Page:Encyclopédie méthodique - Atlas, T02.djvu/78

Cette page n’a pas encore été corrigée
75
DES CARTES


ration dans la latitude, àlacôteOrientaledecette Me, &unediminution, danslemêmeélément, àlacôteOccidentale ; eneffet, la pointedelaCaravellequia, 14°52’, 1, delatitude, ena, 14057%2, furlacartedeM.Delisle, &lecap Ferréquia, 14029’, 4, ena, 14034’, 1, furla cartemanuscrite, deM.Houel : leMorne-aux-Bœufs, auborddelacôteOccidentale, afurlescartes, deMM. Bellin&Jefferys, 2’demoinsenlatitude, quelesobfervations nautiques n’endonnent, & la hauteurpolaire, delapointeduDiamant, estaussi moindrequ’il nefaudroit, dVf, furlescartes, deMM.Delisle&Jefferys.

Ons’estentretenuprécédemment, delaposition delaville, delaBasse-Terre, dansrisledelaGuadeloupe, quiestfur la mêmefeuille, quela Martinique. Onaremarqué, dansle voyagedela Flore, quelacôteOccidentaledecetteIsle, pouvoitêtreportée, depuislavilledelaBasse-Terre, unpeutropduNordversl’Ouest, furlacartede M.Bellin ; cetteprésomptionestfondée ; cartous lesrelèvemens, que nousavons recueillis, ontfait voirquelacartedecetHydrographe, n’étoitorientéequ’àlaboussole, dontla variationdel’aiguille, étoitd’environ40Nord-Est, lorsqu’onalevéles originaux.Sila GrandeTerredelaGuadeloupe, aétéaussiétablie, furle méridienmagnétique, au lieuduvrai méridien ; quoiqu’onaitprisici, i ;, 3, demoinsenhauteur, pourlapointedesChâteaux, quefurlacartedeM.Bellin, lalatitudedecette pointe, pourroitencoreêtretropgrande, furnotre carte, deplusde2’. Lespositionsqu’onadéterminées, furlacôteOccidentale, delaBasse-Terre, fontappuyéesfur divers relèvemens, entreautres furceuxduvoyagedelaFlore.Enmême-temps quecettecôte, fur lacartedeM.Bellin, doit s’incliner moinsd’environ, 40duNord versl’Ouest, onavuquecetteCôte, devoitêtreaussimoins longue, danslaraisonde14à 13 ; maiscrainte detomberdansuneerreurcontraire, onn’adiminuécettecôte, qued’environla moitiédecequi nousétoitindiqué ; puisladifférence, entreles relèvemenslepérmettoit.

Onadécouvert(VoyagedelaFlore,)que lesislesdesSaintes, étoient très-malplacées, furla cartedeM.Bellin, de1759, &quecetteerreur avoitété, àpeuprèscorrigée, furlacartedu GolfeduMexique, en 1769.Ons’estconformé àtrès-peuprèssorcesIfles, aux réfultatsdenos trois favans Voyageurs.Quoiqu’pnaitfaitlalatitude, deMarieGalante, dV, 5, moindrequefur lacartedesAntilles, duVoyagedelaFlore ; sila hauteurdetapointedesChâteaux, vientàbaisser tommeonlepréfume, celledeMarieGalante, étantéloignée, de19 millesdecettepointe, baissera aussi, demêmequela Désirade ; maislalatitude delapetiteTerre, étantàfortpeuprèsexacte, ne ferapointfujetteàcechangement : l’islede MarieGalantepeutbaisser, de2’, 5, alorsson gissement, àl’égarddelapointeduSud-Ouest, des islesdesSaintes, feroitàl’Ouest 10°Sud, &à l’Est10°Nord, telqu’onl’atrouvé, dansleVoyage delaFlore.

§.III.

VlfiedeSaint’Dominguc&celledePorto-Ricoi N°. m.

La longitudeducapFrançois, apourfondement, uneobservationduP.Laval, augmentée d’undegré, parcequ’ilyafansdoutelà, une fauted’impression ; cettelongitudes’appuyeaussi, fpécialement, furlepassagedeVénus, en1769., obfervéparMM.Pingré, deFleurieu, delaF1lliere &deSaqui, (Voyagedel’Isis ;)lepremier contact extérieur, yarrivaà, 2*26’16", $clefecondcontact intérieurfutà, 2*44’45", fuivantlesquatreObfervateurs ; ellesefondeencore, furdeshauteursde laLune, parMM.deFleurieu&Pingré, comparéesauxobservations, faitesàParis&àOxford ; entreles14longitudes, qu’onadéduitesdelà, onaobtenuparunmilieu, 74037’, 2, pourla longitudeducapFrançois.M.Godinobservaau petitGoave, en1735, quatreémersions, dupremierSatellitedeJupiter, (DondeUlloa, Voyage del’AmériqueMéridionale.)Encomparantces observations, auxTablesde"Wargentin, durecueil desTablesAstronomiques, deBerlin, ellesdonnent lalongitude, dupetitGoavede, 75004’, 1, tout auplus.LamêmeannéeM.God1n, observaau FortSaint-Louis, deuxémersions, dupremierSatellitedeJupiter, quiétantcomparéesauxTables corrigées, donneroientauFortSaint-Louis, 75031’, 3&75037’, 5 ; lemêmeAstronome, enobservauneautreàSaint-Georges, quiferoit falongitudede, 75034’, 6, (Voyagedel’AmériqueMéridionale &VoyagedelaFlore.)Sil’on prendlademi-somme, entrecettedernièrelongitude, &chacunedesdeuxduFortSaint-Louis, &qu’onyajoutelademi-différence, 3—, qu’il yaentrecesdeuxlieux, Saint-Georgesétant3’, 5, plusàPEstqueSaint-Louis, onauradepluspour leFortSaint-Louis, 75032’, 95+1’, 75= 75°34’, 7&75°36’, 05+1’, 75=75°37’, 8 : enoutreSaint-Georges, étant, plus01ie.1talque^ leFortSaint-Louis, onauraencore, peurlalongitudedeceFort, 75034, , 6+3’, 5=75°38’, 1. Generatedon2014-03-2514 : 07GMT/http : //hdl.handle.net/2027/ucm.5320294282PublicDomain, -digitized/http : //www.hathitrust.org/access_use#pd-google DES CARTES.

7).’

.ation dans la latitude, à la côte Orientale de cette me’& une diminution’dans le même élément’ ~la côte Occidentale ; en effet, la pointe de la Garavellequia, 14°p.’, 1, delatitude, ena, 14° rt, , _, fur la carte de M. Delifle, & le cap ferréqui a, 14°1.9’, 4, ena, 14°34’, 1, furla carte manufcrite, de M. Houei : le Morne-aux-Bœufs, au bord de la côte Occidentale, a fur les cartes, de MM. Bellin & Jefferys, 2. 1 de moins en latitude, que les obfervations nautiques n’en donnent, & la liauteur polaire, de la pointe du Diamant, efi auffi moindre qu’il ne faudroit, d’11 f, fur les cartes, de MM. Delifle & Jefferys.

On s’eil entretenu précédemment, de la pofttion cle la ville, de la Baffe-Terre, dans l’ille de la Guadeloupe, qui efi fur la même feuille, que la Martinique. On a r.emarqué, dans le voyage de la Flore, que la côte Occidentale de cette 111e, pouvoit être portée, depuis la ville de la Baffe-Terre, un peu trop du Nord vers l’Ouefi, fur la carte de M. Bellin ; cette préfomption efi fondée ; car tous les relèvemens, que nous avons recueillis, ont fait voir que la carte de cet Hydrographe, n’étoit orientée qu’à la bouffole, dont la variation de l’aiguille, étoit d’environ 4° Nord-Efi, lorfqu’on a levé les originaux. Si la Grande Terre de la Guadeloupe, a été aufli établie, fur le méridien magnétique, au lieu du vrai méridien ; quoiqu’on ait pris ici, r’, 3, de moins en hauteur, pour la pointe des Châteaux, que fur la carte de M. Bellin, la latitude de cette pointe, pourroit encore être trop grande, fur notre earte, de plus de 2.1

• Les pofitions qu’on a déter minées, fur la côte Occidentale, de la Baffe-Terre, font appuyées fur divers relèvemens, entre autres fur ceux du voyage de la Flore. En même-temps que cette côte, fur la carte de M. Bellin, doit s’incliner moins d’environ, 4° du Nord vers l’Ouefi, on a vu que cette Côte, devoit être auffi moins longt : e, dans la raifon de 14 à 1 3 ; mais crainte de tomber dans une erreur contraire, on n’a dimiaué cette côte, que d’environ la moitié de ce qui nous étoit indiqué ; puis la diffJrence, entre les relèvemen~ le pérmettoit.

On a découveït ( Voyage de la Flore,) que les ifles des Saiptes, étoient très-mal placées, fitr h carte de M. Bellin, de 17 59, & <JUe cette erreur avoit été, à peu près corrigée, fur la carte du Golfe du Mexique, en 1769. On s’efi conformé à très-peu près ktr ces Ines, aux réfultars de nos trois favans Voyageurs. Quoi<p.t’po ait fait la latitude, de Marie Galante, d’1 1, 5, moindre que fur la carte des Antilles, du Voyage de la Flore ; ft la hauteur de 1<~ pointe des Ch~tcaux, vient à baiffer ’-Omme oa le préfume, celle de ~ie GaliUlte 1 D1g 1ze b

étant éloignée, de 1 9 milles de cette pointe, baiffcra auffi, de même que la Déûrade ; mais la latitude de la petite Terre, étant à fort peu près exatl : e ~ ne fera poiRt fujette à ce changement : l’ifle de Marie Galante peut baiffer, de 2. 1 ,

5, alors fon

~iffement, ~ l’égard de ~a pointe du Sud-Ouetl, des tfles des Samtes, ferott à l’Oueft ro0 Sud, & à l’Efi 1 o0 Nord, tel qu’on l’a trouvé, dans le Voyage ·de la Flore.

§. 111.

L’Ijle tÛ Saine1f)omingue & celle tÛ l’orto-/t..ico : N°. III.

LA longitude du cap Fllélnçois, a pour fbndement, une obfervation du P. Laval, c.•ugmentée d’un degré, parce qu’il y a fans doute là, une faute d’impreffion ; cette longitude s’appuye au ffi, fpécialement, fur le paffage de Vénus, en I 769,. obfervé par MM. Pingré, de Fleurieu, de la Filliere & de Saqui, (Voyage de l’Ifts ;) le premier contaét extérieur, y arriva à, 2.h 161 1611, & le fecond contaét intérieur fut à,’l.A 44’45", ftûvant les quatre Obfer— · vateurs ; elle fe fonde encore, fur des hauteurs de la Lune, par MM. de Fleurieu & Pingré, comparées aux obfervations, faites à Paris & à Oxford ; entre les 14 longitudes, qu’on a déduites èe là, on a obtenu par un milieu, 74° 37’, 1, pour la longitude du cap François. M. Godin obferva au petit Goave, en 1735, quatre émerftons, du premier Satellite de Jupiter, (Don de Ulloa, Voyage de l’Amérique Méridionale.) En comparant ces obfervations, aux Tables de Wargentin, du recueil des Tables AGronomiques, de Berlin, elles donnent la longitude, du petit Goave de, 7)0 04’, I, tout au plus. La même année M. Godm, obferva au Fort Saint-Louis, deux émerûons, du premier Satellite de Jupiter, qui étant comparées aux Tables corrigées, donneraient au Fort Saint — Louis, 75° 31’, 3 & 75° 37’, 5 ; le même Afironome, en obferva une autre à Saint-Georges, qui feroit fa longimde de, 75° 34’, 6, (Voyage de l’Amérique .Méridionale & Voyage de la Flore.) Si l’on prend la demi-fomme, entre cette dernière longitude, & chacune des detu du Fort Saint-Louis, & qu’on y ajoute la demi-différence, 3-f, qu’il y a entre ces deux lieux, Saint-Georges étant 3’, 5, plus à l’Etl que Saint-Louis, on aura de plus pour le Fort Saint-Louis’no 3l.’, 9~ + 11, 75 = 7~034’, 7&75° 36’, 0~+1’, 7)=7)037’, 8 : en outre Saint-Georges, étant, plus 01 ie.1cc.l que, le Fort Saint-Louis, on aura encore, peur la longitud ~deceF.ort, 75° 34., 6+3’, 5=75° 38’, 1. Kij

Original from

UNIVERSIDAD CO PLUTENSE

DE ADRID