Page:Elzéar - La Femme de Roland, 1882.djvu/105

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Ephrem, quand la jeune femme passa devant lui, s’inclina avec un respect exagéré.

Elle ne parut même pas s’apercevoir de sa présence.

— Mazette ! grogna Ephrem.

Et, allant à Jacques :

— Eh bien, mon vieux, comment cela va-t-il ?

— Tu t’es donc décidé à venir ? dit Jacques avec un peu de reproche. Voilà longtemps que tu m’abandonnes. Mais va, je ne t’en veux pas.

Et il tendit la main avec le geste flottant et inquiet de l’aveugle.

Ephrem, les mains dans ses poches, regardait cette main tremblante qui s’agitait dans le vide :

— Qu’est-ce que tu cherches ? Ma main… Ah ! très bien.