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des hommes qu’il condamne à la vie ; cet autre lui veut bien permettre de donner le mouvement au monde et puis le replonge dans un éternel repos. tel le confond avec son ouvrage. tous le font sage, juste, prévoyant à leur guise, et l’affublent de leurs passions afin de le rabaisser à eux. insensés qui ne voient pas que dieu étant infini par leur définition même, il échappe à leur intelligence qui ne connait parfaitement aucun de ses moindres ouvrages.

Mais c’est lorsqu’ils veulent s’étudier eux mêmes et connaître leur relation avec le tout qu’ils sont plus pitoyables encore.

Sans doute il y a des lois naturelles. les ont-ils connues ? hélas, non ! cette belle raisoncorrompue a tout corrompu. ont-ils voulu tracer des lois aux sociétés ? ce n’est que par une lutte continuelle de leurs institutions avec la nature qu’ils sont parvenus à leur donner une apparence de vie. tel un fiévreux paraît