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vile et leur basse envie du nom sacré de l’amitié ; je dis qu’il y a des plantes vénéneuses qu’il faut arracher de son jardin !

— Monsieur, dit Ephrem, mes cheveux gris…

— Eh ! ce sont vos cheveux gris qui vous rendent méprisable. Ce qu’on peut excuser chez un jeune écervelé est odieux chez un vieillard. Et je vous jure qu’à la place de Jacques il y a longtemps que j’aurais chassé de mon foyer un faux ami, un parasite dangereux… Je ne sais vraiment ce qui me retient…

Et déjà il levait la main sur la joue d’Ephrem, mais il la laissa retomber avec mépris.

— Ah ! non… au fait, c’est inutile ; vous tendriez l’autre.