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Et j’ai construit une petite maison
dans tes lointains dimanches où je fus seul,
mais j’ai construit en Vous seule ma maison.

Mais j’ai construit*

Car Vous verrez, au sang de mes veines,
une plante bien-aimée qui marche
vers mon bon cœur, et monte les marches
de tous mes bonheurs et de mes peines :

et c’est Vous qui serez cette reine,
par les silencieuses langueurs
de mes pensées changeant de couleur,
et c’est Vous qui serez cette reine ;

car Vous serez bonne de bonté
à ma grand’ville végétative,
loin des pâles féodalités
de mes seigneureries maladives.

Mais j’ai construit*