Page:Elzéar - La Femme de Roland, 1882.djvu/104

Cette page a été validée par deux contributeurs.

avoir conduit l’aveugle jusqu’à la berge de la Seine, avait voulu le ramener presque aussitôt. Roland avait obéi.

Soumis aux moindres caprices de sa femme, il avait repris le chemin de la maison, appuyé à son bras. Et c’eût été, pour qui les eût rencontrés, un singulier contraste que cette fière et douce tête sans regard, à demi éclairée par un mélancolique sourire, à côté de la figure ennuyée et mauvaise de sa compagne.

Dès que Suzanne aperçut le vieux raté :

— Voici M. Ephrem qui vient vous voir, dit-elle à son mari. Je vous laisse avec lui.

— Oui ; va, va, ma pauvre Suzon.