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tartan fané. Elle me doit une fière chandelle, car c’est moi qui l’ai amenée chez Jacques. Jacques s’en est toqué. Il a fait sa Suzanne au bain

— Qui lui a valu la croix, interrompit Stéphane.

— Oui, dit Ephrem avec amertume. Je suis trop l’ami de Roland pour lui cacher mon sentiment sur sa peinture. Ce qui est certain, c’est que c’est très malin, ce qu’il a fait. Il a su prendre les bourgeois. Le succès justifie tout. Tandis que moi, son vieux camarade, son copain, je végète ignoré — car je suis profondément ignoré ; c’est à peine si quelques délicats savent mon nom — lui est arrivé aux honneurs et à la fortune ; il a des flottes de mé-