Page:Encyclopédie méthodique - Beaux-Arts, T01.djvu/121

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
(lxxxv)


_______________________

Vingt-troisième livraison.

Cette livraison est composée

Du tome premier, première partie, de l’Agriculture ([1]), par MM. l’abbé Tessier, Thouin, jardinier en chef du jardin du roi, & Fougeroux de Bondaroy, tous trois de l’académie des sciences.

Du tome troisième, dernière partie, des Finances ([2]) .

Du tome troisième, première partie, de la Marine ; ([3]) ; & du tome septième, première partie, de la Jurisprudence ([4]) .

Le prix de cette livraison est de 24 liv. broché, & de 22 liv. en feuilles.

Le volume d’Agriculture, qui fait partie de cette livraison, est presque entièrement formé de discours préliminaires, Il y en a trois principaux.

Le premier contient l’histoire abrégée de l’Agriculture chez différens peuples, & la manière de l’améliorer en France.

Le second traite des principes de la végétation & des parties des végétaux, considérés relativement à l’agriculture.

M. l’abbé Tessier, auteur de ces deux premiers discours, a cherché à être court, simple, & clair. On y trouvera des opinions présentées avec sagesse & sans prétentions ; on y verra quelques expériences particulières qui n’ont point encore été imprimées ; par exemple, sur l’électricité appliquée aux plantes, & sur la force de la sève.

Le troisième discours offre un extrait des meilleurs écrits sur l’agriculture, faits par des Grecs, des Latins, & des François. C’est le tableau des idées, des opinions, & des connoissances qu’on a eues en agriculture à diverses époques. M. l’abbé Bonnaterre a bien voulu se charger de cette tâche pénible, que MM. l’abbé Tessier & Thouin, auteurs principaux du dictionnaire d’agriculture, n’auroient pu entreprendre à cause de leurs nombreuses occupations.


Suivent deux avant-propos, l’un pour la partie d’agriculture proprement dite, par M. l’abbé Tessier ; & l’autre pour la partie du jardinage, par M. Thouin. On y indique en général les objets qui composeront le dictionnaire, & la manière dont ils seront traités. On lit à la sin de l’avant propos, pour la partie de l’agriculture :

« Je préviens que mes confrères les médecins associés & correspondans régnicoles & étrangers de la société royale de Médecine, m’ont témoigné le plus grand zèle, & m’ont été très-utiles. Je leur en rends ici un tribut de reconnoissance publique. Leur amour pour tout ce qui est intéressant m’est si connu, que j’espère qu’ils continueront à me procurer les éclair-cissemens qui me seront nécessaires pour mes travaux, dont l’Encyclopédie fait partie. »

Le mot abeilles est le plus remarquable du volume que nous faisons connoître. M. l’abbé Tessier y a placé tout ce qu’il a su sur ces précieux insectes. Ce mot est un petit traité des abeilles. Il a établi des divisions & des subdivisions qui répandent beaucoup de clarté.

Le dictionnaire des Finances embrasse tout ce qui a rapport à la pratique & à la théorie des finances, c’est-à-dire, à la science du financier & aux méditations de l’homme d’état. Ainsi, ce dictionnaire donne non seulement la définition & l’explication de tous les mots consacrés à l’exploitation des diverses branches de revenus publics, mais il traite, d’une manière abrégée & pourtant suffisante, de l’origine & de la nature de chaque imposition ou perception : on la suit dans ses variations, dans ses accroissemens, dans ses effets, enfin dans la législation qui constitue les formes de sa levée ou de son recouvrement, sans déguiser les altérations ou les vices qui s’y sont introduits, & en indiquant les moyens de les rectifier ou de les faire disparoître.

On peut consulter les mots Aides, Assalir, Cadastre, Capitation, Contrebande, Cuirs, Domaine, Droit, Eau-de-mer, Eau-devie, Gabelle, Grenier-à-sel, Forêts du

  1. (1) Imprimé chez Madame veuve Hérissant.
  2. (2) Imprimé chez M. Simon.
  3. (3) Imprimé chez M. Clousier.
  4. (4) Imprimé chez M. Stoupe.