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86 AIR AIR

peu, c’est-à-dire, à mesure que l’air comprimé s’approchera plus de sa densité naturelle.

Fontaine de Héron.

Faites deux cylindres ou réservoirs de fer-blanc A & B, [fig. 8, pl. 5, Amusemens de physique] de six pouces de diamètre, sur quatre pouces de hauteur, & qui soient exactement soudés de tous côtés ; que celui A soit garni du rebord C d’un pouce & demi de hauteur, & qu’il forme par ce moyen une espèce de bassin : soudez un, petit tuyau D au centre de ce bassin, qui aille jusqu’à « une ligné du fond intérieur du cylindre A ; donnez-lui un demi-pouce de diamètre, & ajustez-y : un ajustage E » dont le trou soit fort petit, & qu’il éntre exactement dans le tuyaU D ; que xet ajustage soit garni d’un petit robi— net F j.PQu’rdonner issue : à Teau renfermée daris lë cylindre A. y Joignez ces deux réservoirs par deux tuyaux. G fe ; H de quatre à cinq lignes de diamètre, & ouverts, des deux extrémités ;’.en observant qu’ils doivent.être soudés aux endroits òù ils y-entrent, 8c quén Outre celui H doit descen— dre d’un côté jusqu’à une ligne du.fond infé— ; rieur du réservoir B, & être élevé jusqu’au-’dessus’du fond supérieur du réservoir. A sur le— : quel il/doit être soudé & ouvert dir côté d’u bassin C : celui G doit être prolongé jusqu’à une ligne du fond supérieur du réservoir A. Ayant ôté.Tajustage, sil’on verse par le tuyau D une quantité d’eau suffisantepour remplir les :’deux tiers du. réservoir A, Sc, qu’ayant remis cet ajustage.&..fermé le robinet, on remplisse « d’eau le bassinC ; cette, eau s’écoulant par lé tuyau H, entrera dans le réservoir B* : & comme elle est plus pesante que l’air contenu dans ce même réservoir, elle le comprimera, & cette. compressionfe communiquantpaf le’•tuyau G à l’air que » contient le réservoir A, il presser^ — sur Teau de ce même.réservoir, & la forcera de sortir avec assez de violence par TajustageB aussi-tôt qu’on aura ouvert ce robinet ; ce « qui aura lieu jusqu’à ce que k plus grande partie de Teau contenue dans de réservoir, en soit sor— tie [i]y attendu que cette même eau retom— bant dans le bassin C, coulera aussi-tôt dans le. réservoir B, fe entretiendra par ce moyen cette pression. Nota. II faut réserver un petit tuyau fur îe côté, de chacun de, ces réservoirs, afin qu’en les /débouchant, on puisse faire écouler Teau qui y est restée, Sc éviter par-là que cette piècè ne’; sfe rouille en dedans.-, (i) SiIeréservoirB estpluspéritque celuiA, l’eau. fprrir ? rentièrementde ee dernier,’F- ;. /’._’/' ;’ » « ;,’.//’;’ » fir., , -’. :) : Eolipylëlanfcht unjet defeu,. Ayez un vase de cuivre où de fort fer-bknc 2— AB, [fig. G, pi. fi, Amufemensde physiqueJ — dè/telle forme que vous jugerez convenable/ auquel soit ajusté.un couvercle C de même mé—’tal, & percé d’un trou póur— laisser palier le/ col d’un éolipylë D de forme recourbée, comme, « : Tindique-eètte figure : faites-y —entrer, a » vis Ta— justage Ë qui doit être percé d’un trou extrê-, mement.fin, fe ajustez^y un petit robinet, de/ cuivre, qui ferme.bien exactement ; yeifei-y’un peu d’esprit-de-vin, & ayant rempli le vase —. —’AB d’eau bouillante, couvrez-lë., ;.._ La chaleur de Teau venantà raréfier l’air con— tenu dans —cet éolipylë, ;, -11pressera avec vio-, lencë fur Tesprit-devin qui eu occupe k. partie i inférieUrë/G, & Tóbligérade sortir, avec ra— pidité par Ie petit trou fait à. TajustageE ; Sc.G. on le laisse s’échauffer avant..d’ouvrir le « robi— net, fe ; qu’on présente au jet qui s’élancera, Ia flamme d’une bougie, le feu y prendra, cë qui. féra assez, agréable à voir, fe durera d’autant. » plus « y que le trou fait à Tajustagese trouvera/ fort petit,./’)’s :, /, Si » aulieu d’adapter à cetteséolipyle un.ajus-/ sage percé d’un seultrou, on y’place quelques, autres pièces d’ajustagejjrépáïëês & váriéés-avec. fart ;, on pourra.seprocurer un spectacleplus amu— sant, en répandant avec un tamis de k limaille, d’acier fur les jets du feu qui s’élanceront alors’de toute part ;  ; Se ils. imiteront très-biën Teffet i Se le brillant des. feux d’artifice.’.Nota. II faut, pour cet amusement, faire.cons- »… truire un. éolipylë d’une capacité suffisantepour : fournir à une auffigrandequantité d’ouvertures/. qu’il faut néanmoins ménager fort petites [2] ;. fans quoi cet effet n’auroit plus lieu, attendu ; le peu de résistance qu’opposeroient à la dila- « : ration de l’air, les ouvertures qui laifleroierit— échapper i’esprit-de-yin trop-promptement. / Câlinesà vent. Les cannes à vent sont des espèces de bâtons/ percés dans toute leur longueurd’un trou de trois à quatre lignes de diamètre ; on insère d’un côté de petites flèches de deux pouces delongueur, garnies d’un..petit morceau de peau de, même — diamètre que ce trou ; & en soufflant tout-à —^ coup & assezfortement dans cette canne, ; elles peuvent être lancées jusqu’à cinquante.pas ; on ; jette aussifort loin avec cet instrument, des pois :’.' (i) II suffitqu’il y puisseentrerune petiteaiguille. 1’/-.