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— Ton avis d’abord, mon vieil Ephrem ?

Ephrem se campa devant la toile, les sourcils froncés, et l’examina pendant quelques minutes avec attention, au milieu d’un silence général :

— Oui… oui… dit-il… Encore un portrait de ta femme. Très ressemblant, celui-là… l’œil ardent, la lèvre frémissante et hautaine…

Son regard allait du tableau à Suzanne :

— Très ressemblant.

— C’est vivant ! dit Stéphane à mi-voix.

— Oui… continua Ephrem, ça se vendra cher.

— Farceur ! dit Jacques lui frap-