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SYS dans fon pays, finira par écrafer toat-1-fait celui qui fe fera üvrl5 à fes coups avec tant d'impru- dence. Il ne faut jamais perdre de vue qu'une armée qui ne reçoit pas continuellement des ren- forts' n'importe de quel aenre ' fe fond imman- quabletnent.· Les montagnes doivent donc ftre mifes au rang des limites naturelles~ c'efl-à ·dire. celles au-delà defquelles une üsne d'opération offenfiye ne peut plus réudir quauèl on lw oppofe la réfiftance cen- Yenable. L'eau, quand elle forme une matre d•une cer- taine importance, devient auffi limite naturelle J c:onféquemmeot la mer~ les laa longs , larges & J»rofonds, les srands fleuves qui reçoivent plu- fielll'S rivières dans leur fein. en ce qu'elles aug- mentent les difficultés des convois & qu'elles ren- dent incertaines les relations avec le bord dont OD arrive & fur lequel on a fa bafc établie. ll D'cft SYS pu diflicile de franchir une riYière s mais U el très-difficile de fe maintenir à l'aucre borel fi l'oa éprou~e la réfiftanc:e convenable. Cependant il ne faut pas compter entiérement fur les barrières naturelles ; il eft eacore eft"entiel clo les fortifier par l'art. De l'afcendant que le fy~e de guerre rao- deme donne au grand nombre fur la valeur l!c l& bonté iatrinlèque des combattans, l'auteur .con- dud que l'avantage eR aujourd'hui du côté de la juftice & de la libercé • c'eft-à-dire , que cet ordre de chofe favorife la guerre défenfive , & l'infur- reétion des citoyens d'un état (en cas d'orpref- fion ) contre une armée réglée & difciplinee. Enin, du danger pour un gouvernement d'o- pérer au-delà des frontières que la Nature lui a pr~fqites, l'auteur penfe qu'il doit s'eofuivre ua pm perpétuelle. r