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llcs n’ont pai été gardées

tement. Si on ne les lient nfeflii s’y mettent comme général les pâtes font fuiliére ; il faut, lorfqu’elles , les tenir bien enfermées a des vers dans les pâtes c : on peut compter qu’il

tit ver caché dans chaque

me tache blanche. ( Méat. louîn rapporte fur l’art du s inutile d’ajouter ce que , dans fes Otfirvaiiau far î que dans les autres villes l’on y eftirae encore plus trées de l’Europe , quoit avec p’aifir. J’en dis de iddrini , taglioni , fiiueci , •aies. Elles fe reffemblent elles ne différent prcfquo par le plus ou moins de . préparer.

la plus belle farine qu’il

on la pétrit avec de l’eau, . l’agite long-temps , jufrps & une certaine conrne qu’on veut lui donner int également la vis avec u tour. Le couvert cornortirde la ciifle, par un de fer qui font au fond. ire fécher fur des liteaux. moins gros, mais ferme ni ont le diamètre d’une i annonce qu’ils doivent VER être extrêmement minces pour être excellais ; d’ailleurs, on les coanoit allez. Mus comme il n’eft pas poflible que chaque particulier ail une prert ;, on fait des vermicelli avec une feringue dont lé canon a plufieurs petites ouvertures. La pi c des vermicelli exige plus de préparation , & doit être moins épaitTe que celle des macaroni Si autres efpeces de pâtxi. On plie tes vermicelles loifquili fortent de la ptclî’e ou du moule. Après les avoit fait fécher , chaque paquet pèfe environ une onw. Lï i taglitmi font plats & coupés en lofange. Les fiiu :ei ont environ deux lignes de large, t* font aufli minces que le gros papier. Les anJjriaï & les m’iUeJdftti fe font avec les mains , fans moule ti prelToir. Les andannï reffemblent aux anis ce Verdun. Le verdun & les milltfantï font ovales, de li grofleur des pois. On en voit de ls fotm : Aa pépins des oranges & des citrons , des grainn de melons & de citrouilles. Toutes ces pâtes fe mangent dans la foupegrjlfr, mais elles ne fou firent aucun mélange. On met du bouillon clair dans un plat , fur un fourneau : ca y jette les pièces de pâte que l’on veut. A meiiire Î|u’on les arrofe & qu’elles fe détrompent , elles e gonflent fans fe diAoudre , fans fe durcir ; miit lorfqu’on s’aperçoit qu’elles font a peu près (uffifamment humectées , c’en, dans ce moment qu’tlki ont acquis toute la qualité qu’elles peuvent avoir , (St qu’il faut les fervir. On en fait encore une fort bonne entrée, lorfqu’on ne peut pas en miraer dans le potage : on les fait détremper dans dtTeu chaude ; on les étend alors fur un plat, & l’on râpe deffus du fromage, avec leqiTel on mJI ; uo peu de poivre & d’épices pour lui donner du hit’t goût : on y met du beurre , & on les fait luiît bouillir pendant un quand heure entre deui pljti. On les fait cuire un quart-d’heure , Se on les teùre du pot en même temps , en différens plats- Le peuple les mange fort Amplement ; mais on a va faire des grands repas avec des mets de ces forte» de pâtes, accommodées différeinmesn. EXPLICATION y