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Bl tlle esLÎg^^ un grand empkccment poar les épreuves. Enfin , &vec cette ^prouvette , dont Tame eil courte ) on ëproave des poudres qui doivent être employas en grande partie dans des canons dont l’ame eA au contraire fort longue , & où elles doivent ^gir différemment ^ ce qui eil une imperieâion.

EpftOuvKTTE de comparaifon, Cefl la même «que celle fus-meniionnée^ mais de l’exa^litude la plus rigoureufe dans fes dimenfions, qu’on «emploie feulement dans les difcuflBons que les portées peuvent faire ëlever entre les officiers d’artillerie chargés du fervice des poudres & ceux employés à d’autres branches de larme, ou fur la demande des commiflaires des poudreries.

Eprouvktti pour la poudre de chaîTe* L’éprouvette la plus anciennement connue , efl celle à xouc dentée , montée en forme de çillolet : c’efl, fnivant MM. Bottée âcRiifuuty anciens membres de ladminiflration des poudres & falpê très ( Traité 4e Part de Jabriquer ia poudre à canon, publié en i8i J ) , la plus commode & la plus durable des petites éprouvetiesj mais ayant une chambre dont la capacité efi confiante pour éprouver des poudres i 4»rains & à denfilés variables , les eB’ets ne font pas toujours exaâement comparatifs , foit qu’on «harge au poids , foit qu’on charge au volume : ^’nn autre ctié , une ame courte eu peu propre à conflater le degré de force d’une poudre qui , à raifon de la fineffe & de la denfité de fon grain, A befoin , pour l’entier développement de fon effet, ’d'accompagner pendant un certain temps le projeâile ou robtnrateur de l’épronvette : enfin , ces ^prouvettes n’ont entr’elles qu’une graduation arbitraire, A leurs frottemens varient fui vaut la force du reffort U l’état de propreté ou d’oxidation de leur mécanifme. Four parer à ces inconvéniens , M. Régnier a imagine d’adapter un petit canon en cuivre au reffort xles pefons ordinaires , afin de peCer l’effet de l’inflammation de la poudre, êL d’avoir un moyen comparable d’edimer fon iiâion , en fupprimant autant que poflible les frottemens. Quoique cette éprouvette, dite à pejon , ait , quant à la chambre , les inconvénieos de celle dentée, qu’elle ne donne point des réfultats rigoureux , & que généralement le nombre des degrés augmente avec le nombre des coups tirés de luite , cependant elle efl encore la meilleure de toutes les éprouvettes inventées jufqu’à ce jour λourles poudres de chaffe, & pour ainfi dire la éule qui foit maintenant en nfage pour ces poudres.

. Cette éprouvette eft compof(^e d’un petit canon en cuivre, devant contenir un gramme de pondre fine , d’un reffort ployé & bride par une traverfe en arc de cercle, aont une des extrémités eft fixée k une branche du reffort, & l’autre, paffant par OttTertnxe pratiquée à la branche oppofée %l E Q u

terminée par un o1>tarateur, va s’appliquer furlii bouche du petit canon, où elle exerce une preflion de trois kilogrammes. A la eulaffe du canon eft adaptée une féconde ^averfe, auffi en arc de cercle & parallèle à la première ; elle a fon pailage libre dans une ouverture pratiquée au bas de la branche du reffort oppofée au canon : fur une de fes faces eft tracée tme divifion en trente parties, repréfentant autant de kilogrammes, au moyen defquels s’eft faite la graduation , en ajoutant uH crochet & un anneau , l’un à l’œil de l’obturateury l’autre à l’extrémité de l’arc de divifion. Un fil de laiton écroui, pris d’un bout dans une vis & traverfant librement de l’autre la branche du reffort oppofée au canon , traverfe en marne temps une petite pièce ronde en maroquin huilé, qui eft un index deftiné à marquer les diffère ns degrés de compreifion du reffort.

Pour charger cette éprouvette, on prefte le reffort par les deux extrémités , pour que*l’obt««  raCeur puiffe découvrir l’embouchure du canon ; on les maintient dans cette pofition par une petite broche en fer à rofette , que l’on place dans un tron pratiqué fur l’arc de l’obturateur. Alon , au moyen d’un petit inftrument en fer-blanc, on verfe la poudre dans le oanon qu’on remplit exaâement , %L après avoir égalifé la poudre à l’embouchure avec une petite réglette, on y laiffe retomber avec précaution l’obturateur. On replace l’index contre la branche du reffort oppofi’e au canon , on met une amorce dans le baffinet , & on y met le feu avec une étoupille ou une languette d’amadou.

L’épronvette doit être fufpendue librement par un fort ruban paffé dans le coude du reffort. La poudre , en s’enflammant dans le canoit de cette éprouvette, repouffe l’obturiateur , la branche oppofée au canon fe rapproche de l’autre branche & pouffe devant elle l’index, qui indique , fur l’arc de divifion , la quantité de mouvement imprimé à l’obturateur, & par conféquent l’effort de charge de poudre. Efrouvettss de cémentation. Barres de fer placées dans le fourneau de cémentation pour juger de l’aciération du fer« 

ÉQUARRIR. Ceft dreffer du bois, & le rendre égal de côté & d’autre, en le laiffant à anglei droits. Uéguarriffage eft l’état du bois é^uarri : on dit qu’une pièce de bois a trois décimètret d’équarriffage , par exemple , pour exprimer fek deux plus courtes dimenfions. Uéguarriffement eft la rédn£lion d’un bois en grume à la forme équarrie. L’équarriilage d’un arbre eft à peu près le cinquième de fa circonférence : un arbre de I met. €o ( 5 pieds) de pourtour donne une pièce de bois de o met. 3a ( i pted) de grofleur. ÉQUARRISSOIRS. Outils d’acier trempé, à