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III



Ephrem, le vieux raté, comme on l’appelait dans les ateliers, était porteur d’une tête qu’on pouvait à bon droit qualifier d’ingrate : une peau tannée que cachait mal une barbe sale et jaunâtre ; un nez bourgeonnant ; de petits yeux gris, vitreux, sous des sourcils en broussaille. Il était vêtu d’un « complet » marron râpé, chaussé de bottes trop larges, dont les semelles bâillaient, et coiffé d’un