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et après l’avoir patiemment cherchée dans une multitude de volumes poudreux, nous nous estimons heureux d’être parvenus à la découvrir.

La légende latine que nous avons traduite a été publiée par Marquard Freher[1]. A la suite d’une dissertation sur le Meyenland[2], après avoir cité une charte d’un certain Sigefroid, le savant professeur de droit de Heidelberg ajoute : « Il ne faut pas confondre ce Sigefroid avec un autre palatin du même nom, contemporain d’Hildophe, cinquante-neuvième archevêque de Trèves, dont on fixe la mort à l’an 1254. En effet, dans le même pays, est une chapelle consacrée à la Vierge, où l’on trouve écrit que ce Sigefroid, l’un des plus nobles palatins de la cour de Trèves, habitait un château maintenant détruit, non loin de la ville de Meyen et du couvent du Lac, appelé aujourd’hui Hohen-Simmeren[3] Il eut pour femme Geneviève, duchesse de Brabant, qu’il condamna à mort sur les fausses accusations d’un

  1. Originum Palnatitirum pars secunda, auctore Marquarda-Frehero. Un volume in-folio, 1613, 2e édition.
  2. Meyenland ou Meyenfeld, petit pays dont Meyen était la capitale. Cette ville, située sur la Nelle, formait, avec ses environs, un duché particulier, au temps de Conrad le Salique(1039-1056). Elle dépendit ensuite de l’électorat de Trèves, puis du royaume de Prusse.
  3. Hautes-Chambres.