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d’un tonrne-broche qu’on faiï partir en soufflant dans un autre tuyau.

Ce mouvement se. siisant.se.Rtir.sòusles pieds "d’unkoKíïïiedéjà trës--ëtíràye3 passedabs son esprit, pour uiié sécouiïê de tremblement déterre. Les tròis.fquéletes’ sont de.simplesautomates cachés daiis une armoire , dans .1épaisseur de la muraille. En souriantdans un tuyau ;, on fait ouvrir ïes battans de rarinoire- qui les cachent. Lèvent d’un autre tuyau fait partir un briquet, en forme .de pistolet /"& allume leurs torches. : D’autres tuyaux fervent à faire tourner derrière les autOmateSj - dé""petites aîles de moulin à vèrit / auxquelles . est attachée une roue’de rochet, -pareilleà celle -qui -ïe"faitentendre quànd en remonte une grosse fcòflógë/Lé cliquet"qu’on employé Ici, est un levier/ qui/, en.-sautaiit d’une’dent à l’autre / agite- fortement toutes les parties du fquéletè 3 $c imite par son bruit le craquement des .os.-

. ’.

. ’ Un ’autre tuyau sert de porte-voix ; 8f fait entendre’fortement dáhs le pavillon/ des mots ou’on "a prononcés doucement au .château. Les .paroles qu’on’prononce ;peuvent’,'.dans.le même instánî-j paroître í’ur ia muraille’en lettré de feu, ía i’áidèjdtuhtransparentpréparé d’avance^ derrière lèqvsëi’on "alluméd ;esbougies / par te moyen^employé ìKurrallum^ ’•"- . .yoicimnintenantco.mmen| :s/ouyrentles,fenêtres, . ’D.àhs.fcipartie supérieure de- quelqúës cylindres creux y cachés daiís ie rnìrr, & posésperpendicùjkirèment près dès-embrasures/’sont des boulets de-plomb./soutenus par des consoles ; ces boulets . pousséspar, le vent 3 à l’aide de quelques -autres ’tuyaux, roulent fur la "consolequi*les soutient a ’ - ’tombent dans lé cylindre/, entraînent"dans lëù’r. chute une :ficellera laquelle ils’..sont attachés , 8c , a l’áide d’une poulie 3 ils ouvrent les volets/ en les tirant fortement pour les appliquer au mur ( :fig- %>méme p/.7 ;. Le même moyeníert à’fermer l’armoire ou sent les-fqueíetes. . / Ensin, dans.1alucarne qui est au haut du pavillon , on a inis Une’grande glace inclinée _,’.qui réfléchit au-dehors Timage de la plupart des çbjers que le pavillon renferme. C’est dans cette glace ou^onpeut -voirtout ce qui se, passedans le "payiiiori’, fanssortir du château _,eh faisant toutefois usage d’une bonne lunette à longue vue ; -- i Qbsttvations._ f " ï ?. Il est expédient que la glace soit disposéede manière à : reny-eyer l’image des objets qui font dans ie pavillon, non directement au château -, .’mais dans "quelqu’endroit voisin , obscur & de peud’apparence ; safisquoi la/personne qui ;est dans h pavilian 4 en .levanth tête jsa.e .ty%%v&s p’óúríoìt voir lé château dans lásglàcé,,|c sQ-ap.eo’r"" • nef "alorsle.raoyenqu’on emploie/ "/’. /

i°. Le pavillondoit être fort petit} o""údu moirisr

il- doit être meublé de manière que la personne

qu’on y envoie., ait très-peu d’espace à parcou/ rír ; sansquoi l’on ne pcurroit.voir dans la glace . .qu’une partie du pavillon „’& l’on ne seròit pas sur de voir tous iesmouvemehs de la personiieea- - ;. ’voyéé.

.’ "-’-

" / / 3"• Après tout ce qui vient d-êîre dit/ il est inutile, .d’expliquerpar quel moyen M- yan-Estin auroit pu faìvëpafvënirla réponseà moitié chemia sous un arbre ; il est évident qu’il dèyoit y avoir usl tuyau qui. aboutiffóit dans cet endroit : la fe trouvóit un baffinrempli’ d’eau, au fond duquel • là boulé deliègelie òquvoit parvenirfansremoiiter áûssi-tótà la-surface de l’eau /. par sa légèreté spéi cisique(i) , &c. &c. intelligentipaucá.’ . ’ Tels-sqntj dit M. Van-Estin.,les divers-moyens que j’ai employéspour’ faire : unë opération qui yous a paru miraculeuse^.& que .vous.auriez,re-. gardée long-terns comme.telle -,/si je n’ayois déchiré le. voile qui la cquyroit."Vous voyez-main- ... tenant que cela nè me’donne pas le pouvoir dé nouer l’àiguillette , d’envoyer, au.loin dés maladies / 8r de, donner des maléfices ou ; d’exercer.’ -des sortilèges ; mais’j'ai voulu me vadter de tout cela auprès de vous , pour savoir jusqu’à quel point on. peut éblouir un homme.effrayé. , ••.,- ( DÉCMMPS_). - jr Transmutationapparentedesmétaux. ,’" ’ - On n’est.’pas encore convaincu que Iesrnétaux ’ parfaits 3 &’ les demi-métaux scient composés . d’une, terre propre a chacun d’eux, jusqu’à ce que la questionsoit décidée, la conversion d’un métal, en un autre./ ne paroit -pas-moralement impossible.Quoi qu’if en soit,, il paro.itde térhps à autre 3 des charlatans qui s’arinonceht p’óúr . ~-^—- *---- - ni,jjHi’- ,i (i) Nota. Qu’il yavoit unç soupapepourempêcher l’-eaiid’entrerdansle tuyau^ &que k "boutdu tuyau étoitmasquépar une pierresaillante. ......... II n’est pas toujours nécessairede foui !5* dan,s un tuyau.souterreiiipour envoyer une bëíiíe.à unç certaiue’distance.Lorsquela boule"doitsuivredíns lè tuyái}le penchantd’une"montagne,il suffitque l’intérie. urdu.ruyaâne soitpoint raboteux-, & "quela bbule íbit d’une matière pesante.Si.la pente est douce & insenlìbicjon peut empioyèruné boule de liège & yerserde í’eajjdansletuyau ; alors laboulefera portée à siîdestination,çommeun bateauperduest.entraîné - vêrsla’merparle,courantd’unfleuve/.-, .•7-

poííéáér