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travaux, sûr que quelque grand changement se préparait dans sa destinée.
L’événement ne tarda pas à justifier ses prévisions.
Un matin, qu’il travaillait avec ardeur à un tableau, Leblanc arriva, accompagné d’un visiteur que Garnier n’avait jamais vu.
— Ne te dérange pas, s’écria le médecin en entrant ; c’est devant sa toile qu’il faut voir un peintre. Je te présente M. Vertman, de Munich.
Frédéric, embarrassé, salua.
— Un admirateur enthousiaste de ton talent !
Frédéric, plus embarrassé, salua de nouveau.
— Un amateur dont tu as dû entendre citer là galerie.
Frédéric salua une troisième fois.
Pendant tout ce temps, M. Vertman était