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DES CARTES


de l’île à Bois, & au fud-est de la baie Phélippeaux, aété rapportée, d’aprèsquatrecartes, à lapointedugrand Mécatina&au norddel’île Kerpon ; defortequ’encomptant 1000parties delapointedugrand Mécatinajusqu’au Nord del’îleKerpon, ilyam1decespartiesde lapointedugrand Mécatina, jusqu’àlapointe situéeauSud-estdelabaiePhélippeaux, & 914decettepointejusqu’au norddel’île Kerpon : onpeut voir, dansla table, lespositions qu’ontprifeslesdeuxdernierspoints.Ona arrêtélecapCharles, ens’appuyantfurla pointeduSud-EstdelabaiePhélippeaux, & íurleNorddel’îleKerpon : onadéterminé aussi, au nordducapprécédent, le cap Louis à56035’, 8delongitude, &à52°29’, 8de latitude ; depuiscecapjusqu’àceluideSaint-Gilles, contiguau Nord, àlabaiedesEskimaux, legiffementest, leNord7050’, Ouest ; onaobtenu, d’aprèscinq rectangles, ladifférenceenlatitudeentrecespoints, de2027’, 5, &leurdifférenceenlongitude, de-f— 40’, 7. On s’estencoreoccupédequelqueslieuxquifont aunordduLabrador, telsfontentreautres, le capquiestfousl’îleButton, lapointeduRoi, lecapWassingham, autrefoislecapSaint-Louis, lecapSmith, lecapJones, demême quedequelquesîlesdelabaied’Hudson ; on n’endira riendeplus, maisl’ondoits’occuper delapositiondufortRupert&decelledufort duPrincedeGalles ; onvalesenchaînerenfemble. Onatrouvé, d’aprèsfeptcartes, quepar rapportaufortRupert, lefortduPrincede Gallesgiiïoitàl’Ouest37* 03’, 7 Nord, àladistancede 725*, 6 ; celadonneladifférencedes Méridiensentrecesforts, de16050’, 8, &celle deshauteurs, de7*17’, 3 ; entrefeptrectangles, lemoyenestde44202**’, lequelredonne lesmêmesdifférencesenlongitude&enlatitude ; deplus, onaprislesdifférencesdeslongitudes, expriméeseamilles, &l’onaobtenufept rectangles, dontlesélémensfòntdesmillesquarrés ; unmilieufuivant nosméthodesadonné 2532 2** ; onconnoât, deplus, ladistanceouladiagonale de-ce rectangle ; c’estpourquoi, sil’onfubstitue lesfonctionsconvenablesdecesdeuxdernières quantitésdanslaformuley —j/*lit&c.on retrouveraencore, àtrès-peuprès, lesmêmes différences.Onconnoiffoitdéjàallezbien, avant lepassagedeVénusde1769, lapositiongéographiquedufortduPrincedeGalles : cepasíagel’aconfirmée, endiminuantunpeufalongitude. Le premiercontactextérieurobfervépar //, Panie,

MM. Vales& Dimond, avecdestélescopesde M.Short, ayantdeuxpiedsAngloisdefoyer, parunmilieuarithmétique, estarrivéencelien àoA57’4 « , 1 ; lecontactintérieur à1*15’23 », 3 ; lefiletdelumière rompuparlasortieàyhoo’ 47", o, 6clederniercontactintérieurà7*19’ 10", 7.M.Dimondavucescontactsengénéral 4"plustardqueM.Wales : avecdesobfervationsd’uneautreefpèce, onenaconcluladifférencedesMéridiensentreParis &lefortde Gallesde96°33’, 8, falatitudeétantde58* 47’, 5, d’aprèsnombred’obfervations : de-làil réfultequelalongitudedufortRupertestde 96033’, 8-16*50’, 8=79°45’, o, &fa

hauteurpolairede58°47’, 5—7017’, 3 =)1Q30’, 2.

LesmefuresitinérairesdanslesEtats-Unis &dansl’AcadieoulaNouvelle-Ecosse, font cellesd’Angleterre.Dansl.îledeTerre-Neuve, lesFrançois, quienontpossédélacôteméridionale, yontintroduitlesmefuresdesenvironsdeParis : lesAnglois, quil’ontactuellement, yontportéleursmefures, ainsiquedans lapartieinférieuredescôtesoccidentale& orientaledecetteîle : danslespartiesfupérieuresdecescôtes, dontlesFrançoisfontles maîtresactuels, ilsyontportélesmefuresdes environsdeParis.IIenestdemêmedesmefures duCanada, danslavastepartiequ’ilspoffédoient, ilsyavoientintroduitlesmêmesmefures ; lesAngloisdepuis, yontmisenufage lesleurs.Cettevariétédanslesmefures, cause fouventdel’embarrasauGéographe ; onavu précédemmentquelquesméprifesencegenre, &l’onpourroitenciterplusieursautres. L’Amériquefeptentrionale, N°.31, estd’abordunereductiondescartesquienfournissent ledétail ; quantauxpartiesquelescartesne contiennentpas, onafaitufagedecequ’ily ademieuxconnu.Sur lacôteoccidentalede l’Araérique, onafuivilescartesdutroisième voyageduCapitaineCook, depuislecapBlanco juíquau-delàdudétroitdeBehring, enfuppléantleportdeSan-Blas, situéfurunepartie decettecôte, quelesEfpagnolsontvueea 1775, &quelecélèbreCookn’apasreconnue : cepointestenvironà55043’delatitude. PourlacôtedelamerGlaciale, onafaitufage del’extraitdelacarted11voyagedeM.Héarne, quifetrouvefurlacartegénéraledesvoyages duCapitaineCook : M.Héarnedonnelapositiondel’entréedelarivièredeCuivredansla merGlaciale, par720delatitude, &, àfort peuprès, par121°delongitudeoccidentale Generatedon2014-03-2514 : 49GMT/http : //hdl.handle.net/2027/ucm.5320294282PublicDomain, -digitized/http : //www.hathitrust.org/access_use#pd-google DESCARTES.

de l’île à· Bois, & an fud-eft de la b<~ie Phélip· peaux, a été rapportée, d’après quatre cartes, à la pointe du gra~td Mécatina & au nord de l’île Kerpon ; de forte qu’en comptant 1000 parties de la pointe du grand Mécatioa jufqu’au Nord de l’île Kerpon, il y a IIII de ces parties de la pointe du grand Mécatina, jufqu’à la pointe fituée au Sud— eft de la baie Phélippeaux :, & 914 de cette pointe jufqu’au nord de l’île Ker· pon : on peut voir, dans la table, les pofitions qu’ont prifes les deux derniers points. On a arrêté le cap Charles, en s’appuyant fur la pointe du Sud-Eft de la baie Phélippeaux, & fi.tr le Nord de l’île Kerpon : on a déterminé auffi, au nord du cap précédent, le cap Louis à56°3s’t 8delongitudet &àp.0 19’t 8de latitude ; depuis ce cap jufqu’à celui de Saint-Gilles, contigu au Nord, a la baie des Eslcimaux, le gilfement eft, le Nord 7° 50’, Oueft ; on a obtenu’d’après cinq reaangles’la ditfél’ence en latitude entre ces points, de : z. 0 >.f, ~, & leur différence en longituàe, de+ 40’, 7· On .s’eft encore occupé de quelques lieux qui font au nord du Labrador, tels font entre antres, le cap qui eft fous l’île Buttoo, la pointe du Roi, le cap Waffingham, autrefois le c<~p Saint-Louis, le cap Smith, le cap Jones, de même que de quelq~o~es îles de la baie d’Hudfon ; on n’en dira rien de plus, mais l’on doit s’occuper de la pofition du fort Rupert & de celle du fort du Prince de Galles ; on va les enchaînerenfemble. On a trouvé, _d’après fept cartes, que par rapport au fort Rupert, le fort du Prince de Galles giffoit ll’Ouei 37• 03’, 7 Nord, à la diftanœ de 71511, 6 ; cela donne la différence des Méridiens entre ces forts, de 16° so•, 8, & celle des hautet1rs, de 7Q 17’, 3 ; entre fept re8 : angles, le moyen eft de H1o1•"’, lequel redonne les mêmes différences en longitude & en latitude ; de plus, on a pris les différences des longitudes, exprimées eg milles, & l’on a obtenu fept rec· tanglrs, dont les élémens k>nt des lllilles quarrés ; un milieu fuivant nos méthodes a donné 1 ~ 311M » ; 011 connoît, de plus, la diftance ou la diagonale de-ce reé_l:angle; c’eft pourquoi, fi l’on fubft ! tue les fonébons convenables de ces deux dernieres quantités dans la formule y = V" : ~ &c. on retrouvera encore, à très·pett près, les mêmes différences. On connoiffoit dtjà atrez bien, avant le paifage de Vénus de 1769, la pofition géo· graphique du fort du Prince de Galles : ce paf· l~ge l’a confirmée, en diminuant un peu fa lon&•tude. Le P.rcmier cont~û extérieur obfervé par Il. Par : ze,

D1g 1ze b

MM. Vales & Dimond, avec des télefcopes èe M. Short, ayant deux pieds Anglois de foyer, par un milieu arithmétique, cft arrivé en ce liett àoh 57’4, x ; le contaa intérieur à 1h 1 5’2. 3, 1 ; le filet de lumière rompu par la fortie à 7h oo’ 47, o, & le dernier contaa intérieur à 7" 1<)’ •o", 7· M. Dimond avu ces conta8s en géné[at 4" plus tard que M. Wales : avec des obfervations d’une autre efpèce, on en a conclu la ditférence des Méridiens entre Paris & le fort de Galles de 96~ 33’, 8, fa latitude étant de 581) 47’, 5, d’après nombre d’ohfervations : de-là il réfulte que la longitude du fort Rupert eft de 96° 33’, 8— 169 5o’, 8=79° 4J’, o, & fa hauteur polaire de 58° 47’, 5 — 7° 17’, } =pO JO’, 1.

Les mefures itinéraires dans les Etats· Unis & dans l’Acadie ou la Nouvelle· Ecotfe, font celles d’Angleterre. Dans l’île de Terre-Neuve, les François, qui en ont potfédé la côte méri· dionale, y ont introduit les mefW’eS des environs de Paris : les Anglois, qui l’ont aauelle· n~ent, y ont porté leurs mefures, ainfi que dans la partie inférieure des côtes occidentale & orientale de cette île : dans les parcies fup~ rieures de ces côtes, dont les Françoi’font les maîcres aauels’ils y ont port~ les me fures de$ environs de Paris. Il en eft de mème des mefures du Canada, dans la vafte partie qu’ils poff~ doient, ils y a voient introduit les mêmes me· fures ; les Anglois depuis, y ont mis ea ufage les leurs. Cette variété dans les mefures, cau(e fouvent de l’embarras au Géographe ; on a vu précédemment quelques méprifes en ce genre, & l’on pourroit en citer plufieurs autres. ·

L’Améri~ue feptentrionale, N°. 31, eft d’abord une redufiion des cartes qui en fournilfent le détail ; quant aux parties que les cartes ne contiennent pas, on a fait ufage de ce qu’il y a de mieux connu. Sur la côte occidentale de l’Amérique, on a fuivi les cartes du troiii~me voyape du Capitaine Cook, depuis le cap lllanco jufqu au-delà du détroit de Behring, en fuppléaot le port de San-Bias, fitué fur une partie <Je cette côte, que les Efpagno ! s ont vue en’ 1775, & que le célèbre Cook n’a pas reconnue : ce point eft environ à 55, 43’de latitude. Pour la côte de la mer Glaciale, on a fait ufage de l’extrait de la carre elu voyage de M. Héarnè, qui fe trouve fur la carte générale des voyages du Capitaine Cook : M. Héarne donne la pofition de l’entrée de la rivière de Cuivre dans la mer Glaciale, par 71. 0 de latitude, &, à fort peu près, par 1 u 0 de longitude occidentaLe 0

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UNIVERSIDAD CO PLUTENSE

DE ADRID