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en effet, venait de paraître au détour d’un sentier et se dirigeait vers eux.
— Ne lui dites rien surtout, murmura le jeune homme.
— Sois tranquille. Je ne veux pas lui faire de fausse joie.
Et se tournant vers sa femme :
— Eh bien, Suzon, le joyeux temps, n’est-ce pas ? Je te devine plus belle que jamais. Donne-moi ton front.
Suzanne, sans rien dire, mit un genou en terre.
Jacques lui baisa doucement les cheveux.
— Qu’apportes-tu donc ? dit-il. Des fleurs ? Oui… des roses… Je reconnais leur parfum. C’est pour moi ?
— Oui, dit Suzanne.