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faire de préparer le cheval à rexécuter. On n*a sûrement pas oublié que le rèrultat desopira^ons combiaées de la munfiç des fambes prodnh l’action du raflenbler» On doit encore fe feflbuvenir que cette aâion démontrée tend à réunir les forces vertébrales à koar centre • ponr qii*dles puiffcnt de-là fe diilrtbner conformément aux defirs du cavalier. La même néceffiié fnbfiAe , ainii one je ranoonce à l’article du rafliombler, chaqueteis qull eft <|uefiion d’exiger un nouveau moovement , avec cette différence que » ponrfiûre ùmr le cheval de rétat d’inaâion totale , il £nit raflcmbler les deux colonnes enfemble ; an Ben que » ponr réunir le cheval mis en aâion» on n’^ plus obligé qu’à ramener, la feule colonne de devant, pyifqu’au moyen de la preffion motivée des jambes égales , le cavalier a foin d’alimenter le centre du cheval er l’appon fréwent de. la colonne de derrière. eft cette dernière opération qui prend . au ma* nège le nom de dcBÙ^arrét»

Ce que c^efi qw U dem-ktxhu

^ On dîilingue le demi-^rm à fon effet 9 au temps où il s’exécute., & à fa propriérà* Premièrement » à fon effet , en ce oue le Atmv srrêt n’a de prife que fur la colonne de ocvant. Secondement , au temps oîi il s’exécute » parce oue le demi-«irif ne peut avoir lieu ^e pendant 1 aâion du cheval. Troifièmemeat , à’ (a propriété» qui eft de rendre égale la . marche des deux bipèdes, pnifqne l’ondulatioi) de la colonne de devant» ralenne pours’exhauffer, élève iadifpenfablement l’avauf^main aM deffus du centre , enforte que rarrière-maio n’a plus la faculté de chaffer les jambes ) & 4, que relativement h l’extenfion de celles 1 & a.

Comment on marque un demi- Arrêt*

•Bien convaincu de l’utilité du demî-jrr/r , toutes les fois au’on en veut, faire ufiigeil faut retenir la main de la bride 9 non pas autant que pour raffem»

  • b1er le cheval , mais un peu plus que lorfqn’il enlame

le premier pas. On parvient donc au demi* srrét^en modifiant tous les procédés qui donnent leraffembler, oî^ft-à*dire»en portant modérément le haut du corps en anière » en relevant légère* ment ^avan^bras » mais toujours en bombant le deffus du poignet, afin que la main» eonfervée au niveau du coude , communique aux rênes une tenfioo réciproque. $i on omettoit d’enlever Pavantbras , 8f fiir-tout de bomber le deffus du poianet » la main rcteni^e ne produb’oit d’eflèf que iiir h rêne gauche » par la raifon contraire à celle don* née précédemmem dans la feâîon oii on apprend, Fart de mettre un cheval au pas. On ne iaurôtt s’accoutumer de trop bonne heure à tenir la main 4ireâe an coitde, foit qu’on la lève , foit q|afo^ b baiffe^ d*autant que la feule djficnlté coofifte à faire )ouer le deffus du p&lgnet, qu’il fiiutcreufer pour rendre h main , $c bomber pour la reprenfirç, Avec |tnç attfmîon a^ffi légéif |0q çfl^


que l’avant-bras fuit tous^ les mouvements de la main » çnforte que » (ans quitter fa première pofi^ tion , elle augmente ou diminue la valeur des rênes ’. qui» confervant entre elles la plus grande égalité » le tendent & fe relâchent toujours en même raifoil. Pour empêcher que la contrainte apportée dans ; le bipède de devant n’annuUe la marche de celui de derrière , & qu’au lieu de répondre feulement * au icmirarrét, le cheval gêné dans fa colonne de devam » fie trop en liberté dans celle de derrière » ’ ne marque un arréi total , le cavalier doit avoir foin d’augmenter » par degrés , la prefGon de fes jambes égales »’ de manière que leur puiffiinçe prime ton* ’ jours la valeur des rênes. On n’éj>rouve aucune peine à fuivre ce dernier confeil» loriqu^n çom» mence par ^etter le ; haut du corps en arrière ; car alors » la ceinture & les hanches , néceffairemenf avancées « donnent l’aifance de reculer les cuiffes » conféquemment la facilité d’étendue les jambes » qui , comme je l’ai dit plus haut » aidées du pli dee ’ genoux , vont autant loin des fangles qu’elles I9 peuvent » chercher la colonne de derrière pour en ramener au centre l’ondularion rétrogradée^ Si l’élève approfondit la méthode qu’on vient de lid préfenter pour marquer un iemi’drrçt^ il an* perçoit dans fon réfultat une £içon de réunir le cheval au centre» bien différente de celle offertepar le produit dn raffemUer. En effet, le cheval raffemblé n’eft d’aplomb fur fes quatre jambes qu’en venu deTé^alité parfiiitè que le cavalier ob* lerve dans la puiflaaeede fa main & la preifion de fes jambes éj^les : auffi les deux colonnes verte- . braies refftten^eUes vers le centre, dans un degré de force & de vkeffe tellement proportionné, qu arrivées enfemble » elles fe font mutuellement ref* Ternir une efpèce de contrecoup , d’oii le cheval reçoit rélaAicité qui le fiitt obéir avec autant de Iïiomptitude que de fureté. Mais* au demi-j/rrr. a réunion des deux colonnes s*opère avec une dif«  propordoa frappante. Pour mieux dirp » il n’y a que la coloone de derrière^ fonmife à la doublj^ preffion des jambes du cavalier » nui fe replote réellement fur le centre » undis que 1 ondulation de la colonne de devant n’eft que retardée dans fa marche parla réfifbnce motivée de la main. D’après cène dilpofuion intérieure de l’animal , on ne doit plus être étonné de voir , an demî-arrêi » le bipède de derrière abiblument avancé deffous le centre , foutenir « prefqi|*à lui feul , toute la maffe » pendant Îne le bipède de devant > pl>|eè comme fur un pivot laftique » redbnnç au cheval , mis en force, la pp^bilité de fe prêter aux nouvelles combinaîfons quHl plah à fon cavalier de lui irkiiquer.

ARRIERE-MAIN. Nom qu’on donne è tout le trmn de derrière d’un cheval.

ARRONDIR. Cette expreffion eft pour toutes fortes de ’manèges qui tk font en rond. Ceft dreA fer un cheval k manier en rond , foit au trot ou an galop » foit dans un grand on petit rond » lui faire pprteiP ifS ép^iqlQt ^ ^ i^9nclies uniment & ron* E ij