anciens, & ratites les manières de bâtir employées dans les édifices antiques, avec des dessins faits d'après les monumens mêmes, lesquels concourront à l'intelligence du texte. Cette partie traitera de toutes les grandes inventions modernes dans l'art de la construction, de la coupe & pose des pierres ; de l'art des voûtes ; du calcul des poussées & résistances ; de la construction des ponts, des fondations, & de la connoissance général des matériaux. Tous les autres Arts relatifs à cet objet n'y trouveront place qu'autant qu'ils auront rapport à l'article. Ainsi, l’art du Carreleur, par exemple, n'aura de relatif à notre sujet que les pavés du mosaïque, de compartiment, &c.
L'art du Jardinage, par les rapports qu'il a avec l'Architecture, devoit se trouver joint à ce dictionnaire. En l'y incorporant, & en donnant plus d'étendue qu'il n'en a eu jusqu'à présent dans les dictionnaires qui en ont traité, on s'est appliqué à en connoître les vrais principes, & on a tâché d'apporter à cette partie le discernement & l'impartialité de jugement qu'exige un art dont les règles & le genre, quoique fondés sur la nature, doivent varier suivant les pays, les climats, les sites, les productions naturelles, & les usages des sociétés.
Vingt-quatrieme livraison.
Cette livraison est composée
De la Géogrophie ancienne, tome premier, première partie ([1]), par M. Mentelle, historiographe de monseigneur comte d'Artois.
Du tome second, deuxième partie de l'Economie Diplomatique([2]) .
Du tome second, deuxième partie, de la Géographie moderne([3]) .
Du tome premier, deuxième partie, des Antiquités([4]).
Et de la première partie de l'Atlas Encyclopédique.
Le prix de ces deux volumes de discours, ou de ces quatre parties, est de 24 liv. broché, & de 22 liv. en feuilles.
Le dictionnaire de Géographie ancienne, que l'on avoit d'abord estimé ne devoir être que de la moitié d'un volume, en comprend deux entiers. Pour prévenir à cet égard les reproches que l'on se croiroit peut-être, au premier aperçu, en droit de nous faire, nous allons exposer ici une partie des raisons que l'auteur lui-même donne de l'étendue de son travail.
1°. On n'a pas encore fait (excepté quelques abrégés) de dictionnaire de Géographie ancienne ; & quoiqu'il s'en trouve beaucoup d'articles dans le grand dictionnaire de la Martinière, il laisse cependant bien des choses à désirer, soit pour l'exactitude, soit pour la collection des noms.
« J'ai donc dû, observe l'auteur, me proposer da faire ce qui n'existoit pas, & ce que le public ét en droit d'attendre ; c’est-à-dire, un dictionnaire assez complet pour que tous les noms de lieux, de rivières, &c., & de peuples connus dans l'antiquité, se trouvassent dans mon ouvrage. Je me suis abstenu, autant qu'il a été possible, de toute discussion critique, & de tout ce qui, ayant l'air de dissertation, eût pu alonger les articles ; mais j'ai râché de compléter la nomenclature, afin de rendre l'usage de ce livre intéressant pour la lecture des auteurs anciens. »
2°. A l'égard des peuples, il fait l'observation suivante.
« Le dictionnaire de Politique & de Diplomatique ([5]), non plus que le dictionnaire historique, ne parlent pas des peuples anciens ; cependant il me sembloit qu'il eût été hors de toute convenance & de l'attente raisonnable du public, qu'avec un corps d'ouvrage aussi considérable que la nouvelle Encyclopédie, il ne fût pas possible de prendre, à l'aide de la Géographie, une connoissance générale du peuple Egyptien, Athénien, &c., des Grecs, des Perses, &c. Les noms même de leurs provinces & de leurs villes perdent la plus
- ↑ (1) Imprimé chez M. Stoupe.
- ↑ (2) Imprimé chez M. Laporte.
- ↑ (3) Imprimé chez M. Prault.
- ↑ (4) Imprimé chez Madame veuve Lambert.
- ↑ (1) Cela s'entend de ceux qui entrent dans le plan de la nouvelle Encyclopédie.