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— Je ne puis rien affirmer encore, dit Stéphane. Laissez-moi étudier, observer les symptômes… Laissez-moi surtout prévenir un confrère…

— Non… toi…, toi… Je sais que tu es très savant, et que tu m’aimes. Je n’ai confiance qu’en toi.

— Hélas ! la sensation que vous venez d’éprouver est loin d’être une preuve de guérison certaine. Soyez patient. Soyez calme, surtout…

— Ne crains rien, dit Jacques. J’obéirai. Je ne parlerai plus de cette espérance. Je l’oublierai moi-même, si je le peux…

Il s’interrompit :

— Quelqu’un vient, dit-il. Ah ! c’est Suzanne.

Stéphane se retourna, plus pâle encore que tout à l’heure. Suzanne,