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autour ne nous ; le présent, tel que nous le connaissons, n’a pas encore trouvé sa voix. Ces histoires sont aux intrigues de la vie réelle ce que les figures de La Belle Assemblée, qui décrit la mode du mois, sont aux portraits. Mais un jour le roman trouvera le chemin de nos intérieurs, et ne sera pas constamment le simple roman de costumes. Je ne le crois pas actuellement sans influence. Tant de lectures de romans ne peuvent rester sans action sur les jeunes hommes et les jeunes filles ; et certainement ils donnent quelque dignité à l’âge actuel. La jeunesse apprend les nobles manières ; l’acteur, dans Consuelo, insiste sur le fait que, sur les planches, lui et ses confrères ont enseigné aux princes l’étiquette affinée et les gestes de dignité et de grâce qu’ils observent dans leurs villas et parmi leurs dépendants, et qui font tant d’effet ; de même, je vois souvent les traces des romans écossais et français dans la courtoisie et le brillant des jeunes enseignes de vaisseau, des collégiens, et des employés. En vérité, quand on voit combien les gens rendent leurs amours et leurs querelles inélégantes et laides, on déplore qu’ils ne lisent pas un peu plus de romans pour introduire dans leur vie les nobles générosités, la conduite claire et ferme, qui conviennent aussi bien aux unions et aux séparations que l’amour accomplit sous des toits de bois, qu’à celles qu’il accomplit dans les palais et parmi d’illustres personnages.

Dans les romans, on commence à discuter les questions les plus sérieuses. D’où vient la popularité de Jane Eyre, sinon qu’on y a répondu d’une certaine façon à une question capitale ? La question à laquelle on répond en ce qui concerne un mauvais