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ques et les fidèles de communiquer librement entre eux et avec le Pontife Romain.

Alloc. Maxima quidem du 9 juin 1862.


L. L’autorité séculière a par elle-même le droit de présenter les Évêques et peut exiger d’eux qu’ils prennent en main l’administration des diocèses avant d’avoir reçu du Saint Siége l’institution canonique et les lettres apostoliques.

Alloc. Nunquam fore du 15 décembre 1856.


LI. Bien plus, le gouvernement laïque a le droit d’interdire aux Évêques l’exercice du ministère Pastoral, et il n’est pas tenu d’obéir au Pontife Romain en ce qui concerne l’érection des Évêchés et l’institution des Évêques.

Lettre apostolique Multiplices inter du 10 juin 1851.

Alloc. Acerbissimum du 27 septembre 1852.


LII. Le gouvernement peut, de son propre droit, changer l’âge fixé pour la profession religieuse, tant des femmes que des hommes, et enjoindre aux communautés religieuses de n’admettre personne aux vœux solennels sans son autorisation.

Alloc. Numquam fore du 15 décembre 1856.


LIII. On doit abroger les lois qui protègent l’existence des familles religieuses, leurs droits et leurs fonctions ; bien plus, la puissance civile peut donner son appui à tous ceux qui voudraient quitter l’état religieux qu’ils avaient embrassé et enfreindre leurs vœux solennels ; de même elle peut supprimer complètement ces mêmes communautés religieuses, aussi bien que les églises collégiales et les bénéfices simples, même de droit de patronage, attribuer et soumettre leurs biens et revenus à l’administration et à la volonté de l’autorité civile.

Alloc. Acerbissimum du 27 septembre 1852.

Alloc. Probe memineritis du 22 janvier 1855.

Alloc. Cum sæpe du 26 juillet 1855.