fi l’on fixe fbs

regards fur une archivolte & que l’on confidère

les figures couchées qui l’entourent .prefqu entièrement comme des figures de fix

pied3 entourent une arcade ordinaire on eft

[porté à ne guère fuppoler à cette arcade .plus détendue qu’a toutes celles qu’on a vues ailleurs. Il en eft demême des bénitiers compofL^s de grouppes d’enfans d’environ fept pieds de .proportion, qui ne parojffent en avoir que deux ou trois , à moins qu’on ne prenne quelqu’dbjet ^de comparaifon pour en mefurer la véritable grandeur. Les baluArades qui fbnt ordinaire- ^ment à hauteur d’appui, ont dans ce temple fix a fept pieds de hauteur , & ne paroiffent iSvoîr que 1 élévation de celles des autres églifes ,0n peut en dire autant des autres objets de déco-P R O 22»

lott’ *^^’1l la «=iiaire, dans laquelle comme on peut bien le penfer, on neVêcL’ bénîtP 1 ""T’ ?"°" "^ T’^^"d P^^ de l’eau loTn^d’atfni ::.^-"- ^"^^"^^-" ^^ ^-n » ? ;. Cochin pafTe enfuite aux plafonds. « Les fameux plafonds du Corrège , à Pa^me où es figures font collofrales,Vt fervi dTrLiî » a prefque tous ceux qu’^n a faits deplii for la grandeur des figures du plafond de’ > laffomption dans la cathédrale. On n’a point » deur & le , ’ f’i :%^’"^g’"^^^°" . la gran-R’ u 7 A ^f ’^^ ’^ manière, la beauté’ f ;.’ /’■"""■ ^^ ;’"""=°l°ns, pouvoir ceoer ! »<iii^n ;:àt ;^.^^p :tne’d"r^^’

" plier affez pour enricWr d f. .rt d efl"’"" » entrent^ pour beaucoup dans l’ut etabîl » a cet égard. On chei^he à fe Wer » mettant peu de figures Se bien g offL’ ""^ » On ne confidere point crue c’e'î- ,,«  » certain de faire paroît"e^un nkL- ? ">"

> coupole plus petits & LTns^’é ^vés"" "’"l’

» ne font en eft'pr fi' A>„ l . qu ils » du fteaaTeu :!^^rat’q :^^T ;’ ;:i„^ :;|r ^ "le faire, au lieu de les en éioSr r ^ ^dant le premier butau’on fe nrôporp" ^’"' » tant un’plafond,eftde VfaK ?"r « grand & ^plus éloigné qu’ll/rS""" ^’"^ » il 1 on examine avec queloii’atro.,^caufe du plaifir qu’on éprouve^liM 'T > « ces plafonds ; on" verra ^e ce qul^^ii^ ! » e plus ce font les grouppes de tLUlTi « font en quelque manière au fecold n,^ » parce qu’elles approchent de la XoS ’ « qu auroit la figure humaine placeCi ’ ' , » hauteur, F’<"-ce a cette

» Il faudrait d’autant plus de courage ponr » hafarder une nouveauté aulFi hardie qfe c !{Z » tT "’Z ^^^"’ g’-a^des figures ^d’unpt ! » fond que de grandeur naturelle, que nonl » n’avons aucune autorité à citer^ If * « exempîeà prcfenter da bon effet’ qun" ^f refukeroit. On n’a point diffimulé q^ece^ » rendroit encor. plus difficile la, cojpofifot

  • dç ces grands morceaux, qui VeÙ^^^^