Page:Encyclopédie méthodique - Atlas, T02.djvu/57

Cette page n’a pas encore été corrigée

UANA

LYSE

i8°34’,aulieude18*36’,qu’onadûycompter

  • , enplaçantCadixplusàl’Ouest,dequelques

minutes ;c’est%’demoins,pourlalongitudede Sainte-Croix :aulieudeprendrepour Funchal, 19018’,f,tellequ’ellepeutsedéduire,del’observationdeM. deBorri,onn’ycompteicique, 19015’,o,conformémentàcequ’onaconclu, dansle voyagedelaFlore,c’est3’,jdemoins. Onfupposoiten 1769 ,lalongitudeducapFrançoisde, 74040’,elleneparoîtêtrequede, 74037’,ì,c’est■2’,8demoins ;onnepouvoit mieuxfairealors ;on n’avoitpasencorepuconclure , lalongitudedecette Ville ,detoutesles observations,qu’onyaroitfaitesdansce voyage, fauted’avoirlescorrespondantes ;decesquatre différencesonadùprendre,aumoins2’,8 ,& même,ladéterminationdelaHorta,enl’islede Fayal,par M.Wales,sembleroitdemander, une diminutionunpeuplusforte.Sinousétionsen défaut,furlalongitudedecesIfles,c’estque nous aurionsfupposé,celledeCadixtropfoible ;mais l’onaexposélacause,decelégerchangement ; d’ailleursilestconfirmé,parlalongitudeactuelle, ducapFrançois. II estfurprenantqueleshorloges marines,atteignentàune telleprécision !cela prouveÔ£l’habiletédeceuxj,quienvérifìoientla marche ,&l’excellencedecesmachines. Voici encore ,quelquesréflexionsfurcesisles. Le vaisseaul’Elizabetha trouvé ,delapointeSud deTercère,jusqu’àl’extrémitéoccidentale,de cetteisle,l’O. N. O.fO. 7 lieues,&cdela mêmepointeSud,jusqu’àl’extrémitéorientale,de cetteisle,leN.E.&leN.E.7N.6lieuesj : (VoyezlesremarquesfurlesislesAçores,citées précedemment ;)depuisonn’atrouvédelongueur àcetteisle,quenM,6 ,&mêmeTexeira,n’y enconfommeque n ;lesrelèvemens,faitsàbord del’Elizabeth,seroientcettelongueur,d’environ 33** ;ainsichaquelieueestimée,danscetteoccasion , ne seroitquede2milles ;alorsl’extrémité Ouest, seroitplusnordquelapointeduMont ïrésil,d’environ 4’, 6cl’extrémite Est ;,seroitaussi plusNordquecette mêmepointe,d’environ 1o’ : celaapprochebeaucoupdeceque,desobservations nautiquesdirectes’,ontdonné. II restedansle Tableaudecesifles,degrands défauts ;parexemple,lalongueurdel’isleduPic, estd’environ16milles,selonM.leChevalierde Fleurieu ;elleestde30milles,selonle vaisseau l’Elizabeth ;elleestde39milles ,selon M. Bellin, cartedesAçores, 1754 ;elleestde44milles,fur l’AfriquedeM.d’Anville ;elleestde50milles, furla Barbarie,la Nigritie&laGuinée,deG.de Liile ;elleestde54milles,selonleRoutierPortugais &laplupartdescartes ;enfinelleest,de 6+M, 5 ,furlacartedeVankeulen. Dansl’intent ìondes’éclairer,furcettedistance,onaappris deLisbonne,queleRoutierPo.tugais,compte furcettelongueur 11lieues,lorsqu’iln’yënaque 7,ouàfoiîpeuprès,&quelacartedeVankeulen, y compteenviron 15lieues, tandisqu’il n’yenaque8.Celadonneàl’ifleduPic,34M,4 delongueur, ons’yestconformé :c’estau temps àmanisestersil’ons’est trompé.

QuantauxislesdeFlore&cdeCorvo,elles fontbeaucoupplusoccidentales,par rapportà l’isledeFayal,quefurlacartedeM.Bellin ;les horlogesmarinesle veulentainsi ;deplusM.le ChevalierdeFleurieu,parlesopérationsingénieuses, adonnélegissement&l’étenduedecesisles ;quoiquelabasedecesopérations, aitétémefuréefur lesflots,lesobservationsdeshauteurs,témoignent ques’ilyadel’excès,danslesdistancestrouvées, ilnepeutêtrequetrès-petit.Onafaitusagefur lesAçores,deplusieursrelèvemens&d’autresopérations : ledétailenseroittroplong,pourqu’on puisseselepermettre.

LesislesAçoresétoientenfriche,couvertesde forêts&cinhabitées,lorsquedesMarchandsFlamands, quifaifoientvoilepourLisbonne,les découvrirenten1439,YadanscesMies,quelques-unsdeleursdescendans. LesPortugaisyabordèrent &s’yétablirent,en1449 ;depuiscetemps ilslespossèdent :onvoitp ?r-làpourquoi,lesmefuresitinérairesdanscesIfles, fontlesmêmesqu’en. Portugal.

ArticleVI.

Contenantl’AmériqueMéridionale.

Onavoitprincipalementpoursediriger,fur l’AmériqueMeridionale,lacarteréduitedelaMer duSud,parM.Bellin,1741 ;laMerduSud,par DonAntoniodeUlloa,1744 ;l’AmériqueMeridionale, parM.d’Anville,3seuilles,1748 ;l’Amérique, parM.Gréen,6seuilles,1753 ;l’AmériqueMeridionale, deM.delaCrux,en8seuilles d’aigle,1775 ;leParaguay,leChili,ledétroitde Magellan,&c.parG.deLisle,1703 ;lemême pays,rectifiéfurlesnouvellesrelations,deFresier, parHomann,1733 ;lePérou,leBrésil,&c. parG.deLisle,1703 ;lePérou,parHomann ; 1733 ;lePérou,parPh.Buache,2seuillesin-40., 1739 ;CartedelaGuyaneFrançoise,avecleplan deCayenne,demi-seuille,parM.Bellin,1763j lacolonnedeBrébice&Surinam,parOttens, CarteréduiteduGolfeduMexique8£desiflâj del’Amérique,parM.Bellin.,1749,

Generatedon2014-03-2513 :42GMT/http ://hdl.handle.net/2027/ucm.5320294282PublicDomain,-digitized/http ://www.hathitrust.org/access_use#pd-google ANALYSE

,g~ H’, 3t Ji~ d~ t8• ]6’, ~t’on a dft y compter’, en plaçant Cadix plus à l Ouetl :, de quelques minutes ; c’etl : 1’ de moins, pour la longitude de ~ainte~Croix . : au lieu de prendre pour Funchal, 19° r !S’, ~,telle qu’eU~ peut fe, dédmre, de. l :obfervation de M. de Born , on n y compte tcr que, 19° 1 ~’, o, conformément à ce qu’on a conclu, dans le voyage de la Flore, c’etl : 3’, ~ de moins. On fuppofoit en 1769, la longitude du cap Fran- ~oisde,74°40’,elleneparoîtêtrequede, 74° 37’, 1, c’e~ 1 1, 8 de moins ; on ne pouvoit mieux faire alors ; on n’avoit pas encore pu conclure , la longitude de cette Ville , de toutes les obfervations, qu’on y avoit faites dar.s ce voyage, faute d’avoir les correfpondantes ; de ces quatre différences on a dù prendre , dU moins 1’, 8 , & même , la détermination de la Horta , en l’i{le de Fayal, par M. Vales , fembleroi : demander , une diminution· un pm plus forte. Si nous étions en défaut, fur la longitude de ces l11es, c’etl que nous aurions fuppofé, celle de Cadix trop toible ; mais l’on a expofé la caufe, de ce léger changement ; d’ailleurs il eft confirmé, par la longitude aétuelle, du cap François. Il efi furprenant que les horloges marines , atteig,ent à une telle précifion ! cela prouve & l’habJeté de ceux~ qui en vérifioient la marche , & l’excellence de ces machines. ·

Voici encore , q11elques réflexions iùr ces i11es. Le vai1feau l’Elizabeth a trouvé , de la pointe Sud de Tercère , jufqu’à l’extrémité occidentale, de cetteifle,l’O.N.O.5°O.7lieues,&dela même pointe Sud, jufqu’à l’extrémité orientale, de cettei{le,leN.E.&leN.E.±N.6lieues~ : ( Vorez 1~ remarques fur les i11es Açores, citées préccdemmcnt ;) depuis on n’a trouvé de longueur à cette ifle, que :uM, 6 , & même Texeira , n’y en confomme que 2.1 ; les relèvemens , faits à bord de l’Elizabeth, feroient cette lon~ueur, d’environ 33M ; ainfi chaque lieue efiimée , dans cette occafion, ne feroit que de 1 milles ; alors l’extrémité Ouetl :, feroit plus nord que la ,Pointe du Mont ’ !Jréfil, d’environ -4 1, & l’extrémitc Eft :, feroit auffi phts Nord que cette même pointe, d’environ 1o’ : cela approche beaucoup de ce que, des obfervations nautiques direétes 1, ont donné. Il refte dans le Tableau de ces ifl~s, de grands défauts ; par e~emple ,la longueur de l’ifle du Pic, eft d’environ 16 milles, felon M. le Chevalier de Fleurieu ; elle eft de 30 milles , felon le vaiffeau l’Elizabeth ; elle efi de 39 milles , felon M. Bellin, ~arte des Açores , 17 H ; elle ell de 44 milles, fur l’Afrique de M. d’Anville ; elle etl : de 50 milles, {ur la Barbarie , la Nigritie & la Guinée, de G. de l.i1le ; elle efi de 54 milles , felon 1~ Ro~•tier Por-D 1g 1ze b

tugais & la plupart des cartes ; enfin elle eft , de 64.v, ~ , fur la carte d~ Vankeulen. Dans l’intention de s’iclairer, fi.tr cette difl :ance, on a appris de Lisbonne, que le Routier Po. tugais, compte fur cetté :ongucur r 1 lieues, lo ; !qu’il n’y en a que 7, ou ii fort peu près, & que la carte de Vanhulen , y co111pte environ 1 ~ lit :ucs , tandis qu’il n’y en a qui ! 8. Cela donne à l’ifle du Pic, 34’~1, -4 de longueur , on s’y efl : conformé : c’dl au tt :m~ à maniftiler fi l’on s’efi trompé. Quant aux ifles Je Flore & de Corvo , elle& f<>nt beaucoup plus occidentales , par rapport t l’il1e de Fayi.il, que li.tr la carte de M. Bellin ; les horloges marine$ le veulent ainfi ; de plus M. le Chevalier de Fleurieu, par les opérations ingénieu fes, a donn~ le giffement & l’étendue de ces ifles ; quoique la balè de ces opérations, ait été mefurée fur les flots, les obfervations des hauteurs, témoignent que s’il y a de l’excès, dans les difianct-s trouvées, il ne peut être que très-petit. On a fait ufage fur les Açores, de plufieurs relèvemens & d’autres opérations :

le détail en feroit trop long, pour qu’on 

puiffe fe le permettre.

Les i11es Açores étoient en friche, couvertes de forêts & inhabitées , lorfque des Marchands Flamands , qlù tàifoient voile pour Lisbonne , les découvrirent en 14 39 ; il y a dans ces Ules, quelques-uns de leurs defcendans. Les Portugais y abordèrent & s’y établirent, en 1449 ; depuis ce temps ils les poffèdent : on voit pn-1 :1 pourquoi, les mefures itinéraires dans ces Il1es, font les mêmes qu’ea Portugal.

AllTlCLK VI.

Contenant l’Amérique Méridionale. 0 N avoit principalement pour fe diriger , fur l’Amérique Meridionale, la carte réduite de la Mer duSud,parM.Bellin, 1741 ;laMerduSud,par Don Antonio de Ulloa , 17 44 ; l’Amérique Meridionale , par M. d’Anville, 3 tèuilles , 17 48 ; l’Amé-rique, par M. Gréen, 6 feuilles, 1753 ; l’Amérique Meridionale , de M. de la Crux, en 8 feuilles d’aigle , 177 5 ; le Paraguay, le Chili, le détroit de Magellan , &c. par G . de Lifle , 1703 ; le même pays, reétifié fur les nouvelles relations , de Fre~ fier, par Homann, 173 3 ; le Pérou, le Bréfil , &c. par G. de Li{le , 1703 ; le P~rou, par Homann Îl 173 3 ; le Pérou , par Ph. Buache , 2 feuilles in-4o., 17 39 ; Carte de la Guyane Françoife , avecle plan de Ca yenne , demi-feuille , par M. Bellin , 1 763 i la colonne de Brébice & Surinam , par Ottens , Carte réduite du Golfe du Mexic :ue lk des ~ de l’Amérique , par M. Bel.liQ , J 7 49• Original from

UNIVERSIDAD CO PLUTENSE

DE ADRID