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sais… dit Ephrem, s’enveloppant d’un nuage épais de fumée.

— Jacques le remplace dans mon cœur, dit Stéphane.

— Ce sentiment vous honore, répondit le vieux peintre, avec son insupportable ricanement. Dites-moi, Suzanne ne vous a jamais raconté sa vie ?

— Jamais.

— Il y a longtemps que je connais Suzanne, moi. C’est ma payse. C’était une pauvre petite orpheline… Un peu d’éducation… Elle savait l’italien… voulait donner des leçons… Il ne lui manquait que des élèves… Elle était adorablement jolie… Elle l’est pardieu ! encore… n’est-ce pas ?

Et il se tourna vers Stéphane silencieux.