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ANALYSE
observèrentaussilahauteurdupôle,aux termes austral&boréal,deleursmefures :lesuns trouvèrent, ^6MArabesaudegré,&lesautresj6Mf ;la mefuremoyenne,seroitde56My. -Ebulsedadit u’ilspréférèrent,$6Mj :n’ya-t-ilpaslàunefaute ecopiste ?Ces Astronomesauroientanéanti , parcetteéttangedjécision, la mefuredel’unedes troupes,ilsauroientrejeté,lamoitiédelaprécision , que leurpromettoit, la totalitédecette mefure ; celan’estpasvraisemblable.
Suppofonstoutefois,cedegréde56*j ,& foumettons-leàl’examen.Le milleétoitde4000 coudées,fuivant Alsergan ;cettecoudéeseroitlesff , decelledunilomètre ;les$~,dupiedAlexandrin ; lesfff,dupiedPhiletéréen ;lesfy,dupiedGrec ; les7}^,dupiedRomain,& es-fá-,dupiedPythyque. La coudéedesAstronomesduCalise,n’auroiteuqu’unrapportfortéloigné, avecles mefureslesplusauthentiques ;onremarquera cependant ,quecettecoudéeseroitpresque,de deuxpiedsPythiques :pourcelailfuffiroit ,au keude-6i ,d’avoir
Dans1expéditiondeCyruslejeune ,&la retraitedesdixmille,l’arméeGrecqueentoura dansfa marche,lapartieinférieure,delaMéfopotamie, &traversal’Arménie ;or,Xénophon(de Cyriexp.") jévaluelaparasange,à30stades, dont10fontfanscontredit, le mille Romain : c’estlestadePythique,lequelétoitdoncen visage , dnnscettepartiedel’Asie,plusieurssièclesarant Jefus-Christ. La coudéedesAstronomesd’Almamun , dedeuxpiedsPythiques ,seroitde225000 audegré ;commeilyavoit, 4000 coudéesau mille,ilseroitde,56 ^audegré,aulieude56j, quedurenttrouver,lesAstronomesd’Almamun. C’est très-probablement <j6M ~, que les Astronomesarabes, aurontpréféré ,&qu’Ebulsedaavoit écrit,maisqu’uncopisteauraaltéré :ce milleest aumilleRomain,comme4esti*3 ,précisément. Cettedernièrecoudéeest,lesfdecelledu Mékias ;lesfdupiedAlexandrin ;les ~dupied Philetéréen ;les*dupiedGrec ;les}dupied Romain,&lesfdupiedPythique :pourlorsla coudéed’Almamun,aunrapporttrès-simple, avecles mesureslesmieuxconnues ;falongueurest de,i^.6’. 3"*. </". .Sil’agashoulaparasange, estde3milles Arabiques,oude12000deces coudées,cetagashestde18audegré ;sil’agash estde10000decescoudées,ilestde22Tau degré. Kempser{Amctnitatesexoticx,)compte 22 parasanges&demieaudegré ;ontrouveicil’agash, précisémentdelamêmelongueur.Silalieue011 parasange,del’Algezira ,estcomposéede9000 coudées,dudegréd’Almamun, c’estjustement, la lieuecommunedeFrance,deifandegré ;s’il entre 7500decescoudées,danslaparasange ,il yena30audegré,&c.Cettecoudéeestcelle deBabylone ;c’estlacou ’éecommunedel’Arménie, del’Algézira&del’Irac-Arabi :à.Bagdad néanmoins,on mefurelesétofsesdeprix,avec lacoudéeduCaire.
MoysedeKorène,AuteurArméniendu5* siècle,’ditM.d’Anville,TraitédesMefuresItinéraires, composele vetavanoustade,de100pas chacunde6pieds ;lemilleestde1000pas ;il ajoutequelestadedesstades,estde143pas,&c que7decesstadesfontunmille ,dont3forment laparasange. Dansun Manuscrit Arménien ,dela BibliothèqueduRoi,M.l’AbbédeWillefroi,en aextraitlesmêmesdéfinitions ;onynommele stadea/pariée,&l’onyajoutedeplus,quele piedestde6Mates,8Clamatede12grainsd’orge, àcôtélesunsdesautres ;ainsi,lepiedArménien, contient72grainsd’orge,dansfalongueur.Thevenot, dansfonsecondvoyage,atrouvéque48 grainsd’orge,quisetouchoientlatéralement,occupoient 6poucesdenotrepied ;enconséquence, lepiedd’Arménieest,àpeuprèsde9pouces ; c’estlepiedPythique,quiestde,9’.P".&f Lepasde6decespieds,oudetroiscoudées Babyloniques,estégalà,or,76066 ;lesmille pasvalent,760^f,c’estlemilleRomain.Cemille estdedixstadesPythiques ;celuiquin’aque6 stades,de143paschacun,fontdesstadesPhletéréens, de109^carenmultipliant,cenombredetoisespar 7,leproduitest,766r~.Ce milleArménienestde,74~,audegré,ilestau milleRomain,comme126esta125 ;cesmilles approchentsiprés,del’égalité,qu’ilsontétépris l’unpourl’autre,parplusieursAuteurs,oubien cederniermille,estde7grandsstadesd’Egypte, dei<4r-’-,cciiíòrmément,àladéfinitionde Korène ;alorscemillecontient,79^T77,»1 de71f,audegré.Cemilled’Arménieestaumille Romain,comme21està20.
M.d’Anville,TraitédesMefuresItinéraires, déjàcité,&quenousconfultonsfouvent,avecavantage, ditqu’unmilleArménien,de7stadesde143 pas,esteneffetdemillepas,maisque143pas, neconviennentpointaustade ;c’estquepourobtenirmillepas, ilétoitàproposqueKorène,en imaginâtun,quinefutqueles~,deceluiquiconvenoitaustade : c’estainsiquenousavonseo France,unelivreimaginairedevingtfous.M.d’Anvillepense, toutefois,quec’estmanquedediscernement, vuquefouslebas-Empiredit-il,le milleGrec,futbornéà7stades(Olympiques ;) cemilleseroit.de,85faudegré,ôclemilied’Aj-Generatedon 2014-03-2510 :46GMT/http ://hdl.handle.net/2027/ucm.5320294282PublicDomain,-digitized/http ://www.hathitrust.org/access_use#pd-google /
1.0
ANALYSE
obfnvèrcnt auffi la hauteur du pôle, aux termes aullral & boréal, de leurs mditres : les uns trouvèrent, 56"’ Arabes au degré, & les autres 56M f ; la m,·fure moyenne, feroit de 56111 f ..Ebulfeda dit qu’ils pr(tërèrent, 56J11 } :n’y a-t -il pas là une faute de copillt : ? Ces Allror ;omes auroient anéanti , par cttte éttange ~cilion, la mefitre de l’une des troupes , ils auraient rejeté, la moitié de la précifion, que leur promettait, la totalité de cette mefure ; cda n’dl pas vraifcmblable.
Suppofons toutefois, ce degré de 56"’ -f , & : foumcttons-le à l’ex(mm. Le mille étoit de 4000 coudées, fui vant Alfergan ;cette coudée feroit les : ; , de celle du nilo mètre ; les H, du fied Alexandrin ; les tf+, du pied Philetéréen ; les h-, du pied Grec ; les 7}-~, du pied Romain, & les-lf, du ptedPythyque. La coudée des Afironomes du Calife, n’au-- roit eu qu’un rapport fort éloigné , avec les m··fitres les plus authentiques ; on remarquera cepcnd~nt , que. cette coudée feroi.t prcfque , de deux pteds Pythtques : pour cela il fuffiroit , au lieu de . !..N. , d’avoir . !..ll ·· Dans l’expédition de Cyrus le jeune , & la retraite des dix mille , l’armée Grecque entoura dans fa marche, la partie inférieure, de la Méfopotamie, & traverfa l’Arménie ; or, XénophoA (de Cyri exp.) y évalue la paraf<mge, à 30 llades , dont 10 font f.1ns centrcdit, le mill~ Romain : c’ellie llJde Pythique, lequel étoit donc en ufaae d ;:ns cette pa~tie de I’Aiie, p !ufieurs fiècles aT~n ; Jdus-Ch~ill. La coudée des All~onomes d’Almamun, de d~ux pieds Pythiques, feroit de 115000 au degré ; comme il y avoit, 4000 coudées au mille, il f~ :roit de, ~6 ~ au degré, au lieu de 56 j-, qae durent trouver, les Afironomes d’Alma mun. C’"fi très -probablement 56M ±, que les Aflronomo :
s arilbcs, auront prÇféré , & qu’Ebultèda avoit
énit , mais qu’un copille aura ùéré : ce mille efi au mille Romain, comme 4 ell ù 3, précif.~m’.·nt. Cette dernière coudée efi, lei t de cdle du Mékias ; les r du pied Alexandrin · les 1.1 . du pied Ph.,
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tetereen ; es ~du piedGrec ;les 1. dupied Romain , & les 7 du pied Pythique : p~ur lors la coudée d’Almamun, a un rapport très-fimple avec les mefitres les mieux connues ; fa longueur etl de, IP. 6’. J1’ 1• o’". ,Z. Si l’agash ou la parafange, efi de } milles Arabiques , ou de 12.000 de ces coudées , cet agash efi de 18 ~ an degré ; ii l’agash efi de 1oooo de ces coudées, il efi de u . ;. au degré. Kempfer ( AmiZnitates exotice,) compte 2.2 . pa~ara ?ges & demie a !• degré ; on trouve ici ’agash, prectfement de la meme longueur. Si la lieue ou parafange, de l’Aigezira , efi compoféc de 9000 coudées, du degr~ d’Almam~m, c’efi jufteJDent, la D1g 1ze b
lieue commune de France, de ~~ au degré ; s’il entre 7500 de ces coudées , dans la parafange , il y en a 30 au degré, &c. Cette coudée ell celle de Babylone ; C :ellln cou · ’~e commw ;e de l’Arménie, de l’Algéma & de l Ir~c- Arabi : à.. Bagclacl néanmoins , on mefure les etoffes de pnx , avec la coudée du Caire.
Moyf~ de Korèn_e , Aut :u,r Arménien du_ 5,• fiècle ; dtt M. d’Anville, Trattc des Me fures lunerai res compofe le ~ttavan ou llade, de 100 pas chaett~ de 6 pieds ; le mille efi de 1ooo pas ; il ajoutequele fiade des fiades , efi de 143 pas, & que 7 de ces flades font un miee , dont 3 forment la parafange. Dans un Manufcrit Arm~nien ’·de la Bibliothèque du Roi, M. l’Abbé de Willefro1, en a extrait les mêmes définitions ; on y nomme le ftade afpar~’, & l’on y ajoute de ph_ts, ~ue le pied efi de 6 Maw , & la m~tc.de u.gr2ms d, o_rge, à côté les tnS des autres ; amh , le pted Armcmcn , conri~nt 72. grains d’orge, dans fa longueur. Thevenot, dans fon frcond voyage, a trouvé que 48 grains d’orge, qui fe tcuchoi~nt latéralem :.nt, occupoicnt 6 pouces de notre p1ed ; en conk. :tuence , le pied d’Arménie efi , à peu près de 9 pouces ; c’elllc piedPythique, q~ti ell de, 9’· 1 1 ;’ : 6 1" . &,f. Le pas de 6 de c~s pteds ’·ou Je trots coud~es Babyloniqucs, cfi egal à, o~, 76o66. ; les m~lle pas vaknt, 76or f, c’ellle mtllc Rommn. Ce m1lle €fi de elix llades Pythiques ; celui qui n’a que 6 fia des , de 14 3 p :~s chacun , font des ftJdes Ph 1~ téréens de 109·r ~..1- ·, car en muti•Jiiant, ce nom-’
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bre de toifes par 7 , le produit ell, 766 •· Ce milleArm~nicneHde, 7-4 : :, audegré,ilellau mille Romain , comme 116 ell à 115 ; ces milles approchent Il près, de l’égalité, qu’ils ont été 1~ris l’un pour l’autre , par pluGcnrs Auteurs, ou b1 ;;a ce dcrn ;er mille, tll de 7 grands Ha des d’Eg ;· pte, de 1 ’4'T -/ - ;; , cct.formément, à la défini cio ? de Korène ; alors ce mille conrimt , 79~r -l -o, tl cfl de 71 f, au degré. Ce mille d’Arménie cil au mille Romain, comme 2.1 eft à 10.
M. cl’ Anville , Traité des Mefures Itinéraires , déjà cité, & que nous confu !tons fouvent, avec avantilge, dit qu’un mille Arménien, de 7 fia des de 14 3 pas, ellenelfetdemillepas,maisque143pas, ne conviennent point au llade ; c’efi que pour obtenir mille pas , il étoit à propos que Ko~èn~ , en imaginât un, qui ne fut que les ,7 0 , decehuqmcon-
venait au llaJe : c’efi ainti que nous avons en France, nne livre imaginaire de vingt fous. M . d’Anville pcnfe tomefois , que c’efi manque de difcerncment ’ vu que fous le bas-Empire dit-il , le mille Grec’ fitt borné à 7 llades ( Olym ;- ;Ï(]n~s ~) ce mille !er~it de, 8 5~ au degré , & le 1uilic J’Al- . Original from
UNIVERSIDAD CO PLUTENSE
DE ADRID
