Page:Emile Souvestre - Le Journaliste - Tome 1 - Charpentier 1839.djvu/211

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

laquelle vous m’apprenez que vous êtes tous en bonne santé ; j’en rends grâces à Dieu, et le prie qu’il vous y maintienne et vous conserve.

« Si je ne vous ai pas écrit jusqu’à ce jour, quoique j’en eusse le loisir (puisque je puis écrire tous les dimanches), il ne faut pas que vous croyiez que ce soit l’insouciance qui m’ait empêché de le faire ; mais il faut l’attribuer à cette impossibilité que j’ai toujours eue à m’expliquer et à parler en société. Lorsque vous êtes venu me voir, vous me dîtes qu’en vous écrivant je fisse quelques remerciements et que je disse quelques politesses à plusieurs personnes de nos connaissances qui s’étaient intéressées à moi ; ce serait en vain que j’y essaierais, je ne parviendrais qu’à faire des compliments ridicules, et je préfère me taire.