il n’y a que 888 milles. D’un autre côté si Arrien,
• sidtusegedugrandstaded’Egypte, cettelonguewr
tstde10o6w ; s’ilacompte, furlestadePhiletéréen,
commeonlepenfe, ilyadanscttclongueur,
996M : cesmefuresnefontpasprifes, en
lignedroite. Les Navigateursanciens, perdoient
rarementlescôtesdevue, ils n’avoientpasla
boussole, pour{^diriger ; la nuitilsavoientfeulement,
l’étoilepolairepourguide, lorsquele temps
n’étoitpas nébuleux.Leursdistancesprifes, àun
certainéloignementdesrivages, veulentêtre réduites.
M.d’Anrillefur200decsmefures, en
comptoit 165, (MémoirefurlaCarteduCanada,
Louisianne&TerresAngloises ;)A’.-Biruni, célèbreAstronomeoriental,
fur zoo mefures, n’en
comptoitque 160.Ona recueilliplusieursdistances,
parcouruesprèsdescôtes, ona trouvéque
fur200mefures, ilenfalloitcompter, 16617=
173ou159.Onadonccesquatrefractions,
|^=o, 865 : ^=0, 825 : ^7=0, 800&
— o, 795, quidoiventmultiplier, leslongueurs duPont-Euxin, afindelesréduireenlignesdroites, ouplutôtenlignescouchées, furlafurfacedela Mer, &quisoientdansunmêmeplanvertical. En mettantlespluspetitsmultiplicandes ; avecles plusgrandsmultiplicateurs, onauraSSS^X o, 865 =768 « : 996Mx0, 825=797^ : 999 » Xo, 800 = 799M&10o6Mxo, 795=8ooM, dontla
moyennearithmétique, estde788*1, 5. Le BofphoredeThrace, estàfortpeuprès, par41008’, delatitude, &laboucheduPhafe, estpar 43009’; celadonnepourdifférenceea latitude, entreceslieux, 2001’=i21M.Laroute 788*5, estl’hypothénufed’un triangle, dont121M estuncôté ; l’autre, oul’arcduparallèleégalera, l/(788M, 5+121M, o)x(788", 5 —121%o) = 779M, 2, lesquelsvalent, 17027’, 6, dedifférenceenlo’gitude, parcecju’àlalatitudemoyenne de, 42°08’, 5, undegredelongitudecontient, 44*’, 63, la Terreétantaplatie verslespôles. LalongitudeduBofphore, estàfortpeuprès, de27008’, o, enyjoignant, 17027’, 6, onauroit pourcelledelaboucheduPhafe, 44035’, 6.On yatrouvéci-devant, 22’, 6demoins ; ainsi lalongueur, 788M, 5, esttropfortede16H, 5, oubienon n’a pasdonnéfuffifamment, delongitudeàTrébizcnJe, niàPoti.
LaplusgrandelongueurdecetteMer, n’estpas compriseilest vrai, entrele Bofphore&le Phafe ; c’estàlahauteurd’Andrinople, qu’elles’étendle plu, verslecouchant.Quoiqu’Hérodote&Arrien, aientprisle Bofphorepour terme, tranfpjrtonsledavantageàl’Occident, fpécialement, àlVgard desdeuxplusgrandesdistances, qt1ipeuverif « voir étéévaluées, dallct1rs, furdetroplongsstades, onpeutôterdeTune42*, &del’autre40:cette correction nousaétéofferte, par6distancesparcouruesàlavt 1edescôtes; ainsi, cesda1xdistances, feront10o6M—42"*=964M, &999**— 40 « =959 ». Lesquatredistances, extraitesd’Arrien &d’Hérodote, ferontdoncpréfentement, de 888M ; 959 « ; 964 » & 966** ; enlesréduisent commeci-dessus, àladroiteaérienne, onaura 888x0, 865 =768 « : 959x0, 825=791 » : 964Xo, 8 =771M, &966xo, 795=768*
Lamoyennearithmétique, estde774*% 5 : nos méthodesferoient trouver unpeu moins.Onconclurade 1A, quelalongueurdelaMerNoire, depuisleBofphoredeThrace, jusqu’àl’embeuchureduPhafe, estde772^, &quelalongitude deTrébizonde, fur-tout, a’apasétéconcluetrop grande.
Laguèfe(aune)d’Ifpahan&deTauris, est les{dupiedPhiletéréen, elleestlesf, del’arfchinedeRuss 1e, oules|del’aunedeParis ; elle a2’.11’.o « ’.7’ ».si1rlepiedderoi, &elleest re1iermée117187±fois, dansledegré.LafchaharfchinedePerfe, estles|dupiedPhiletéréen, elleestles~, delaguèscdeTauris&d’Ifpahan ; lafchah-arlcniaeestenconséquence, de2P.5’. 11’ « .5’ ».eUeestde, 13888S-J-, audegré.La guèferoyaledePerfe, estexactementégaleaupic Stambolin, àl’arfchinedeRuss1e ; elleestde2 piedsduroiPhiletère.LaguèsesimpledePerfe, estles*del’ancienpiedd’Egypte, oulesf, de lacoudéedunilomètre ; enfortequelafchaharfchine, estàlaguèsesimple, commelepied Philetéréen, estaupiedd’Egypte : laguèfesimple a, 1*.11’.1 « ’.y ».~, dupieddeParis, &elleest de1777777-, audegré.
DanslesProvincesfeptentrionales, delaPerse, Oléariuscompteàlaparafange, 5werstsanciens deRuss1e ; ceswerstsfontchacun, de6stadesPhiletéréens, commeonTavu : laparafangeétantde 3milles, lesquelsfontchacunde10stades ; ce milleestde52~, audegré, &laparafangequi enestformée, tstde17||, danslemêmearc. Silaguesed’Ifpahan, enestl’élc1ner.t, ilyen’ a6750, dan » cetteparafange ; sic’estlafchaharfchinequilacompose, ilyena£000 ; sic’tst laguèscroyaledePerfe, quienestleprincipe, commeilyagrandeapparence, elleyest9000 fois, &sic’estlaf, uèíesimple, quienfstlamefure, ilyena10240 : quantàlaparafante, ce 22jaudegré, ellecontient6250fchah-atíchine* ou8000guèiesíimples.
Generatedon2014-03-2510 : 48GMT/http : //hdl.handle.net/2027/ucm.5320294282PublicDomain, -digitized/http : //www.hathitrust.org/access_use#pd-google DES CARtES.
• R’y a’itle s~~ m illes. D’un autre côté fi Arrien, a fai t ufage du g ra nd fra <J e d’Egypte, cette longue~o~r ~fr _Je xoo6M ; s’il a compté, fur le ilàde Philetéréen, çomme on le penfe, il y a dans c é : tte lon§U cur, 996M : ces mefures n e foRt pas prifes, en ligne droite. Les Navigateurs anciens, perdaient rarement les côtes de vue, ils n’avaient pas la boulfole, pour.(rdiriger ; la nuit ils avoient feulem ent, l’étoile pohire pour gHide, lorfque le t emps n’étoit pas né buleux. Leurs difrances prifes, à un certain éloignement des rivages, v eule nt être réduites. M. d’AnYille fur 200 de c~ s m e1i.tres, en comptoit x6 5, ( Mémoire fur la Carte du Canada, Louifianne & Terres Angloifes ;) Al-Biruni, célèbre Afr ronome oriental, fur 20 0 melit res, n’en comptoir que x6o. On a re(ueilli plufieurs difrances, parcoumes p·rès des ·côtes’· on a trouvé que fur 200 mefures,.il en fallo it compter, 1166 ~ 7 = 173 ou 1 5~· On a donc ces quatré fraaions, Pibewiki (d)=o, g65 : Pibewiki (d)=o, 825 ::! ~=o, 8oo&
; ~ ! = o, 79 5, qui doivent multiplier, les longueurs
du Pont— Euxin, afin de les réduire en lignes droites, ou plutôt en lignes couchées, fur la fu rfa ce de la Mer, & qui foient dans un même plan yertîcal. En mettant les plps petits multiplicandes ; avec les phu g ; -ands multiplicateurs, on aura 888M x o, 865 =76 8M : 996Mx o, 825 = 797M : 999 111
xo, 8oo
= 799"’& Ioo611f X o, 795= 8ot>M, dont la moyenne arithmétique, eft de 783A1, 5. Le Bofphote de Thrace, eft à fort peu près, par 4r
0
o8’,.d e latitude, & la bouere du Phafe, efr pêir 4 J0 09’; cela donne pour· différence ea latitud6’, entre ces lieux, 2° é11 = i 2i 111 • La ro.ut~
788 14
, ~, efr l’hypothénufe d’un triangle, doat 1 21 M dl un côté ; l’autre, ou Parc du parall è le égalera, v(788M, 5+12IM, o) X ( 788M, 5-Il.lM, o) =779M., 2, lt fqu.els valent, 17° 17~,. 6, de ditfé—. renee en lo r-)itude, p àrce ~u’à la latitude moyenne de,..2° o8, 5, un degre de 1’bngitude contient, — 4 4A1, 63, la Terre éta Qt aplatie vers leo ; pôles. La lon, gitude du Bofphore, eft à fo rt peu près, de 17° o8’, o, en y joignant, 17° 27’, 6, on aurolt pour celle de la bouche du Pltafe, 44° 35’, 6. On · y a trouvé ci-devant, 22
1
,
6 de moins ; ainfi
la lo:1gueur, 788111, 5, efi trop forte de 16, , 5, 0 bien on n’a pas donné fu ffi fa mment, de longitude à Trébizc n de., ni à Poti. La plm grande longu eu r de cette Mer, n’dl pas comprife il eft’Vrai, entre le Bofphore & le Phafe; . c’elt à la hauteur d’Andrinople, qu’elle s·étend le plu>vers le couchant. Qnoiqu’Hérodote & An·i~n, ai ent pris le Bo{jJhore pour terme " t ranfp ï rtor.s le davantage à l’OcciJe A~, fpéciakmmt, à l’~~1rd de, d eux plus grand es diflanct’s, qai peuvenfflvoir été évaluées, d’; ril ! cwrs, fu r de trop longs frades, on peut ôter d e l’un~ 42111
, &
de l’autre 40 : cette
correilion nous a été oa"e rte, par 6 diftances p at’-COLlnte 5àla vue. des côtes ; ainfi·, ces d~:ux diftances, ferGnt xoo6 M— 4211-1 = 964~, & —999 « ’40M = 9 5 ~ » ’· Les quatre difiances, ~x trai tes d·Arrien & d’Hérodote, feront donc préfeateme nt, de 888M ; 959~ ; 964M & 966M; en les réd uifa nt comme ci-delfl’ls, à la droite aé : ienne, on aura 888 XO, 865 = 768M : 959XO, 825 = 79lM ! 964X0, 8=771M, & 966X0, 795 =768Mr La moyenne arithmétiqt~e ; et’t de 774.11,) : nos méthodes feroient trouver un peY moins. On con. dura de là, que la longueur.de la Mer Noire, depuis le ~ofj>hore de Tll.race, jufqu’à l’embc uchure du Phafe, efr de 77zM, & ·que la longitude de Trébizonde, fur-tout, a’a pas ét~ conclue trop grande.
La gw.èfe (aune ·) d’Ifpahan & de Tamis, dl les f du pied Philetéréen·, l"lle ·efr les j, de l’arfchine de Ruffie, ou les t de l’aune de Paris ; ellea 2~’. x11• ou•. 7’"· t, ft1r le pied de roi, & elle ell: re1.f~rméa. 1 x7 18 7 ~ fois, dans le degré. La fch aharfchine d’e Perfe, efr les ~ du pied Philetérée n, elle efr les th de la guèfc de Tauris & d’Ifpahan; la fcbah-ar1chiae efl en conféq111ence, de 2P. 5"· 111
;’·
~’" · —j—, elle ell:de, q8888 —~—, au degré. La guèfe royale de Perfe, tfr exa éte ment ég ale a u pic Stambolin, à l’a-rfchi~e de Rnffie ; elle e{l de 1 pieds du roi Philet è re. La —guèfe fim.ple de P erfe, efr.Les ~ de l’ancien pied d’Egy pte, ou les ~, de · Ja coudée du nilomètre ; en lorte que la fch aharfchine -, eft à la guè f; ! fimple, comme le pi ( d Philet éréen, eft au pied d’Egy pre : la gu è fe fimple a, xP. 111• 1
11
~.3""· f, dupieddeParis, & elledl de • 7’177’1 h au degré.
—
Dans les Provinces feptentriona1es, de la Perfe, Oléarius compte à la p-arafange, 5 we— rib a nc iens de Ruffie ; Ct’S werfrs font chacun, de 6 ! lades f hile : téréens, comme on l’a vu : la parafange érant de 3 m i ! l es, lefquels font chacun de 10 ft aàes ; ce milJ « eft de p 7"o, au degré, & la parafange qui. en eft forméç, cft de 17 —Ji, darli le même arc. Si la guèfe d’Ifpahan, en efr l’élément, il y en’ a 6750, dan. ;.. cette pa.rafange ; fi c’efr la— fch ; ; harfchine qui la compofe, il y en a 8 ooo ; fi c’dl : la guèfe royale de Perfe, qui en cft le pri1~cipe, comme il y a grande apparence, elle y dl : 9ooo fois, & fic’efl : la &uèfefimple, qui en dl larn~ · ft.lre, i) J en i I0-640 : quant à la par2Îange, ae 22 t au degré, elle contient 62.50 fc ha h— atichirn ou 8o co ~~jrs.fimp ! ei.
D. ij
’Original from
UNI ERSID DCO PLUTENSE
DE — DRID
