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l’on pourra tirer à côté de chacune des premières lignes, une autre suscëptible de recevoir des pointes qui donneront un airs différent. Se ce nòmb’re pourra « aller à six òu sept y suivant l’intervalle des premières lignes —, quiëstle même que ; celui du milieu d’une touche au milieu de fa voisine :’órifêrapar : ce móy’ën, & par un petit » mouvement.du cylindre, changer d’air.

Tel est lë mëchanisine de laserinette, del’orgue ;. de Barbarie,.& :, des autres, instrumens à cylindre ; mais l’on « voit ; qu’ds, ontl’incómmo’dite de rie servir qu’à » exécuter un trës-pëtit « nombre d’airs. Or un cerclé de cinq, six, huit pu douze airs, est bientôt’parcouru ; il, feroit conséquemment agréable d’en » pouvoir changes quand on’..voudf oity

Nous concevons ávec M. Diderot, qui-s’est : occupé, de cette-idée dans le livre cité plus haut —, « que l’onpputrpit.femplir —cet ; objet, » en : sonnant ; le cylindre de cette manière. Tl feroit d’abord, composé d’un noyau solide de bois’, recouvert « d’une : pelotté fort ferrée ycétte pelotte serpitelle-même ; emboîtée : dans » - « un cylindre creux, : d’une ligne.où ; environ..d’épaisseur ; yce ;. seroit ;. ce cylindre quipdrtërpit les lignesTur lesquelles doivent ; êire implantées les pointes convenables’poiirr faire sonnet chaque..ton.. Pourcet. effet, ces. lignes feroient.percées de trous.espacés à :, iadistance convenable.ij-parexémplëysix à chaque, division dé mesure à trois tems ordinaire., ou huit pour là mesure —à. deux : tems :, appëllée C barré, : en supposant qu’on n’eût pas.à noter’.un air » ayant.de plus, courtes, notes que. : dg. :, simplescroches’. II faudroit dd.uzestrous par mesure, dans : le premier casyfe seizë dans le second, si l’àir ; contenoit des doubles-croches.

Il est maintenant, aisédé. sentir q’û'óri « pourra : noter siir’cë » c : yliridrë.l’àir. qu’on vóiidra ;  ;. cari. pÒùr ; ën noter un, il ; suffira « » d’enfoncer « dans lés trous du cylindre extérieur, ; les pointes de la longueur convenable, èn.l.es plácànt ; ainsi qu’on, l’a expliqué : êlles y’seront.solidement implan ; tées,’ » par ; uu effet, de’.]’élasticité « .ducoussin pu :’, pelote, fortement’comprime.entre » lé’cylindre ScTé noyau-.Sèra-t7pnTas.d’un air ;, , on en àrra- ; cliërále’s « pointes, , fe ! pnlès’.re.pIàçërá’: dans’, lès> çaffëtinS dune case faitèëxprès, çqrrfme les lettres, d’une » impression qu’on décompose.’; On fera faire un léger mouvement de rotation au ; cylindre, peur, écarter les trous, du.-couffin’d’avec ceux du’cylindre’extérieur ; enfin Tori noiera, un nòu-, vël air’àVëc lalmêmë. facilité que lë prefnlëri."’

Nous ne parcourrons ; pasì, ; avecM. Diderot y toiis les avantages d’un ; pá.rèilihstrUmerit., ; parce, que nous convenons qu’ilsseront toujom-’síbrt ;.mëdiocres, & à-peu-près.de nulle valeur, aux yeiix des musiciens ;  ! Il —est cependant vraiqu’il feroit agréable : pour ceux.qui possèdent derí semblablesjrjstRunéns j-jde. pouvoirvarierampeu : leurs airs ;


& c’est ce que rëmpliroit la construction qu’on vient d’indiquer.

De quelques instrumens ou machines de musique, remarquables par leur singularité ou leur composition.

A la tête de toutes ces machines’pu instrurriiens musicaux, on doit iricontestablemeht mettre l’orguê, ; dontl’éteádueSe lavariété des sons : ex.citëroitbien autrement notre adrniíation, ÍL. cét instrument n’étoit pas aussi commun qu’il l’eífc dans nos églises ; car, indépendamment des artifice qu’il à fallu pour produire les foris au moyen des touches, quelle sagacité..n’a-t-ií pas. fallu, pour fëprpcUrer les ; différens ; caractères « de sons „ qu’on rtirë de ses ^différens » jeux, tels que ceux qu’on.appelle voix’humaine —, fuie, Sec ? AuEi ía, escr’iptipncomplette ; d’un’; brgUe, -ou de là ma- « nière.delés Construire, est ellèifeule la matières d’un gros volume ;.Srl’on ne peut y, voir » fans ; étonnement la prodigieuse multitude "de pièces ! dont il est.’composé.

Les anciens avoienti-dés orgues^ hydrauliques f \ c’est-à-dire ; dès « orgues ».dans lesquelles le son étoit ipfóduit par í’air qù’ëngëndfoit le mouvement de l’eau. Ce fut..Çtésibius.d’Alexandrie,.-fe Héro’n fòri disciple, qui.irnaginèrënt ces inventions. ; Vitruve.donney dans le, X<= livre dé son, archi.tecture.j’là description d’un dé ces orgues hydrauliques, d’âpres lequel, M. Perrault eri:exé cuira un —, qu’il déposa, a la bibliothèque, du ; roiy où fé tërioient. alors les assemblées de, l’académie royale dés sciences. Cet instrument, est’,.saris. douté pèú, de.chóse, en; comparaison de>:nos orgues, ; modernes ; mais l’on ne peut s’èmpê’cher d’y rëconnoîtré un.méchahismë qui asservi; dé-.base a celui de nos orgues., S. Jérôme parle,’avec enthousiasme d’un:orgue; qui avoit douze :.paires de soufflets ; & dont le ; son pouvoit s’eri-. : tendrë-d’unmilleillparoitpar-là qu’onné tarda’pas, de. substituer à }a manière dont : Ctésibius ! produisoit l’air, pòur remplir, son réservoiryune manièreplus : simple,.sçavoir celle des soufflets.

On peut mettre au rang des machinesmusi-f cales les splus ctírieuses, le joueur.de tanibour.. « . » de basque fe lèfiûtëu’r automate de M. de ; yau « caiison, qu’une grande partie de l’Europé a vu’avec, admiration vé.rsTan 1745Í.’Noúsne.ripus íétendrons pas bèàuGòUp. ;. ; fur. lapfemiërede ces.,.machines » parce ; que la secpride.nquS paroît inícomp^rabsemént :.’pins, compliquée. ; f e fiîiteurì.àu 1’[..’tofrïàté. jóuoit.’plusiëufs ; airs « dé, j|ute, avêc.tputé ;  ; la précision fe’là justesse » "du plus : habile’mùsi, cien’. : il ténoit —fafiûte. de^ là : manière, dont òn fient cet instrument, feen. tiroit des sons avecla —.bouche,.tandis-queles doigts, appliqués fur les. trous ;, :.produisoient les sons différents, comme cela s’exécute fur-la flûte. On conçoit assez fa-


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