— Il était ici depuis longtemps ?
— Depuis deux jours seulement. J’ignorais qu’il dût quitter Bâle aujourd’hui.
— Alors vous pouvez disposer de la chambre qu’il occupait ?
— Je viens de la donner ; mais celle de sa nièce est à la disposition de monsieur.
— Je l’arrête.
Après avoir admiré le Rhin, visité la cathédrale et la bibliothèque, Frédéric fatigué, se fit indiquer sa chambre et y monta.
Elle était encore dans le désordre où l’avait laissée celle qui l’occupait quelques heures auparavant, et tout y prouvait la précipitation d’un départ inattendu : des papiers déchirés étaient épars sur le parquet ; une ceinture avait été oubliée sur un fauteuil, et un livre y était encore ouvert. C’était la Valérie de madame de Krudner !
Après avoir parcouru quelques pages de