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00 F0lt. r0il le rev~temeDt de la contre{carpe, ee qui eft daa; 1pagne pour le terre-plein du chemill éOQvert. Malt gereux lor{qu'on peut liüre quelque mouvement cette règle ne doit pas être générale: car dans .... aux eaux.. Pays- Bols, où on trouve l'eau à peu de proton- Les meilleures contre{carpes {ont celles qui {ont ! de ur , comme à 4. S ou 6 pieds, on n'auroit point taillées dam le roc vif & dur. comme celle cotée 1 de hauteur de conue{carpe ni de revêtement ail A. (fig. ~46.) à cilule .de la difficulté qu'il y a ~ corps de la place, à moins que de l'élever con- de couper pour deCcendre dans Je foiTé • & quand fadérablement au-deffus du chemin;couvert, ce qui il ne s'en trouveroit que S à cS pieds de hauteur t i feroit une défetluohté notable, Ainfi, dans ce cas • .& le refte en revêtement de maçonnerie, comme i on doit élever le terre - pleifl du chemin cou vere B. (fig. ~47.). li ne faut pas l'omettre; c'eft tou- 1 de J ... & 6 pieds au-deITus du nive<lu du terrein •. jours autant ae hauu:ur de revêtement épargnée, 1 au moyen de quoi on aura une hauteur de con- CJ.Ui d'ailleurs ne vau droit pas cet eCcarpement. , tre{carpe raifonnable, ainfi qu'au revêtement de , Quelquefois le terrein le trouve cl'un roc tendre ou la place: & comme les terres de l'excavatioD" du. tuf, qui Ce dégrade à l'air. alors il faur y joindre fuiTé ne 'croient pas fuffifantes pour cela., on les un parement de maçon~ere de ~ à J pieds' d'é- pre~dra-au pied du glacis, y pratiquant un avant- paifl"eur. dont les pierres foient. bien appropriées fo~lé t qui ell tout c~· qU'OD peut touhaiter de & bien liées, comme C, (fig. ~43'); ces fortes mieux pour une défenle avantageufe. 'dè contrelcarpes font encore très bonnes. Enfin t quand même on ne trouveroit l'eau qu'à Lorfqu'on ne trouvera pas ces fortes de tcr- 1 ~ ou .2.0 pieds d~ 'profondeur, ou même point dll .. eins, 00 revêtira la cODtrefcarpe d'un revête- tout, Je {erois touJours d'avi. d'en élever Je ierre- JJU:nt de maçonnerie folide ~ bien conditionné. & plein de quelques pieds au - deffus du niveau dg capable .de porrer la charge des terres qu'il aura t~~rein. La raiTon .eft t que toute la fort.ific.tioA à fouterur, comme D , (fig. ~49')' s elevant ~ proportion, ces 'ouvrages aurOlent une Mais, fi la co~tr~fcarpe d'une place. dont le plus. grande fupériorité Cur la campagne,~ on. foll"é {eroit {cc. ne fe trouvoit pas revêtue, on 1 aurolt un commandement affuré fur' les pièces pourroit empêcher, rant bien que mal, l'ennemi qu'on pourroit porter en'- avant. le parlerai d_ de de{cendre d~ le foiTé, 10rfqu'i1 vous auroit ceci plus amplement ailleurs. forcé d'ubandonner le chemin-couvert. en met- . . tant- un rang de paliffades à-plomb tin fun t~lut, De la large., tllS C4Itnins~0."ITIs~ (Fig. :iS~.)~ comme El (fig. 250); ob{ervant de les polcr à . l pieds au-defl"us du b~rd de la contrefcilrpe t On donne ordinairement S toifes de largeur au Cie" 3 pieds & demi de {aillie. & enterrées de 4 chemin couvert t c'eft - ~ - dire. depuis le bord de à ~ pieds d.. ns les terreS 1 elles feront efpacées la contrefcarpe- jqtqu'à la paliffade; & dans les les Qnes des "Lures d. ~ 0 u 3 pouces, bien ap- grande~ places on peut lui donner jQfqu'à 6 toifes. fointées par le bout , & .1:z. ou 20 pouces de parce que !eur garni'on étant ~dinairement fone • &Dur. & bien dreiTéès. · On lf!s affocie fur J1n ~n a befoJn d'~n plus grand e?,placement pour t:ouffiriet de bois de ch~ne, ainfi quc_ .Ies palif- etre en état d emporter ce qu on fouhaite au- {ades, autant que faire {e peut, de 4 à 6 pouces ·dehors. Mais il ruoit dangereux, & même défa... '4e gros, po{é à Un pied près du talut des terres. vant~geux, de paffer: cette règle, parce que l'en.. Il eft inutile de donner ulle plus gt;:ande portée à ne!D l venant. il atteindre le pied d'un glaci. con- la paliiTade hors de terre que celle de J pieds & dUit {~r une· pente raifonnable, découvriroit de demi, parce qu'une.., pks grande faillie la mettroit ces .tranchées la partie du chemia couvert vers ~n prife d3vanta~e, ~ n'oppofcroit pas à l'unemi la contrefcarpe', qui ne pourroit être couverte par Ile plus grande difficulté pour cela. 1 le parapet, c~mme on .voit par le profil. où ro~ A la vé.rité. outre que cette palill"ade, qu'on fuppofe la dernière banquette établie fur le ret.- appelle fJlijJàde htriJ/ù, n'affure pas abfolument de:-chanffée •. & la ~ireaioll des fen partie du J" retraite, pui[que l'ennemi peut '101 couper, elle pomt A. 1"alS, fi Ion confidère que l'ennemi eft encore (ljeue à hien des répiUatioDS ~ ~a, Reut -,'élever davantage daJis fes triJDchées ali l~s boptbes & I.es ricochets .Iesdétruifent journel- moyen d'autres banquettes, & que par ce moye... lement, Mais 4ans UJi rareil cas, .c'eft tout ce li direPion des feux viendroit de C, ce défaut qu'on peut faire de Dlt:illeut; & lorfqu'i1 n'y a feroit bien plus préjudiciablé. Ainfi la règle qlli ~as au moins '6 pied~ d'cau dans le foiTé, compte pr,,"crilde "ne pilS donn~r plus de S à 6 toi[es de " 'fig. "s 1. ) , le. plus fûr eft toujours, autant liJrgeur au cbemin-couvert, n'efi: pas imaginaire. qu'il eft poffiblt!", de revêtir les contcpfcarpes dont les plus hautes font les meilleures, pour rendre l)~ l~ 44uleur d. p .r(lpel du cheDÛn-CQIlfI,,., "" . ~ defcente plus difficil~ 011 plu.s lOrJSue à faire,· dtJfos de J(ln ",r,-plein. . D.1l terrI-plein du "',min CO.fI"t. On ne peut (lai don~er moins que' 6 pieds &. demi de hautellf clepuis le terre-plein du chêmin- CPu.v~rt jul'ï.u·a~ lQ~JI.lC;t pu parapet; une moindr4t . . aévati~ Digitized byGoogle