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avait mise en sa possession, espérant faire plus facilement reconnaître celle qu’il cherchait. Il achevait ce travail, lorsque Leblanc entra.
— Ah ! ah ! dit-il, on sait donc déjà ton arrivée à Vienne ?
— Pourquoi cela ?
— Puisque tu fais des portraits !… Je connais cette dame.
— Toi ! s’écria Frédéric.
— Moi-même.
— Et sais-tu son nom ?
— On me l’a dit, mais c’est un de ces sobriquets barbares impossibles à retenir. Je l’ai vue plusieurs fois chez la comtesse de Rimber avec son mari.
— Elle est mariée ?
— Eh oui, avec un Hongrois à moustaches, qui ne ressemble pas mal à un chattigre empaillé… Tout le monde en a peur, y