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Lorsqu'il se présente une sève trop grosse, la languette se lève & retombe ensuite d'elle-même.

E, (Fig. 5.) est la languette avec sa coche, laquelle répond exactement aux trous du cylindre.

Cette boite a un couvercle, lequel est arrêté dans l'endroit marqué F (fig. 5.)

Fig. 7 & 8.) Charrue double, laquelle trace deux sillons à-la-fois.

Les crans ici représentés dans cette figure doivent être très-près l'un de l'autre, parce que leur usage est de régler la profondeur des sillons & de maintenir le niveau de la charrue.

Fig. 9 & 10. Espèce de semoir ou sac que le laboureur attache autour de son col, & avec lequel il suit les sillons.

1 & 2, (fig. 9) Sac de cuir ou de cannevas dans lequel on met la semence. Ce semoir est entouré d'un anneau de laiton dans lequel tourne une roue. L'anneau est garni tout autour d'un morceau de peau d'ours.

10. Fig. 10, qui enlève la poussière de la roue à mesure qu'elle tourne.

Planche X.

Couches que l'on échauffe par la vapeur de l'eau bouillante.

Fig. 1 & 2. T, tourelle de briques de six pieds de hauteur, d'un pied de diamètre au sommet, & de dix-huit pouces au bas E.

L, couvercle de terre glaise cuite, qui forme la tourelle.

h, ouverture au dessus de la grille de fer H.

a, autre ouverture par où l'on retire la cendre.

g, trou qui donne passage à la flamme sous l'alambic A.

La flamme monte en ligne spirale r, r, r, r, & s'échappe par la cheminée S.


B, C, D, E, réservoir de plomb, au fond duquel est une soupape V, soudée à l'extrémité d'un tuyau de plomb R P.

D, E, côté du réservoir où s'élève un montant qui porte un levier en équilibre, dont chaque extrémité est terminée par deux segmens de cercle K I.

Sur K est attachée une petite chaîne qui tient à la soupape V.

Sur I est un fil d'archal qui entre dans l'alambic ; au bout est une boule de cuivre creuse & fort mince, laquelle flotte sur l'eau, & fait baisser le bras I du levier, & monter l'autre levier K en suivant la hauteur de l'eau, & par ce moyen la chaudière se trouve toujours également remplie tant qu'il y a de l'eau dans le réservoir. La soupape V qui est au haut de la chaudière est chargée d'un poids proportionné au degré de raréfaction, inférieur à celui qui pourroit faire sauter le chapiteau de l’alambic.

Le tuyau de plomb r, r, r qui part du chapiteau, va se rendre aux couches d d, & se partage en trois branches qui aboutissent à autant de tuyaux R, R, R, faits de terre cuite.

Ces tuyaux qui doivent être de la longueur des couches vont s'emboîter dans un autre tuyau.

Fig. 3, dont le bout u perce la couche, & qu'on a soin d'ouvrir de tems en tems pour faire écouler l'eau qui s'est amassée dans les tuyaux.

Ce robinet sert encore à régler la chaleur.


Planche XI.

Fig. 1. Semoir .pour ensemencer trois sillons à-la-fois.

A, la chaîne qui sert à tirer la charrue.

B D, coutres arrêtés dans la traverse.

E, timon du milieu dans lequel est enchâssé le coutre C.