Page:Elzéar - La Femme de Roland, 1882.djvu/162

Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Non…, non…, bégaya Stéphane.

— Si elle allait vous aimer, elle aussi, comme vous seriez malheureux tous les deux !

Le jeune homme restait écrasé, anéanti. La chaste pensée de la vierge n’avait pu un instant soupçonner son crime.

— N’importe, continua Blanche. Vous étiez mon ami. C’est mal à vous de m’avoir fait souffrir.

— J’ai souffert aussi, dit-il, sans lever les yeux ; souffert cruellement, je vous le jure !

— Et vous l’aimez encore ? demanda-t-elle.

Stéphane redressa le front.

— Je pars, dit-il.

— Vous partez ? Vous faites bien.